Fermez les yeux et imaginez un lieu où la nature dévoile toute sa puissance et sa beauté… Bonne nouvelle, il existe et s’appelle les chutes d’Iguazú. Situées à la frontière entre l’Argentine et le Brésil, ces cascades incarnent parfaitement cette vision. Elles attirent chaque année des millions de touristes émerveillés par leur splendeur. Si vous venez de visiter Buenos Aires, il est temps d’y aller.
Que vous soyez amateur de nature, passionné de photographie ou simplement curieux de découvrir un site naturel spectaculaire (euphémisme !), ce guide vous fournira toutes les informations nécessaires pour organiser votre visite aux chutes d’Iguazú.
⏳ Temps de lecture 1 heure ⏳
1 h ! Oui et c’est logique, car ce guide est le plus complet que vous pourrez trouver en langue française sur le web. Si vous cherchez une information en particulier, le sommaire, inséré après les mots « Besoin d’explications complémentaires », vous permettra d’identifier les parties du guide où elle se trouve.
Pas le temps de tout lire ? Voici les infos à retenir :
- Visiter les chutes du côté argentin et du côté brésilien est vivement recommandé : les 2 expériences sont complémentaires.
- Il est préférable de prévoir 2 jours (1 en Argentine et 1 au Brésil).
- Puerto Iguazu (Argentine) et Foz do Iguaçu (Brésil) sont dotées d’infrastructure de qualité. Si vous avez prévu d’emprunter les transports en commun pour visiter les 2 côtés, il sera plus pratique de le faire depuis Puerto Iguazu.
- Dans ce guide, les prix en BRL (real brésilien) sont convertis en euro. Les prix en ARS ne le sont pas en raison de l’existence de plusieurs taux de change qui évoluent quotidiennement. Pour une conversion en temps réel, reportez-vous à notre calculatrice de taux de change en Argentine. Enfin, quelques prix d’activités extra sont exprimés en dollars américains (US $).
Besoin d’explications complémentaires ? Voici ce que propose cet article :
- Mon expérience personnelle : pourquoi je suis légitime pour parler des chutes d’Iguazu
- Les chutes d’Iguazú : faisons les présentations
- Carte des chutes d’Iguazu et de leurs environs
- Comment se rendre aux chutes d’Iguazú ?
- Quelle est la meilleure période pour visiter ?
- Explorer les chutes d’Iguazú
- Côté argentin, une expérience immersive
- Côté Brésilien, une vue panoramique
- Combien de temps prévoir pour visiter les chutes d’Iguazu ?
- Quel côté privilégier ? L’Argentin ou le Brésilien ?
- Conseils pratiques et astuces pour votre visite
- Où dormir ?
- Que voir et que faire à proximité des chutes d’Iguazu ?
- En conclusion
- Un mot sur l’auteur
Mon expérience personnelle : pourquoi je suis légitime pour parler des chutes d’Iguazu
Sur ce site internet, les articles ne sont pas écrits par des rédacteurs web malgaches payés au lance-pierre (alors qu’ils font un travail remarquable), puis jetés comme des kleenex par des agences ou des blogueurs croyant pouvoir les remplacer par ChatGPT (quelle erreur…).
Ici, les articles sont écrits par un être humain (Jérôme Dufaur, fondateur de ce site) ayant vécu en Argentine pendant plus de 3 ans et ayant eu la chance de visiter tous les sites touristiques les plus célèbres de ce pays.
Je n’aime pas parler de moi à la troisième personne (même si une place est à prendre depuis le décès d’Alain Deloin). Je veux juste dire qu’ici on sait de quoi on parle et on privilégie l’authenticité.
J’ai visité 2 fois les chutes d’Iguazu. Et, croyez-moi, j’ai très envie de donner raison à l’adage « jamais 2 sans 3 ».
En raison de cette familiarité, je me suis risqué à leur donner un surnom. Je les appelle « chutes des plaisirs syncrétiques », car les 5 sens sont sollicités, simultanément :
- Leurs couleurs arc-en-cielisées en mettent plein la vue (et le rouge de la terre éclabousse les chaussures).
- Leur musique surpasse allègrement n’importe quel bourdonnement rythmique.
Ce n’est pas pour rien qu’un Brésilien, Carlos Cezare, a eu la riche idée de créer une playlist afin de les visiter avec ses oreilles :
- Leurs douches ne manquent pas de vous toucher (et les Argentins ne pourront plus dire que les Français ne se lavent pas).
- Les parfums de la jungle qui les entoure vous enivrent.
- Les saveurs du nord de l’Argentine (et du sud du Brésil) ont un goût de « reviens-y ».
Pour éveiller pleinement ses sens, il faut accepter de laisser le cerveau au vestiaire et de faire place nette aux émotions. Pas si simple, mais j’espère que cet article vous y aidera.
Bien entendu, tout ne sera jamais parfait ni totalement actualisé sur ce site. À l’impossible nul n’est tenu ! Mais au moins, ici – contrairement à ce qu’on peut lire sur les résultats fournis par certains moteurs de recherche – on ne vous dira pas que vous pouvez aller sur l’Isla San Martín lors d’une visite des chutes du côté argentin. Tout simplement, parce qu’il n’est plus possible de le faire depuis des années…
Cela dit, tout commentaire ou courriel signalant des erreurs et/ou faisant des propositions d’améliorations sera accueilli chaleureusement.
Les chutes d’Iguazú : faisons les présentations
Les chutes d’Iguazú sont un ensemble de 275 cascades. Elles s’étendent sur 2,7 km et offrent des panoramas à couper le souffle. Leur hauteur peut atteindre 82 m.
Parmi les cascades les plus célèbres, on trouve la Gorge du Diable (Garganta del Diablo), une chute spectaculaire en forme de fer à cheval d’où émane, en permanence, une épaisse brume. En transperçant les fines goulettes projetées dans les airs, les rayons de soleil donnent naissance à des arcs-en-ciel. Plus que toute autre chute, la Gorge du Diable dégage une impression de toute-puissance.
Le débit moyen des chutes est de 1 800 m3 par seconde. Mais lors d’épisodes climatiques extrêmes, en 1982 et 1992, ce débit a atteint les 39 000 m3 par seconde !
Si je vous dis qu’Iguaçu veut dire « grandes eaux » en guarani, vous ne serez donc pas étonné.
À côté, les chutes du Niagara font pâle figure. Il faudra se rendre en Zambie ou au Zimbabwe pour trouver (presque) aussi spectaculaire : les chutes de Victoria qui s’étendent sur 1,7 km et peuvent atteindre un maximum de 108 m.
La renommée des chutes d’Iguazú doit aussi beaucoup à leur cadre naturel : la région les entourant est recouverte d’une dense forêt tropicale, riche en biodiversité. Cette végétation luxuriante abrite une faune et une flore variée. Sans vous assommer de chiffres, sachez que 2 000 espèces de plantes (dont 80 variétés d’arbres) et 418 espèces d’oiseaux sont répertoriées.
Un voyageur français en quête d’exotisme pourrait être déçu par son 1er contact avec Buenos Aires, qui (de prime abord) semble si européenne.
Sauf à être complètement blasé, il n’en sera rien à Iguazú et, plus généralement, dans la province de Misiones. Cette Argentine dans l’Argentine tranche radicalement avec la zone plus centrale du pays (et donc avec l’Europe), par ses paysages, son climat et sa population, car la culture guarani – nom désignant les populations autochtones y vivant depuis des siècles – y reste très prégnante.
Pourquoi des chutes à cet endroit de la planète ?
