Tout voyage en Argentine suppose de visiter Buenos Aires. Cela semble évident. Mais vous vous demandez peut-être s’il est pertinent de consacrer du temps à la capitale argentine.
Après tout, Buenos Aires ne serait peut-être qu’une grande ville parmi d’autres, un lieu de passage, bruyant et chaotique, entre 2 destinations incontournables en Argentine. Bref, une ville-étape et non un endroit où poser (plus ou moins) durablement ses bagages.
Bariloche, Iguazu, Mendoza, Perito Moreno, Quebrada de Humahuaca, etc. Au moment de préparer votre voyage, vous avez forcément croisé plusieurs de ces noms. De La Quiaca (frontière avec la Bolivie) à Ushuaia (ville la plus australe du monde), l’Argentine s’étend sur 4 500 km. Du nord au sud, ce pays a énormément à offrir. Dès lors, pourquoi faudrait-il visiter Buenos Aires ? Est-ce que cela en vaut vraiment la peine ?
Oui ! Je réponds : oui. Certes, il serait dommage de parcourir 11 000 km pour se contenter de visiter Buenos Aires. Mais cette cité de 3 millions d’habitants me semble être une destination incontournable pour les voyageurs amoureux de culture, de diversité et d’aventure. Avec son architecture sophistiquée, sa riche histoire et ses quartiers dynamiques, Buenos Aires offre une expérience familière et exotique à la fois. Cet éclectisme est sans doute ce qui rend cette ville si particulière.
Dans cet article, je listerai donc les raisons pour lesquelles Buenos Aires mérite une visite approfondie, dont la durée devra être ajustée en fonction du temps dont vous disposez.
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Pas le temps de tout lire ? Voici les infos à retenir :
- Buenos Aires est une ville d’une grande richesse culturelle, artistique et gastronomique. Vous y trouverez des activités, des couleurs et des saveurs qui peuvent convenir à tous les goûts. Bref, la quintessence de l’Argentine.
- Buenos Aires est une ville de contrastes. Chaque quartier est une ville dans la ville. Et les Argentines et les Argentins sont particulièrement chaleureux : c’est, à mon sens, le plus bel atout de ce pays.
- Buenos Aires est globalement sûre et la circulation y est plutôt pratique. Pas de raison majeure d’être effrayé par son gigantisme.
Besoin d’explications complémentaires ? Voici ce que propose cet article :
Culture dynamique, à la fois familière et exotique
La culture à Buenos Aires est un pot-pourri d’influences européennes et latino-américaines, créant une atmosphère surprenante, qu’on ne trouve nulle part ailleurs.
Le tango : l’âme de la ville
« Hace mucho, no se sabe justo cuándo [Il y a longtemps, on ne sait pas exactement quand]
Un buen día nació el Tango [Un beau jour est né le Tango] »
in « Notas », chanson extraite de Lunático, album de Gotan Project
Lieu de naissance du célèbre tango, Buenos Aires respire et vit au rythme de ce style musical. Partout dans la ville, quel que soit le jour de la semaine, des spectacles de tango improvisés aux cours professionnels, on peut sentir la puissance et l’émotion derrière chaque pas de danse. Les visiteurs peuvent assister à des représentations dans des endroits emblématiques comme le Café Tortoni ou se rendre dans une de ses nombreuses milongas où les passionnés se retrouvent pour danser jusqu’au bout de la nuit.
Si le tango vous intéresse (de près ou de loin), un séjour à Buenos Aires est le meilleur moyen de le comprendre et de le sentir. En effet, contrairement à ce que l’on pourrait penser, le tango est beaucoup moins populaire ailleurs en Argentine. Pour prendre un seul exemple, à Córdoba (deuxième métropole du pays), vous trouverez une seule milonga de renom : Tsunami Tango, située à proximité de La Cañada, ruisseau qui traverse la ville. À Buenos Aires, quitte à exagérer quelque peu, les milongas sont innombrables. Une rapide recherche sur Google Maps suffira à vous convaincre.