Après avoir parcouru plus de 1 300 km et avant de se jeter de plus de 80 m de haut (tout en y survivant, bel exploit !), la rivière Iguazú atteint une largeur de 1 500 m, éclaboussant îles et îlots. Puis, après les sauts vertigineux, elle débouche dans un profond canyon, qui la conduit jusqu’au fleuve Paraná. Ce phénomène naturel émeut autant qu’il intrigue.
Je n’oublie jamais les lecteurs qui se préparent assidûment à Questions pour un champion. Alors, voici quelques informations qui leur seront utiles dans la perspective d’un 4 à la suite. Je laisserai place à la légende, car la science manque parfois de poésie.
L’explication scientifique
L’existence des chutes d’Iguazu s’explique par l’histoire géologique de la région. La rivière Iguazu court sur une vaste plaine de basalte, une roche volcanique formée il y a environ 200 millions d’années lors d’éruptions massives. Ce basalte, particulièrement résistant à l’érosion, constitue le socle parfait pour ces cascades.
Cependant, c’est l’activité tectonique qui a façonné ce site unique. Des mouvements des plaques terrestres ont créé des fractures, des failles et des canyons dans le basalte, il y a environ 20 millions d’années. Ces fractures ont donné naissance au plateau du Paraná, d’où s’écoule la rivière Iguazu. Lorsque la rivière atteint une grande faille, l’eau chute soudainement, formant les célèbres cascades.
Le climat subtropical, avec ses pluies abondantes, joue également un rôle clé en alimentant la rivière et en intensifiant l’érosion des roches. Ce processus sculpte continuellement les gorges et renforce la puissance visuelle des chutes.
Ainsi, les chutes d’Iguazu résultent d’une interaction complexe entre volcanisme, tectonique, érosion et climat.
Avec ça, si vous ne scotchez pas Samuel Étienne…
La légende guarani
Il existe plusieurs versions de la légende et j’ignore quelle sera celle que l’on vous contera si vous décidez de faire une visite guidée des chutes. Je me contenterai de reprendre la plus célèbre.
Il y a très, très longtemps, Mboi, un énorme serpent, à l’appétit insatiable, habitait la rivière Iguazú. Pour que le monstre reste tranquille, chaque année, les Guaranis devaient sacrifier une belle jeune fille en la jetant dans la rivière. Pour cette cérémonie, toutes les tribus guaranis étaient invitées.
Un jour, un jeune cacique nommé Tarobá arriva à la tête de sa tribu et eut un coup de foudre pour Naipí, la jeune fille qui devait être sacrifiée cette année-là.
Il s’ouvrit de ses sentiments aux anciens dans l’espoir de sauver Naipí et de donner une chance à leur amour. Las, il ne parvint pas à les convaincre d’épargner sa bien-aimée ! Aimer est ce qu’il y a de plus beau, alors Tarobá se révolta. Il décida de s’enfuir avec elle, en canoë sur la rivière, la nuit précédant le sacrifice.
Mais Mboi, à l’instar d’Olivia Ruiz, n’aimait pas l’amour. Apprenant ce qui s’était passé, il se mit dans une immense colère et se lança aux trousses des 2 amants. Après les avoir rattrapés, il frappa le canoé de son immense queue et brisa le cours de la rivière. Ainsi, Mboi forma les chutes d’Iguazú, piégea Tarobá et Naipí, puis les sépara. Enfin, il transforma Tarobá en arbre, que l’on peut voir en haut des chutes, et la chevelure Naipí en cascades. Puis, Mboi plongea dans la Gorge du Diable. De là, il surveille que les amants ne soient plus jamais réunis.
Les jours de grand soleil, des arcs-en-ciel se forment et font la joie des photographes. Et surtout, surpassant les pouvoirs maléfiques de Mboi, ils créent un pont de l’amour que les amants peuvent emprunter pour se revoir :
Un site reconnu et protégé
En raison de sa haute biodiversité et de la présence des chutes d’Iguazu, la grande région appelée jungle du Paraná (selva paranense) fait l’objet d’une protection nationale et internationale.
Si la forêt est dominante, les différences dans les sols, le relief et le régime des eaux favorisent une grande variété d’environnements.
Dans les zones les plus élevées et plates du paysage apparaissent des forêts denses et hautes où poussent, notamment, des palmiers et des palo rosa (aspidosperma polyneuron), qui atteignent les 40 m. En revanche, dans les zones de pente ou le long des ruisseaux (comme sur la bande côtière de la rivière Iguazú supérieure), les forêts sont plus basses et ouvertes.
Ces différentes strates de forêt offrent plusieurs options d’habitat à la faune : le capucin brun (également appelé singe caí), le coati, le tapir, le fourmilier géant, l’ocelot, l’écureuil gris, le toucan, l’anhinga, le puma et le jaguar (dont on peut seulement espérer apercevoir les traces) sont quelques-uns des animaux les plus emblématiques.
Dans l’eau, les caïmans, les tortues et de nombreux poissons sont des présences habituelles.
1934 et 1939 : création des parcs nationaux
Plusieurs espèces animales et végétales étant menacées d’extinction (dont le puma et le palo rosa), les parcs nationaux ont pour délicate mission de protéger cet écosystème fragile tout en permettant aux visiteurs de profiter d’une immersion complète dans la nature.
Le Parque Nacional Iguazu a été créé le 9 octobre 1934 par la loi argentine 12 103. Sa superficie est de 67 620 hectares.
Son homologue brésilien, le Parque Nacional do Iguaçu, est né un peu plus tard, le 10 janvier 1939. S’étendant sur près de 170 000 hectares, il a été fondé par le décret-loi no 1 035 du président de la République, Getúlio Vargas.
Par la suite, pour faciliter la lecture ; je me contenterai d’écrire « parc argentin » (pour désigner le Parque Nacional Iguazu) et « parc brésilien » (pour faire référence au Parque Nacional do Iguaçu).
1984 et 1986 : inscription au patrimoine mondial de l’UNESCO
Les chutes d’Iguazu ont été inscrites au patrimoine mondial de l’UNESCO en raison de leur valeur universelle exceptionnelle. Ce statut, accordé au parc argentin en 1984 et au parc brésilien en 1986, confère une reconnaissance internationale à ce joyau naturel et garantit sa protection pour les générations futures.
L’UNESCO analyse régulièrement la situation (gouvernance, impacts des activités touristiques, plan de gestion, etc.), évalue les efforts de conservation mis en œuvre par les 2 pays et émet des recommandations. 13 rapports ont déjà été établis en ce qui concerne le parc argentin et 21 pour ce qui est de son homologue brésilien.
Cette reconnaissance encourage les programmes éducatifs et les initiatives locales qui sensibilisent les communautés environnantes et les visiteurs à l’importance de la conservation.
2011 : classement parmi les 7 nouvelles merveilles de la nature
Bien que tout classement de ce type soit éminemment subjectif, la fondation suisse New Seven Wonders Foundation a organisé une élection pour désigner les 7 nouvelles merveilles de la nature.
Le résultat a été révélé le 11 novembre 2011. Les chutes d’Iguazu en font partie, ce qui a encore renforcé la notoriété du site.
Les 6 autres lauréats sont l’Amazonie (Amérique du Sud), la baie de Ha Long (Vietnam), l’île de Jeju (Corée du Sud), l’île de Komodo (Indonésie), la montagne de la Table (Afrique du Sud), le parc national de la rivière souterraine de Puerto Princesa (Philippines).
Carte des chutes d’Iguazu et de leurs environs
Pour que vous puissiez, plus aisément, suivre les explications et localiser les lieux mentionnés dans ce guide, j’ai préparé une carte.
Y figurent :
- les 3 villes à proximité des chutes ;
- les aéroports et gares routières (terminaux de bus) ;
- les parcs (l’Argentin et le Brésilien) et les principales activités qu’ils proposent ;
- quelques sites d’intérêt dans la région (Hito Tres Fronteras, barrage d’Itaipu, etc.).
NB : les points verts sont situés au Brésil et les bleus en Argentine.
Comment se rendre aux chutes d’Iguazú ?
En raison de la situation géographique particulière des chutes d’Iguazú, au carrefour de 3 pays, il est possible de s’en rapprocher en prenant la direction de :
- Puerto Iguazú (54 675 habitants | recensement 2022) en Argentine
- Foz do Iguaçu (285 415 habitants | recensement 2022) au Brésil
- Ciudad del Este (325 800 habitants | recensement 2022) au Paraguay
En général, les villes frontalières sont particulières. Cuidad del Este l’est… tout particulièrement.
Son statut explique cela. Cuidad del Este est la 3e plus grosse zone franche du monde. Cette place commerciale est, notamment, attractive pour l’achat de produits technologiques à bas prix (en 2001, dans le bus, j’ai sympathisé avec un habitant de Buenos Aires qui avait fait spécialement le déplacement pour acheter un ordinateur).
Cela dit, des 3 villes, Ciudad del Este est la plus éloignée des chutes. Sauf si vous avez prévu de faire des emplettes et/ou d’ajouter le Paraguay à la liste des pays où vous avez posé les pieds, je vous déconseille donc d’y séjourner.
Reste à savoir si vous prendrez la direction de Puerto Iguazú ou de Foz do Iguaçu.
Depuis l’une ou l’autre, vous pourrez visiter les 2 parcs, celui situé côté Brésilien et celui situé côté Argentine (même si c’est un peu plus simple au départ de Puerto Iguazú – comme vous le constaterez en lisant la section : « Transports jusqu’à l’entrée des parcs nationaux »).
De plus, l’une et l’autre sont bien desservies (bus longue distance et avions) et dotées d’infrastructures touristiques de qualité, adaptées à tout type de budget.
Si vous privilégiez la voie aérienne, n’espérez pas arriver, sans escale, à Foz do Iguaçu depuis l’Argentine ou à Puerto Iguazú depuis le Brésil. Je m’explique :
- Aucun vol direct n’est proposé depuis l’Argentine vers l’aeroporto Internacional de Foz do Iguaçu/Cataratas (IGU) à Foz do Iguaçu.
- Aucun vol direct n’est proposé au départ du Brésil vers l’aeropuerto Internacional Cataratas del Iguazú Mayor D. Carlos Eduardo Krause (IGR) à Puerto Iguazú.
Je dirai donc que la meilleure option dépendra de votre itinéraire de voyage :
- Si vous voyagez en Argentine, allez à Puerto Iguazú.
- Si vous voyagez au Brésil, allez à Foz do Iguaçu.
Pour être un peu plus concret, je prendrai 2 exemples : voyages au départ de Buenos Aires et au départ de Rio de Janeiro.
De Buenos Aires à Puerto Iguazú
Vous pourrez rejoindre Puerto Iguazú depuis la capitale argentine :
- En avion : La façon la plus rapide et pratique. Les vols intérieurs relient Buenos Aires à l’aéroport de Puerto Iguazú (IGR) en environ 1 h 50 min.
3 compagnies assurent la liaison : Aerolineas Argentinas, Flybondi et Jetsmart.
Les 2 dernières sont des compagnies lowcost (sachant que Flybondi a la réputation d’accuser régulièrement des retards ; même si je n’ai jamais été confronté, je ne peux pas en dire autant de mes amis).
Prix : si vous vous y prenez à la dernière minute, qu’il reste des places et que vous n’êtes pas regardant sur les heures de départ et d’arrivée, un aller simple devrait coûter autour de 100 €. Vous pouvez diviser la facture par 2, si vous réservez vos billets avec le maximum d’anticipation.
Au moment d’acheter votre billet, soyez vigilant sur ce qui est inclus et ce qui ne l’est pas (notamment, en matière de bagages).
La compagnie Rio Uruguay assure des liaisons en bus entre l’aéroport et Puerto Iguazu.
- En bus : si vous avez du temps devant vous, le trajet en bus dure entre 17 h 30 et 18 h 30.
Prix : à la date de publication de ce guide (11 janvier 2025), les tarifs sur les plateformes de vente en ligne étaient compris entre 85 000 pesos argentins (ARS) et 155 000 en fonction de la compagnie et du niveau de confort souhaité.
Si vous ne pouvez pas réserver à l’avance, cette option est plus économique que l’avion, à condition d’acheter votre billet au guichet des compagnies (ce qui donne généralement droit à des réductions) et de le payer en espèces avec des ARS acquis au taux blue.
Les bus arrivent au terminal de Puerto Iguazu, situé au centre-ville.
De Rio de Janeiro à Foz do Iguaçu
- En avion : les vols intérieurs relient Rio de Janeiro à l’aéroport de Foz do Iguaçu (IGU) en 2 h 5 min à 2 h 15 min.
3 compagnies assurent la liaison : Latam, Azul et Gol.
Prix : une réservation de dernière minute vous coûtera environ 300 €. À condition d’anticiper la réservation au maximum, vous pourrez espérer diviser la facture par 3.
La ligne de bus 120 (celle-là même qui va jusqu’à l’entrée du parc brésilien) relie l’aéroport au terminal de transport urbain (TTU) de Foz do Iguaçu.
- En bus : le trajet dure de 25 à 29 h.
Prix : en fonction du niveau de confort, le coût est compris entre 300 et 500 BRL (BRL = real = monnaie brésilienne), soit entre 48 et 80 €.
Les bus arrivent à la Terminal rodoviária internacional (à ne pas confondre avec le TTU).
Transports jusqu’à l’entrée des parcs nationaux
Petit préambule : si vous êtes contraint de faire une visite express des chutes, sachez que les aéroports sont situés à proximité de l’entrée des parcs nationaux :
- L’aéroport de Foz do Iguaçu est à 7 min en voiture (taxi, VTC, etc.), et un peu plus en bus, de l’entrée du parc côté brésilien.
- L’aéroport de Puerto Iguazú est à 15 min en voiture de l’entrée du parc côté argentin.
Si vous avez choisi l’avion et que vous êtes impatient de découvrir les chutes d’Iguazu, il est donc possible d’y aller immédiatement (si votre heure d’atterrissage correspond aux horaires d’ouverture des parcs, bien entendu). De plus, les parcs sont dotés de casiers ou de consignes (payants) où vous pourrez déposer vos affaires.
Toutefois, la plupart d’entre vous iront jeter l’ancre et se délester de leurs bagages à Puerto Iguazú ou à Foz do Iguaçu. Puis, une fois sur place, vous irez visiter les chutes par vos propres moyens.
Dans des villes touristiques d’une aussi grande taille, les taxis et VTC abondent. Le tarif dépendra de la distance entre votre hébergement et votre destination.
Pour info : Uber fonctionne du côté brésilien (32 BRL minimum, un peu plus de 5 €, dans une voiture de 4 places pour 1 aller simple du centre de Foz do Iguaçu au parc brésilien, contre 5 BRL par personne, 0,80 €, en prenant le bus), mais pas du côté argentin.
En cas de location de voiture, sachez que des stationnements (payants) sont disponibles à l’entrée des 2 parcs. Si vous traversez la frontière, il vaudra mieux partir tôt le matin pour réduire au maximum le temps d’attente au niveau des contrôles.
Par la suite, je me concentrerai sur les bus urbains, soit le moyen de transport le plus économique. Je fournirai des indications en fonction de votre point de départ et du côté que vous allez visiter.