Les musées et galeries
Les amateurs d’art trouveront leur bonheur avec une multitude de musées et de galeries. En réalité, les services culturels de la ville en dénombrent environ une centaine. D’ailleurs, j’ai tâché (pas simple !), dans un article dédié, de lister les meilleurs musées à Buenos Aires, quartier par quartier.
Comme je l’ai montré, il y en a vraiment pour tous les goûts. Le Museo Nacional de Bellas Artes, probablement le plus célèbre, présente une collection impressionnante d’œuvres (peintures, sculptures, etc.) de maîtres européens et argentins. Pour les gastronomes qui souhaitent croquer des œuvres contemporaines d’artistes latino-américains, le MALBA (Museo de Arte Latinoamericano de Buenos Aires) est un mets de choix.
Mais, ces 2 musées ne seront qu’un simple hors-d’œuvre pour les esthètes. Visiter un large éventail de musées de la ville est, à coup sûr, un bon moyen d’appréhender l’évolution artistique et historique de la région.
Les théâtres et le spectacle vivant
Buenos Aires possède également un calendrier théâtral extrêmement actif.
Le Teatro Colón, richement décoré, est réputé mondialement pour son acoustique exceptionnelle. Il accueille régulièrement des opéras, ballets et concerts. J’ai, notamment, eu le plaisir d’assister à une représentation de La Bohème de Puccini : au cours d’une scène, plus d’une centaine d’artistes (orchestre, premiers rôles et figurants) évoluaient simultanément. Sans aucune fausse note, au sens propre comme au sens figuré. L’occasion d’admirer le travail des artisans de l’ombre : décors, accessoires et costumes sont réalisés au sein même de ce lieu d’excellence.
Outre les nombreux théâtres de l’Avenida Corrientes (le Broadway de Buenos Aires), de nombreuses petites salles intimistes disséminées dans la ville accueillent des pièces de théâtre innovantes, des spectacles comiques et des expérimentations artistiques qui captivent les spectateurs locaux et internationaux. Le site internet de la ville de Buenos Aires propose un agenda culturel hebdomadaire qui regorge d’idées pour les adeptes des sorties improvisées.
Gastronomie diversifiée
Savourer la nourriture locale est indispensable lors de toute visite à Buenos Aires. Sans avoir la renommée de Lima, la ville ne manque pas de bons restaurants où les visiteurs peuvent apprécier une gamme variée de plats délicieux. La cuisine de rue permet, qui plus est, de découvrir une palette de sandwichs très populaires.
Les viandes et les parillas
Une amie porteña, Luciana (végétarienne et détestant le maté : un combo original !), a coutume de dire que l’Argentine sent la viande (Argentina huele a carne). En effet, il suffit de se promener dans une grande ville du pays à l’heure du déjeuner ou du dîner pour sentir l’odeur des grillades.
De fait, l’Argentine est célèbre pour ses viandes de première qualité, et Buenos Aires ne fait pas exception. Les parillas traditionnelles (grills) telles que Don Julio (Guatemala 4699) et La Cabrera (José A. Cabrera 5127) sont renommées pour leurs steaks savoureux. Les voyageurs doivent absolument goûter l’asado, un barbecue traditionnel comprenant diverses coupes de viande grillée à la perfection.
Lorsque vous aurez une carte sous les yeux, la meilleure option est de choisir une parillada individual ou une parillada para compartir (à partager). Les morceaux de viande les plus emblématiques vous seront successivement servis, avec une garniture au choix (salade ou frites en général). Agrémentés d’un bon vin (à consommer avec modération, ça va sans dire), c’est encore mieux.
Si vous optez pour un plat unique, sachez que les restaurants en Argentine ont coutume de servir des portions particulièrement copieuses. Sauf si vous avez un appétit gargantuesque, commencez par partager un plat (à raison de 1 pour 2 personnes) et avisez en fonction de votre appétit.
Bref, goûtez absolument l’asado… sauf si vous êtes végétarien. Cela va de soi. Si tel est votre cas, pas de panique ! Les Argentins qui ne mangent pas de viande sont de plus en plus nombreux. Dès lors, aucun carnivore ne vous regardera comme un extraterrestre. La plupart des restaurants de la ville proposent des options susceptibles de vous convenir. Pour ma part, dès que je cuisine pour des amis, je leur demande systématiquement s’ils mangent de la viande ou non. Et je fais bien, car dans un groupe de 5 ou 6 , il est fréquent qu’au moins 1 personne soit végétarienne.