Depuis Puerto Iguazú vers le côté argentin des chutes
La gare routière (terminal) de Puerto Iguazú se trouve au centre-ville, à l’intersection de l’Avenida Misiones et de l’Avenida Córdoba :
2 entreprises desservent l’entrée du parc argentin :
- Río Uruguay
- Cruzero del Norte
Les billets s’achètent directement aux guichets des compagnies dans la gare routière ou en montant dans le bus. Aucune carte spéciale (du type tarjeta SUBE) n’est nécessaire.
Il est possible d’acheter un aller ou un aller-retour, au guichet, la veille ou le jour même. Aucun horaire n’est associé à l’achat (tant pour l’aller que pour le retour) : à partir du moment où vous détenez un billet, vous pouvez prendre le bus qui vous convient le mieux.
Des bus partent tous les jours, toutes les 15 à 20 min, à partir de 7 h.
La durée du trajet jusqu’à l’entrée du parc est de 35 min environ.
Avec Rio Uruguay, compagnie proposant la plus grande fréquence, l’aller-retour coûte 11 000 ARS.
Depuis Puerto Iguazú vers le côté brésilien des chutes
Dans ce cas – contrairement à ce qu’on peut lire parfois sur internet –, il n’est pas nécessaire de prendre un 1er bus de Puerto Iguazú à Foz do Iguaçu, puis un 2e bus de Foz do Iguaçu à l’entrée du parc brésilien.
En effet, depuis la gare routière de Puerto Iguazú, la compagnie Río Uruguay relie directement les chutes du côté brésilien.
Certes, sur le chemin, le bus franchira la frontière et il faudra accomplir quelques formalités d’immigration. Mais ces formalités sont très simples : pour les compagnies de bus et les douaniers, c’est la routine. Pour un touriste français, le passeport suffit (la version physique et non une copie numérique) et aucun visa n’est requis.
Des bus partent tous les jours, toutes les 30 min environ.
La durée du trajet jusqu’à l’entrée du parc est de 45 min environ.
Le prix est 12 000 ARS l’aller-retour.
Depuis Foz do Iguaçu vers le côté brésilien des chutes
Il faut se rendre au terminal de transport urbain (TTU), situé Avenida Juscelino Kubitschek 1385 :
De là, il faut prendre un bus de la ligne 120.
La fréquence varie selon les jours et le moment de la journée, mais pour simplifier vous pouvez considérer qu’un départ a lieu toutes les 30 min.
Le service débute dès 5 h du matin, et ce tous les jours.
La durée du trajet jusqu’à l’entrée du parc est de 40 à 45 min.
Le billet (aller simple) coûte 5 BRL (0,80 €). Il est payé directement au conducteur, en espèces.
Depuis Foz do Iguaçu vers le côté argentin des chutes
C’est là que les choses se compliquent, car il n’existe aucun trajet direct en bus urbain de Foz do Iguaçu au parc argentin.
Par conséquent, il faut prendre un premier bus de Foz do Iguaçu à Puerto Iguazú, puis une fois arrivé à Puerto Iguazú, prendre un deuxième bus pour aller aux chutes.
Des bus en direction de l’Argentine passent par le TTU toutes les 40 min en moyenne. Le trajet jusqu’à Puerto Iguazú peut prendre 1 h et coûte en moyenne 20 BRL (3,2 €).
Une fois arrivé au terminal de Puerto Iguazú, il faudra alors prendre (comme indiqué précédemment) un bus de Rio Uruguay ou de Crucero del Norte en direction du parc argentin.
Cela est relativement fastidieux et vous fera perdre du temps, surtout si vous voulez arriver à temps pour l’ouverture du par cet/ou si vous souhaitez visiter les 2 parcs dans la même journée.
Si vous voulez aller du côté argentin des chutes sans passer par Puerto Iguazú, il faudra opter pour d’autres options de transport collectif (du type « van touristique ») ou particulier (taxi, VTC), plus coûteuses.
Quelle est la meilleure période pour visiter ?
En principe, les parcs (tant du côté argentin que du côté brésilien) sont ouverts toute l’année, 356 j sur 365, qu’il pleuve, qu’il vente, qu’il orage ou qu’il neige (cette dernière éventualité étant improbable).
Si les chutes sont majestueuses, quelle que soit la date, quelques critères méritent d’être pris en compte pour planifier votre visite :
- les prévisions météorologiques, à consulter en temps réel sur le site du Servicio Meteorológico Nacional. Si vous êtes flexible, autant profiter d’une journée ensoleillée.
- l’affluence touristique. 1,4 million de visiteurs côté argentin et 1,8 million côté brésilien ont été accueillis en 2024. Les pics de fréquentation sont enregistrés de décembre à février (grandes vacances en Amérique du Sud), lors des week-ends prolongés (fines de semana largos) et en juillet (vacances d’hiver).
- les variations saisonnières des températures. Le climat est subtropical humide, avec des températures comprises entre 12 °C et 32 °C. Décembre à mars (été austral) sont les mois les plus chauds tandis qu’avril à août (hiver austral) sont les plus frais
- les variations du débit d’eau, qui est le plus élevé au cours de l’été austral.
Au final, la meilleure période pour visiter les chutes d’Iguazú dépendra de vos préférences :
- De décembre à mars (été austral) : la saison des pluies offre des cascades particulièrement impressionnantes grâce au débit d’eau élevé. Cependant, l’humidité et la chaleur peuvent être intenses. Enfin, cette période étant la plus prisée, avec une affluence touristique élevée en janvier et février, il sera prudent d’acheter les entrées à l’avance, sur les sites internet des parcs, surtout si vous voulez éviter les foules et les queues à l’entrée.
- De mai à août (hiver austral) : le climat est plus sec et agréable pour marcher, mais certaines cascades peuvent avoir un débit réduit.
- De septembre à novembre : la période est idéale pour profiter d’un bon équilibre entre climat tempéré et débit d’eau généreux. Le site est, en général, moins fréquenté qu’en haute saison.
Explorer les chutes d’Iguazú
275 cascades, mais aussi 240 000 hectares : le site naturel protégé par l’UNESCO est immense. Avec une telle superficie, les activités à faire aux chutes et dans les environs sont nombreuses.
Certaines activités sont comprises dans le prix du billet d’entrée tandis que d’autres requièrent de mettre une deuxième (ou une troisième ou une énième) fois la main au portefeuille. Rassurez-vous, il y a de quoi faire (et bien faire) en se contentant sur ce qui est inclus dans le tarif incompressible.
Côté argentin, une expérience immersive
80 % des 275 cascades sont situées en Argentine. Dès lors, grâce à un réseau de sentiers et de passerelles, il est possible de s’approcher au plus près des cascades. Le côté argentin permet une immersion totale.
Infos pratiques essentielles
Horaires
Le parc argentin est ouvert tous les jours de 8 h à 18 h. Attention, l’accès est impossible après 16 h (mais ce n’est pas plus mal, car 2 h ne suffisent pas pour en profiter pleinement).
Prix
45 000 ARS pour un touriste étranger | Gratuit pour les moins de 6 ans | Gratuit pour les personnes handicapées (à condition de présenter un justificatif émis par l’autorité compétente de son pays de résidence).
7 000 ARS pour un étudiant (quelle que soit sa nationalité, à condition de pouvoir justifier de sa qualité d’étudiant)
Si vous revenez au parc le lendemain (par exemple, le mardi 14 janvier 2025), vous avez droit à 50 % de réduction en présentant le ticket acheté la veille (par exemple, le lundi 13 janvier 2025).
Attention : le parc argentin et le parc brésilien sont totalement séparés. Ils fonctionnent indépendamment l’un de l’autre. Autrement dit, n’espérez pas aller visiter le parc argentin le 13 janvier 2025, puis bénéficier de 50 % de réduction sur l’entrée au parc brésilien le 14 janvier 2025 : cela ne fonctionnera pas.
La réduction de 50 % sur le prix d’entrée le 2e jour (en cas de visites sur 2 jours consécutifs) ne vaut que pour le parc argentin.
Vu que les billets d’entrée ne sont pas nominatifs, cette situation a, sans surprise, développé un marché noir. Sur les forums (Facebook, par exemple), les touristes n’ayant pas l’intention de revenir au parc le lendemain vendent les billets du jour à moitié prix. Ainsi, l’acheteur aura une entrée à 22 500 ARS et le vendeur aura, au final, payé son entrée 22 500 ARS.
Moyens de paiement
Vous pouvez acheter votre entrée sur le site internet du parc national OU l’acheter le jour même à l’entrée du parc.
Les 2 solutions ont des avantages et des inconvénients.
L’achat en ligne a pour principal intérêt d’éviter de faire la queue à l’entrée du parc. En revanche, vous serez contraint de payer par carte bancaire et donc vous ne pourrez pas bénéficier du taux de change blue. Si vous retenez cette option, sachez qu’il faudra choisir la date de visite. Personne n’étant à l’abri de devoir annuler, n’anticipez pas trop (réservez la veille de votre visite, par exemple).
L’achat à l’entrée du parc, pour sa part, permet de faire des économies à condition de payer en pesos argentins acquis au taux blue. Cependant, il faudra faire la queue. Arriver à l’ouverture du parc permet de limiter le temps d’attente.
Accessibilité
Le train écologique, les passerelles du circuit supérieur et celles conduisant au mirador de la Garganta del Diablo sont accessibles aux personnes à mobilité réduite.
En revanche, le circuit inférieur comporte des escaliers.
Plan du parc
Site internet du parc
iguazuargentina.com (en anglais, en espagnol et en portugais)
Activités incluses dans le prix d’entrée au parc
Le parc argentin propose plusieurs chemins de randonnée bien aménagés pour voir les chutes sous différents angles et explorer la jungle.
Voici une description détaillée des activités et circuits accessibles sans coût additionnel, une fois entré dans le parc.
Vous pouvez les effectuer librement, en tout ou en partie, même plusieurs fois dans la journée si vous le souhaitez.
Visite du centre d’Interprétation Yvyrá Reta
Baptisé Yvyrá Reta, qui signifie en guarani « pays des arbres », ce centre comprend 2 salles d’exposition thématiques : l’une sur la nature et l’autre sur les activités humaines dans la région.
La première aide à découvrir et comprendre la diversité des plantes et animaux qui vivent dans la région protégée par le parc.
La seconde met en valeur les cultures qui habitent la région à l’aide d’objets d’illustrations et de photographie.
Cette visite, pédagogique et introductive, dure environ 20 min.
Tren ecológico
Pour diminuer l’impact écologique tout en facilitant l’accès aux différents secteurs du parc (notamment, la Garganta del Diablo, éloignée de l’entrée), un train a été construit pour transporter les visiteurs. Il fonctionne à l’électricité ou au gaz GPL pour assurer la plus faible empreinte carbone et la réduction des nuisances sonores.
Les véhicules (collectifs ou particuliers) sont autorisés à se garer à l’extérieur du parc, dans un secteur éloigné des chutes et des zones de plus grande biodiversité. Après être entré dans le parc, il faut se déplacer à pied ou en empruntant le train écologique.
Le train dessert 3 stations :
- La Estación Central se trouve à proximité de l’entrée et des guichets.
- La Estación Cataratas est le point de départ des circuits inférieur et supérieur. À proximité de la station, très bien signalés, se trouvent les passerelles marquant le début de ces 2 promenades. Cette station dispose également de toilettes et de petits commerces.
- La Estación Garganta. Terminus du train et départ de la passerelle qui conduit au mirador de la Garganta del Diablo. À la station, le train change de direction et entreprend le retour.
Un train passe à chaque station toutes les 30 min environ.
Les wagons sont ouverts et permettent d’observer la flore et la faune. Si vous avez de la chance (à l’instar de votre serviteur), vous serez époustouflé par la concentration de papillons jaunes, tatoués de jolis dessins noirs, sur le chemin conduisant à la Estación Garganta.
Sendero Verde
Ce court sentier pédestre (650 m), plat, ombragé et sans difficulté, permet de rejoindre l’accès aux circuits inférieur et supérieur en passant par la forêt.
Évidemment vous pouvez prendre le petit train de la Estación Central (proche de l’entrée du parc) à la Estación Cataratas.
Mais, sauf si vous avez des difficultés de mobilité, ce serait bien dommage.
En effet, le sentier vert donne l’opportunité de se connecter immédiatement avec l’environnement naturel. En passant par la jungle, vous pourrez observer des espèces végétales autochtones ainsi que des singes, des toucans et des coatis. Ces derniers s’approchent très près des visiteurs et, pour leur bien, il est formellement interdit de les alimenter (ce qui n’est pas toujours respecté, loin de là !).
Quitte à me répéter : si les chutes sont aussi sublimes, c’est aussi en raison de leur majestueux écrin de verdure.
Alors, autant se mettre dans l’ambiance. Sans attendre.
Durée du trajet : 10 min environ (sans inclure les pauses photo et les tentatives de communication avec les coatis ou les toucans).
Circuito Inferior
Cette balade de 1 400 m à travers la jungle présente 2 intérêts majeurs :
- Elle offre les meilleurs panoramas sur les chutes, en tout cas si vous vous contentez de visiter le parc argentin.
- Elle permet de s’approcher suffisamment (pour ne pas dire intimement) des chutes et ainsi sentir la brume rafraîchissante des cascades (euphémisme pour dire que vous finirez mouillé voire trempé jusqu’aux os).
D’une durée de 1 h 30 min environ (en prenant son temps, mais vous êtes là pour ça, je l’espère), cette promenade s’effectue 90 % du temps sur des passerelles qui se fendent un passage à travers la végétation pour vous mener aux pieds des cascades :
Les 10 % restant sont des escaliers qui limitent donc l’accessibilité de ce circuit.
Plusieurs miradors et zones de repos se situent à proximité des chutes. Toutes les chutes ont leur petit nom. Les plus renommées du circuit inférieur sont les Saltos Lanusse, Alvar Nuñez, Dos Hermanas et Bossetti.
Le Salto Dos Hermanas (les 2 sœurs), par exemple, doit son nom au fait que 2 cascades très similaires se déversent dans une piscine naturelle :
Le Salto Bossetti se caractérise par un manteau d’eau abondant, qui se déploie à côté d’un belvédère. Douche garantie ! Sans compter le concours de photographie de tee-shirt mouillé :
Mais, il y a un mais… le mirador du Salto Bossetti est pour l’instant inaccessible. L’administration du parc indique qu’en raison de problèmes d’éboulement, pour garantir la sécurité des visiteurs, l’approche de la cascade Bossetti tout comme l’accès à l’île San Martín sont fermés, et ce pour une durée indéterminée.
Espérons que la situation change rapidement, mais cela semble mal parti…
Même si la douche offerte par le Salto Bossetti est un incontournable du parc, en son absence, le site a tout de même suffisamment à offrir pour ne pas se noyer dans des flots de frustration.
Circuito Superior
Ce sentier long d’environ 1 800 m, totalement accessible par les personnes à mobilité réduite, offre une vue aérienne sur les chutes, qui stimulera les amateurs de photographie !
L’emprunter est le meilleur moyen de prendre conscience du débit des cascades.
Le parcours conduit à passer au-dessus, entre autres, des Saltos Dos Hermanas, Ramirez, Bossetti, Eve et Adam ou encore Mbigua.
Le circuit s’achève par un mirador surplombant le Salto San Martín, la 2e plus grande cascade du parc.
Le parcours dure environ 1 h 30 min.