Enfin, la plupart des restaurants pensent aux convives qui souffrent de la maladie cœliaque. Des plats sans gluten (en général identifiables sur la carte par les mots « sin TAAC ») sont donc disponibles.
Le fast-food argentin : empanadas, pizzas et sandwichs
Les empanadas
Parmi les autres spécialités culinaires, les empanadas sont un choix populaire, dans tous les sens du terme, car Buenos Aires regorge de points de vente. Ces petits chaussons fourrés avec différentes garnitures telles que la viande, le maïs, le fromage, les blettes, etc. se trouvent partout en ville. Y compris dans la plupart des kioscos. Ce qui est pratique quand on a un petit creux et qu’on veut manger sur le pouce.
Déguster quelques empanadas accompagnées d’un verre de vin est un repas simple, mais typiquement argentin.
Les pizzas
Vous constaterez, en parcourant l’Avenida Corrientes (notamment les 7 cuadras entre l’Obelisco et l’intersection avec l’Avenida Callao), que la plupart des empanaderias les plus réputées sont aussi des pizzerias (à moins que ce ne soit l’inverse). Banchero, El Palacio de la Pizza, Kentucky, La Americana, Las Cuartetas… les enseignes (parfois situées côte à côte ou l’une en face de l’autre) surabondent.
Vu qu’on peut commander des portions et les déguster débout au comptoir, je m’amuse régulièrement à en découvrir de nouvelles. Après ces multiples expérimentations, ma préférée reste Guërrin (Avenida Corrientes 1368). Je vous conseille d’y faire un tour et de commencer par tester la muzzarella, soit la pizza porteña la plus classique : très riche en fromage, légère en sauce (quelle sauce ?) et dotée d’une pâte épaisse et moelleuse. Si vous êtes séduit, vous pourrez enchainer et goûter d’autres variétés.
Les sandwichs
Si le hamburger (hamburguesa) a conquis les estomacs des porteños, ces derniers restent de grands amateurs de sandwichs typiquement argentins.
Les plus fameux sont le choripán (garni d’une épaisse saucisse grillée – style « saucisse de Toulouse » – agrémentée d’une ou plusieurs sauces au choix), le lomito (garni d’une fine tranche de boeuf, de crudités et de mayonnaise et – si vous optez pour la version completo – de jambon, de fromage et d’œufs au plat… ça cale !), le milanesa (garni d’une escalope de veau panée et qui existe aussi en version completo) et le bondiola (garni de viande de porc).
Le plus souvent accompagnés de frites (papas fritas), ils peuvent vous être servis au restaurant, à table, sur une assiette. Vous les trouverez également dans des points de vente à emporter ou des food trucks, présents, notamment, à proximité des espaces verts de la ville.
Les cafés et desserts
Pour les becs sucrés, Buenos Aires offre une vaste sélection de pâtisseries et de desserts. Le dulce de leche (confiture de lait), à ne pas confondre avec le caramel (même s’ils font partie de la même famille), est omniprésent et agrémente de nombreuses douceurs locales (hypercaloriques) telles que la chocotorta ou les alfajores. Ces derniers garnissent les présentoirs des kioscos. Difficile de faire son choix parmi les dizaines de marques disponibles. Disons qu’Havanna (qui dispose de sa chaine de cafés-boutiques) et Cachafaz sont 2 valeurs sûres. Même si des outsiders surgissent régulièrement et ne déméritent pas : je pense, notamment, à Guolis.
Lieu idéal pour savourer une confiserie, les cafés historiques comme le Café de Los Angelitos, La Giralda ou El Gato Negro servent non seulement un café exquis, mais transportent aussi leurs clients dans une époque révolue grâce à leur ambiance nostalgique.
En raison de leur ancienneté, de leur architecture ou de leur importance locale (points de rencontre de musiciens, espaces de débats d’artistes et/ou politiciens, etc.), ils sont considérés comme « notables » et font officiellement partie du patrimoine culturel de la ville. À ce jour, le label « bares notables » a été attribué à une soixantaine d’établissements.
En tant que caféinomane (et matéinomane), El Gato Negro (Avenida Corrientes 1669) est mon lieu de pèlerinage favori. Ce temple du bon goût se distingue par l’impressionnante variété d’épices utilisées pour sublimer les breuvages. Le café à la cardamome est un délice :
Quotidien fascinant et dépaysant
Explorer Buenos Aires permet, quitte à me répéter, d’observer un quotidien débordant de vie et de contrastes. L’art de vivre des Argentines et des Argentins justifie, à lui seul, de visiter cette ville.
Une autre manière de voir la vie
Personnellement (car loin de moi l’idée de prendre mon cas pour une généralité), si je devais retenir une seule raison de découvrir Buenos Aires, en particulier, et l’Argentine, en général, elle tiendrait en ces quelques mots : les Argentines et les Argentins.
En effet, les habitants de ce pays sont, en général, bien plus ouverts à l’autre que le sont les Occidentaux en général.
J’écris « Occidentaux » (même si ce mot ne veut pas dire grand-chose) pour ne pas écrire « Français » ou « Européens ». En effet, un ami australien, Daniel, qui a décidé de s’installer à Córdoba, après avoir voyagé dans une cinquantaine de pays, partage cette opinion. Et il n’est pas le seul.
En Argentine, les gens sont, généralement, plus chaleureux, spontanés, accueillants, amicaux et passionnés que ce à quoi un Occidental est habitué. La distance (psychologique et physique) entre 2 personnes, y compris quand elles se connaissent guère, y est bien moindre. Se serrer la main est presque une hérésie en Argentine ! La bise (1 seule, sur la joue) et l’abrazo (accolade) sont les moyens les plus habituels de se saluer.
Fréquemment, les Argentines ou Argentins que vous croiserez engageront la conversation et s’intéresseront à vous comme si vous étiez le centre du monde (ou plus exactement de leur monde) pendant quelques instants. Pour un introverti dans mon genre, cette façon d’échanger avec l’autre a fait office de thérapie. Plus sérieusement, mon amour pour l’Argentine tient essentiellement à la manière dont les Argentines et Argentins conçoivent la relation à l’autre.
Des quartiers distinctifs
Chaque quartier de Buenos Aires a sa propre identité (et même ses propres identités, car la diversité caractéristique de la ville s’invite également dans plusieurs de ses barrios).
- Le Microcentro, centre historique et politique de la ville, comprend des sites et monuments architecturaux significatifs tels que la Plaza de Mayo, la Casa Rosada et la Catedral Metropolitana.
- La Boca, avec ses maisons colorées, son Caminito et son stade de football légendaire (La Bombonera, antre du Club Atletico Boca Juniors), attire les amateurs de sports et d’art.
- San Telmo offre une plongée dans l’histoire avec ses marchés antiques, ses rues pavées, ses bâtisses de style colonial et sa feria dominicale.
- Recoleta propose une atmosphère plus chic (pour ne pas dire bling-bling) avec des boutiques haut de gamme et son majestueux cimetière, dernier repos des figures célèbres de l’histoire du pays.
- Palermo est le poumon vert de Buenos Aires avec ses parcs (dont le Tres de Febrero) qui constituent des havres de paix au sein de la ville trépidante. Les bois de Palermo forment une sorte d’archipel qui abrite de vastes jardins, des lacs paisibles et même un planétarium.
Lorsqu’on croit avoir saisi l’essence de Buenos Aires, il suffit de découvrir un nouveau quartier pour que les certitudes fraichement acquises soient remises en question. Ces quartiers, qui sont autant de villes dans la ville, ont de quoi éveiller l’intérêt des voyageurs les plus blasés.
Avantages financiers pour les touristes
Buenos Aires est actuellement une destination financièrement attractive pour de nombreux visiteurs étrangers, à condition de savoir utiliser son argent en Argentine. J’écris bien « actuellement », car la situation évolue rapidement (en raison de l’instabilité économique du pays). En 2001 ou en 2013, par exemple, les achats courants étaient aussi coûteux qu’en France (sinon plus). Rien ne dit qu’il n’en ira pas ainsi de nouveau dans quelques mois ou années, si, par exemple, le projet de dollarisation porté par le nouveau président de la République se concrétise.