Garganta del Diablo
Le train écologique ou un sentier (2,3 km et 30 à 40 min de marche) vous conduisent à un chemin de passerelles construit sur le lit de la rivière Iguazu.
Ce chemin, d’une longueur de 1,1 km, est le plus célèbre du parc. Il mène jusqu’au mirador de la Garganta del Diablo (Gorge du Diable), situé au-dessus de cette chute monumentale.
Ce point de vue offre une expérience immersive saisissante. Le vacarme tonitruant de l’eau qui chute avec une telle force laisse souvent les visiteurs sans voix (mais ne les laisse pas secs, soyez prévenus !). Au milieu de cette brume indéchiffrable, impossible de voir le fond où se cacherait, selon la légende guarani, le redoutable serpent Mboi.
Pourtant il doit bien y être, conservant une capacité de nuisance intacte. Pour preuve : les crues d’octobre 2023 ont emporté 90 % des passerelles ainsi que le mirador. Après 9 mois de fermeture et d’importants travaux de réparation, la Gorge du diable est redevenue accessible le 16 juillet 2024.
Blague à part, voici un conseil d’expérience : si vous voulez accéder à la Gorge du diable avant l’affluence touristique, arrivez au parc dès l’ouverture et dirigez-vous immédiatement vers le site à pied. Vous y arriverez avant le premier train écologique et pourrez profiter du spectacle en petit comité.
Sendero Macuco
Jugé dispensable par ceux qui sont pressés et veulent être rassasiés au plus vite par les chutes, le sentier piétonnier Macuco (du nom d’une espèce d’oiseau ressemblant à la perdrix) est pourtant une excellente option pour découvrir la forêt et ses habitants.
Au programme : le silence, l’air pur, la variété de papillons, les dizaines d’espèces d’oiseaux qui se déploient dans leurs couleurs et leurs sons, mais aussi les mammifères typiques habitants de ce sentier, comme les capucins bruns, des singes au visage très expressif qui vivent dans les cimes des arbres.
Si vous manquez de temps, pourquoi ne pas parcourir simplement la moitié de ce sentier ?
Très bien signalisé, ombragé, ce sentier autoguidé commence près de la Estación Central et se parcourt facilement.
D’une longueur de 7 km (3,5 km aller et 3,5 km retour), pour une durée de 3 h (en prenant son temps), il conduit à la chute Arrechea. Cette cascade de 23 m de haut, qui doit son nom à un affluent de la rivière Iguazú, forme une piscine naturelle d’eau plus ou moins transparente.
Même si c’est interdit, les aventureux y font généralement trempette.
Une brochure spécifique est disponible au centre d’accueil des visiteurs (centro de visitantes). Elle vous aidera à identifier les principales espèces végétales ainsi que les traces laissées par les animaux.
Moins vous ferez de bruit, plus vous pourrez entendre les sons de la forêt et espérer voir des animaux. Mais n’espérez pas faire la rencontre d’un jaguar… Il faut rêver (plus que jamais), sans pour autant se bercer d’illusions.
Ouvert, en principe, de 8 h à 15 h, le Sendero Macuco peut être fermé en raison des conditions climatiques.
Contact avec les communautés locales
La zone entourant le parc national est actuellement habitée par plusieurs groupes de Guaranis, qui constituent l’une des populations originaires ayant la plus grande présence territoriale en Amérique du Sud. Le guarani est d’ailleurs une langue officielle au Paraguay.
Dans la zone des services aux visiteurs, près de la Estación Central, la foire artisanale de Yhary donne un aperçu de la culture de ce peuple.
Activités extra (non incluses dans le prix d’entrée au parc)
Les personnes ayant tendance à voir le verre à moitié vide (et je reconnais être souvent tenté de tomber dans ce travers) noteront que les parcs (tant du côté argentin que du côté brésilien) ont quelques airs de Disneyland. Pour le meilleur et pour le pire.
D’une part, le petit train – répondant incontestablement à un besoin réel – participe de cette atmosphère. D’autre part, les activités payantes proposées aux touristes renforcent cette impression. On peut se demander dans quelle mesure les excursions en bateau motorisé ou les tours de manège en hélicoptère sont réellement compatibles avec un site où la nature est censée être reine. Mais laissons l’UNESCO et les populations locales trancher cette question…
Cela dit, si vous avez du temps et de l’argent, vous aurez l’embarras du choix. En effet, depuis ma première visite en 2001, l’offre tend à s’élargir et à s’adapter à encore plus de profils de voyageurs.
Excursions nautiques
L’entreprise Iguazu jungle propose 3 types d’excursion ayant pour point commun la navigation sur les eaux de la rivière Iguazu.
Gran Aventura
Probablement, l’activité extra la plus célèbre : les visiteurs empruntant les circuits inférieur et supérieur du parc ne peuvent pas manquer les bateaux motorisés qui s’élancent vers les rapides pour finir au plus près des chutes.
Explorer la forêt et vivre les chutes, telle est la promesse d’Iguazu Jungle avec cette activité en 2 temps.
Tout d’abord, à bord d’un 4×4, les participants parcourent les 5,5 km du sentier Yacaratiá. Un guide bilingue fournit des explications afin de mieux comprendre les paysages et la biodiversité.
Ensuite, les participants embarquent dans un bateau motorisé, qui remonte le cours de la rivière et les emmène au pied d’une des chutes les plus impressionnantes : le Salto San Martín. Si vous y avez échappé jusque-là, voici venu le temps du baptême sous l’eau des chutes.
L’excursion dure environ 2 h. Le bureau central d’Iguazu Jungle, près du Centro de Visitantes, est le point de départ et d’arrivée.
Des sacs plastiques sont fournis par Iguazu Jungle pour protéger ses effets personnels. En revanche, les participants doivent apporter leurs imperméables et d’éventuels vêtements de rechange.
Prix : 75 000 ARS (entrée au parc non incluse) | 20 % de réduction pour les mineurs âgés de 12 à 16 ans et les retraités | Les enfants plus jeunes n’ont pas le droit d’y participer.
La réservation sur le site d’Iguazu Jungle est conseillée et peut se faire jusqu’à 30 jours à l’avance.
Attention : cette activité à sensation forte, et avec 300 m d’escaliers, n’est pas accessible à tous. La liste des personnes souffrant de limitations permanentes ou temporaires et ne pouvant pas réaliser l’excursion est longue (handicap moteur et/ou mobilité réduite, handicap viscéral, non-voyant, handicap auditif et/ou de la parole, etc.) Alors si vous envisagez de réserver sur le site d’Iguazu Jungle, veillez à bien consulter les mesures de sécurité et les restrictions.
Paseo Ecológico
Une expérience bien différente de la première, nettement plus calme et familiale, ouverte à tout public.
Au départ de la Estación Garganta, Iguazu Jungle propose une balade en bateau gonflable en compagnie d’un guide-rameur, sur les eaux calmes et peu profondes de la partie supérieure de la rivière Iguazu. Le guide cherche à entrer dans la forêt pour un contact direct avec la nature. L’utilisation d’un bateau sans moteur augmente les chances d’observer la faune.
L’excursion dure 30 minutes.
Prix : 27 000 ARS (entrée au parc non incluse) | 20 % de réduction pour les mineurs âgés de 7 à 16 ans et les retraités | Gratuits pour les enfants âgés de 6 ans non révolus
Les places s’achètent le jour même. Pas de réservation possible, car la faisabilité du Paseo Ecológico dépend du débit et du niveau de la rivière.
Travesía Iguazú
Cette excursion, accessible à tout public (sauf les femmes enceintes et les personnes à mobilité réduite), débute comme Gran Aventura : au départ du bureau central d’Iguazu Jungle, le parcours, agrémenté d’explications de guides bilingues sur les caractéristiques de la forêt, suit le sentier Yacaratiá.
Ensuite, les participants monteront à bord d’embarcations. Sous la conduite de guides bilingues, ils suivront le cours de la rivière Iguazú, pendant 18 km, jusqu’à sa confluence avec le fleuve Paraná.
La promenade, sous réserve des conditions de navigabilité, débute à 16 h et dure 2 h. Elle se termine à Puerto Iguazú. C’est donc une manière originale de revenir à votre point de départ (à condition que Puerto Iguazú ait été votre point de départ !).
À éviter (cela va de soi) si vous êtes venu en voiture et que vous l’avez garée sur le parking du parc.
Prix : 35 000 ARS (entrée au parc non incluse) | 20 % de réduction pour les mineurs âgés de 7 à 16 ans et les retraités | Gratuits pour les enfants âgés de 6 ans non révolus
Comme le Paseo Ecológico, la faisabilité de Travesía Iguazú dépend du débit et du niveau de la rivière. Les places s’achètent donc le jour de la visite.
Paseo de Luna Llena
À première vue, si l’on excepte la compagnie d’un guide bilingue (anglais-espagnol), rien de plus que ce à quoi vous avez droit en payant l’entrée du parc.
En effet, il s’agit de prendre le train écologique jusqu’à la Estación Garganta, puis d’emprunter les passerelles qui conduisent au mirador de la Gorge du Diable.
Pourtant, il existe une différence notable : la promenade se réalise à la lumière de la lune. J’écrivais, lorsque je parlais de mon expérience, que la visite des chutes sollicite les 5 sens simultanément.
Avec ce parcours, réalisé alors que le parc est fermé au grand public, la vue et l’ouïe sont tout particulièrement à la fête. Le silence de la nuit est l’occasion de mieux entendre le murmure de la forêt, les discussions de ses habitants (à 2 ailes et à plusieurs pattes), puis le rugissement de la Gorge du Diable. Le manteau argenté de la Gorge du diable, en raison du reflet naturel de la pleine lune, flatte la rétine.
Cette activité est accessible 5 nuits par mois, les jours de pleine lune. À chaque fois, 3 créneaux sont proposés :
- 19 h 45
- 20 h 30
- 21 h 15
Durée : 2 h 30 min
Attention : cette activité est, bien évidemment, suspendue en cas de pluie.
Prix (c’est là que ça fait mal) :
- 90 000 ARS (ou 100 US $ si vous payez votre réservation via PayPal)
- 45 000 ARS (ou 50 US $ par PayPal) pour les 6 à 12 ans
- Gratuit pour les moins de 6 ans
À ce prix-là, l’entrée au parc est incluse (mais vous n’aurez pas la réduction de 50 % si vous voulez revenir le lendemain).
Les jours où est organisé le « Paseo de Luna Llena », la compagnie Rio Uruguay adapte ses horaires de bus afin de pouvoir faire l’aller-retour en bus depuis Puerto Iguazú :
Tours en vélo
L’entreprise Iguazu Bike Tours s’est fait une spécialité de proposer des tours à VTT tant du côté argentin que du côté brésilien.
En Argentine, sa principale excursion, appelée Camino del Yaguareté, consiste à s’aventurer sur 10 km dans des chemins à l’intérieur du parc (sachant qu’il n’est pas nécessaire de payer l’entrée).
Durée : 3 h 30 min au total (temps de transfert depuis l’hôtel inclus). Le temps à bicyclette sur les sentiers est estimé à 2 h 30 min.
Prix : 120 US $ (VTT, casque, gants et transfert inclus).
Côté Brésilien, une vue panoramique
Infos pratiques essentielles
Horaires
L’accès au parc brésilien est ouvert tous les jours de 8 h à 16 h. Mais, une fois à l’intérieur, il est possible de rester jusqu’à 17 h 30.
Prix
117 BRL (19 €), pour un touriste étranger (hors Mercosur) | Gratuit jusqu’à 6 ans
Pas de tarif spécifique pour les étudiants ou les personnes handicapées.
Il existe des passeports 2 jours (40 % de réduction sur le 2e jour) et 3 jours (50 % de réduction sur le 2e et le 3e jour). Ces réductions ne sont valables que pour le parc brésilien. Les passeports s’achètent exclusivement sur le site internet du parc et sont nominatifs. À ma connaissance, contrairement à ce qui prévaut du côté argentin, ces passeports n’ont pas donné naissance à un marché noir côté brésilien.
Moyens de paiement
Comme pour le parc argentin, vous pouvez acheter les entrées en ligne ou sur place.
Si vous retenez cette 2e option, 2 possibilités s’offrent à vous :
- Les automates, en libre-service, qui acceptent les cartes bancaires.
- Les guichets du centre d’accueil des visiteurs (centro do visitantes) où il est possible de payer en espèces (BRL, ARS, €, US € et guaraní – unité monétaire du Paraguay – sont acceptés).
Accessibilité
Le circuit phare (Trilha das Cataratas) comprend des escaliers et n’est donc pas accessible en son entièreté par des personnes à mobilité réduite.
Si vous êtes dans ce cas, prenez le bus à l’entrée du parc et descendez au dernier arrêt : Porto Canoas. Une fois là-bas, le mirador et l’ascenseur panoramique (pour atteindre une passerelle) de l’Espaço Naipí seront aisément accessibles.
Plan du parc
Site internet du parc
cataratasdoiguacu.com.br (en anglais, en espagnol et en portugais)
Activités incluses dans le prix d’entrée au parc
Lors de la visite du parc brésilien, vous aurez l’opportunité d’observer l’ampleur des chutes depuis plusieurs passerelles et points de vue, généralement à une certaine distance.
Il est aussi possible de découvrir la forêt et la rivière Iguazu en empruntant des sentiers, à pied ou à vélo.
En raison de la grande étendue du parc, un bus (inclus dans le prix d’entrée) parcourt les 12 km entre l’entrée et Porto Canoas, son terminus, situé au plus près de la Garganta del Diablo.
Ce bus marque plusieurs arrêts qui desservent les principales activités (incluses et extra) proposées à l’intérieur du parc.
Voici les activités incluses dans le prix d’entrée.
Trilha das Cataratas
Ce n’est pas le 1er arrêt du bus, mais c’est là qu’il faudra descendre si vous voulez effectuer l’activité la plus prisée du côté brésilien.
Ce parcours de 1,2 km débute par un sentier dans la forêt.
Puis, il se poursuit par des passerelles et conduit au mirador de la Garganta del Diablo.
Si du côté argentin, vous pouvez observer la plus impressionnante des chutes du dessus, ici vous la voyez d’en bas. Cette expérience où vous sentirez la force de cette masse d’eau qui tombe continuellement n’a rien à envier à celle proposée de l’autre côté de la frontière. C’est le plus bel exemple de la complémentarité des 2 visites :
La balade ne présente pas de difficulté particulière, si ce n’est la présence de marches et d’un sol mouillé propice aux glissades :
Avant d’atteindre le bouquet final, le chemin comporte différents belvédères et zones de repos, mais aussi des toilettes et buvettes.
À la fin, au niveau de l’Espaço Naipí, un ascenseur panoramique conduit à un balcon supérieur qui offre de nouvelles perspectives sur les chutes.
À quelques mètres de là se trouve Porto Canoas, une zone de détente, avec vue sur les chutes, d’où repartent les bus qui vous ramènent à l’entrée.
Durée : 2 h en moyenne.
Sentiers à travers la jungle
À l’instar du Sendero Macuco du côté argentin, le parc brésilien a créé plusieurs sentiers dont l’objectif essentiel n’est pas la découverte des chutes. Leur but est de familiariser le public avec la jungle, sa faune et sa flore, sa beauté, mais aussi sa fragilité.