Un taux de change favorable
Le taux de change actuel entre de nombreuses devises fortes (telles que l’euro) et le peso argentin (ARS) rend les dépenses de voyage abordables. Cela est encore plus vrai si vous achetez des ARS au taux parallèle le plus avantageux, à savoir le taux blue. Cette situation fait que les touristes ayant des revenus en euros peuvent profiter de luxes tels que de bons repas, hébergements de qualité et souvenirs sans trop se préoccuper du budget.
Mais, attention, depuis la dévaluation de fin 2023, l’écart s’est resserré entre le taux officiel et le taux blue, tandis que l’inflation reste l’une des plus élevées au monde. Il importe donc de se tenir informé, régulièrement, pour éviter les mauvaises surprises. Ce site tâchera d’y contribuer modestement.
L’achat local
Les visiteurs peuvent aussi tirer parti de prix compétitifs pour des produits locaux authentiques. Que ce soit pour acheter du cuir de haute qualité ou des produits artisanaux. Les options abondent dans les magasins locaux, les centres commerciaux (tels que l’Abasto ou la Galeria Pacífico) et sur les marchés du dimanche comme celui de San Telmo.
Aux côtés de la boite d’alfajores, le maté (récipient et bombilla), peu encombrant, est un cadeau de voyage idéal. Même pour celui qui ne consomme pas cette infusion, le maté est un objet décoratif appréciable.
La diversité des matières et des ornements vous impressionnera : des âmes de collectionneurs sont probablement nées sur les rives du Río de la Plata ! Lorsque le bois, le métal, le verre ou les courges sont manipulés par des mains d’or, la frontière entre art et artisanat s’estompe.
Sécurité et confort
Le risque 0 n’existe pas. Nulle part. Et encore moins dans une grande métropole. Cela dit, Buenos Aires reste une destination globalement sûre pour les voyageurs avisés. Quelques précautions simples peuvent assurer une expérience plaisante, sans désagrément majeur.
Quelques conseils de sécurité
Il est recommandé de rester vigilant dans les zones touristiques très fréquentées et d’éviter certains quartiers la nuit (La Boca et Retiro, pour citer les plus centraux ou touristiques).
Garder ses affaires personnelles près de soi et éviter d’afficher des objets de valeur diminuent grandement les risques de vol à la tire, perpétrés par les motochorros et les pickpockets. Un conseil classique, certes, mais qui n’en demeure pas moins important dans une ville de la taille de Buenos Aires.
Personnellement, lorsque je réponds à ceux qui me demandent si Buenos Aires est dangereux, je conseille une vigilance particulière lors de la traversée piétonne des grandes intersections. Puis, étant donné l’augmentation exponentielle des cas de dengue à Buenos Aires en 2023-2024 (par rapport aux printemps et étés précédents), prendre quelques précautions (répulsifs, vêtements adaptés, etc.) contre les piqûres de moustique devient indispensable.
Un transport pratique
Aux antipodes du chaos (non dénué de charme) de La Paz en Bolivie (pour prendre un seul exemple), Buenos Aires offre un réseau de transport public efficace. Les bus urbains (colectivos) sont nombreux tandis que le métro (subte) facilite la navigation rapide entre les différents quartiers.
Il suffit de vous doter d’une carte SUBE (pouvant – sauf rupture temporaire de stock – être achetée à l’aéroport dans les kioscos OPEN 25 HS!) et la créditer pour pouvoir circuler sur ce réseau à un prix très avantageux (environ 50 centimes d’euro le trajet, pour vous donner un ordre général de grandeur).
Les taxis et VTC (remís ou applications telles qu’Uber, Cabify, Didi) ajoutent une couche supplémentaire de commodité pour ceux qui préfèrent éviter les transports publics, bondés aux heures de pointe.
En conclusion
Contrastes, à tous points de vue ! Tel est ce qui vient en tête lorsqu’on pense à Buenos Aires. Voilà pourquoi une halte (ne serait-ce que de 2 ou 3 jours) s’impose dans la capitale argentine.