Leur intérêt majeur étant exactement le même que celui du Sendero Macuco, je me contenterai de les lister, en fournissant quelques informations pratiques :
- Trilha da Escola Parque | 1 km à pied ou à vélo | Ce chemin, qui est le plus proche de l’entrée, a, comme son nom l’indique, une vocation pédagogique et éducative.
- Trilha da Canafístula | 4,4 km à pied ou à vélo
- Caminho Poço Preto | 19 km à pied ou à vélo
- Caminho das Bananeiras | 3 km, à pied ou à vélo
- Trilha Ytepopo | 10 km, à pied uniquement.
Comme vous le voyez, nombre d’entre eux sont accessibles à vélo, sans coût additionnel.
Tous les accès à ces chemins sont desservis par le bus qui parcourt le parc.
Porto Canoas
Porto Canoas, terminus du bus, propose une large zone de détente et de restauration, avec de petits établissements, ainsi que le grand restaurant du même nom, qui propose, notamment, une option de buffet à volonté ou de paiement au poids de la nourriture.
Cependant, cette halte mérite d’être notée dans les activités incluses, car ceux qui ont apporté leur casse-croûte y trouveront de nombreuses aires de pique-nique, en libre accès.
De là, après une pause repas, plutôt que d’y prendre directement le bus de retour qui vous ramènera à l’entrée du parc, je vous conseille de revenir sur vos pas jusqu’à l’arrêt de Trilha das Cataratas.
Ainsi vous emprunterez le principal sentier du parc, en sens inverse, ce qui vous donnera l’opportunité de revoir les chutes (et on ne s’en lasse pas) sous un nouvel angle.
Activités extra (non incluses dans le prix d’entrée au parc)
Plusieurs activités supplémentaires sont sensiblement similaires (au moins en partie) avec celles proposées côté argentin. Par exemple, le Macuco Safari rassemble beaucoup à a Gran Aventura. Cependant, certaines activités sont exclusives au côté brésilien, comme le controversé vol en hélicoptère.
Macuco Safari
Desservie par le bus, qui y marque l’un de ses premiers arrêts, Macuco Safari est une entreprise qui propose différentes activités : découverte de sentiers avec un guide, rafting ou virée en bateau au plus près des chutes.
Par conséquent, seuls ceux qui ont réservé ou vont réserver une activité avec cette entreprise doivent descendre à cet arrêt.
L’activité la plus célèbre, le Macuco Safari, porte le même nom que l’entreprise qui l’organise. Elle comporte 3 étapes, en compagnie d’un guide :
- Promenade en véhicule électrique de 2 km dans la jungle luxuriante.
- Marche de 600 m à travers la forêt, offrant un contact plus étroit avec la nature et la possibilité d’apercevoir des animaux sauvages
- Voyage à bord de bateaux bimoteurs le long de la rivière Iguaçu, jusqu’au pied des chutes afin de ressentir l’énergie des eaux et goûter à une baignade rafraîchissante.
Prix (entrée au parc brésilien non incluse) : 384 BRL (62 €) | 192 BRL (31 €) pour les 7 à 12 ans | Gratuit jusqu’à 6 ans
Un nouveau départ a lieu toutes les 20 min, sans nécessité de réserver.
L’excursion dure environ 2 h (dont 25 à 30 min en bateau).
En général, les visiteurs intéressés ne font ce type d’excursion que du côté argentin ou du côté brésilien. Du côté argentin, le bateau passe plus près des chutes. Du côté brésilien, elle est moins chère (sauf si vous payez la Gran Aventura en espèces avec des ARS acquis au taux blue).
Noite nas Cataratas
La Noite nas Cataratas (nuit aux chutes) est l’équivalent du Paseo de Luna Llena proposé côté argentin.
La visite commence au centre d’accueil des visiteurs et vous conduit jusqu’à l’Espaço Naipí, où se trouvent les ascenseurs menant à la plateforme panoramique d’où vous aurez une vue privilégiée sur la menaçante Gorge du diable sous la lumière de la lune et des étoiles.
Puis, le restaurant Porto Canoas ouvre ses portes avec un dîner de pâtes et une variété de plats d’accompagnement.
Prix (entrée au parc et repas inclus) : 290 BRL (47 €) | Gratuit pour les moins de 6 ans.
Départ de l’accueil du parc tous les samedis à 19 h 30.
Pôr do Sol nas Cataratas
Le Pôr do Sol nas Cataratas, comme vous l’avez compris si vous parlez portugais, propose d’assister au coucher de soleil aux chutes.
L’excursion comprend l’entrée au parc à 17 h, soit après sa fermeture au grand public, et le service de bus jusqu’au Espaço Naipí, avec possibilité de descendre à l’arrêt Trilha das Cataratas et de parcourir le célèbre sentir à pied, à l’approche du crépuscule et avec beaucoup moins d’affluence.
Une fois à l’Espaço Naipí, en haut des ascenseurs, les participants seront accueillis par de la musique, un toast de bienvenue et des boissons variées.
Prix (entrée au parc et collation incluses) : 195 BRL (31 €) | Gratuit pour les moins de 6 ans.
Amanhecer nas Cataratas
Là que vous soyez hispanophone ou lusophone, vous l’aurez compris, c’est la proposition inverse à la précédente : l’aube aux chutes.
Permettant d’accéder au parc à partir de 5 h 30, l’excursion commence au début de la Trilha das Cataratas et se termine au restaurant Porto Canoas, où un petit-déjeuner est servi entre 7 h et 9 h.
Avant de vous nourrir au sens propre, l’objectif sera de rassasier vos objectifs photographiques et vos mirettes en assistant au moment magique du lever du soleil sur les chutes. Vous pourrez notamment le faire, à l’Espaço Naipí, sur la plateforme, en haut des ascenseurs, en admirant la Gorge du diable.
Bon, je me doute que vous aurez envie de prendre votre temps, mais, au cas où, le 1er bus de retour à l’entrée du parc part à 8 h de Porto Canoas.
Prix (entrée au parc et petit-déjeuner inclus) : 230 BRL (37 €) | Gratuit pour les moins de 6 ans.
Survol des chutes en hélicoptères
Condamnée au succès, malgré son empreinte écologique douteuse, cette excursion proposée par l’entreprise Helisul existe de longue date.
D’une durée de 10 min, elle propose de survoler les chutes d’Iguazu en hélicoptère.
L’héliport est aisément accessible. Il se situe juste avant l’entrée du parc, sur la gauche.
Prix : 635 BRL (102 €)
Combien de temps prévoir pour visiter les chutes d’Iguazu ?
Pour profiter pleinement des chutes d’Iguazú, la durée idéale de la visite est de 2 jours, soit 1 jour pour le côté argentin et 1 jour pour le côté brésilien :
- Premier jour, côté argentin : explorez les 3 principaux circuits (inférieur, supérieur et Garganta del Diablo) et effectuez une activité complémentaire (Sendero Macuco ou une activité extra).
- Deuxième jour, côté brésilien : profitez des vues panoramiques en prenant votre temps le long de la Trilha das Cataratas et terminez avec une activité complémentaire.
Un parcours en 3 jours est également judicieux : vous passerez 2 jours du côté argentin et 1 jour du côté brésilien. Dans ce cas, du côté argentin, le 1er jour vous vous focaliserez sur les 3 principaux circuits, puis le 2e jour vous consacrerez 1 demi-journée au Sendero Macuco et 1 demi-journée à une activité extra.
Si vous avez la chance de pouvoir prendre votre temps, disposer de 3 jours présente un autre avantage. Le climat est très humide dans la région et la météo est capricieuse, quelle que soit la saison. Vous pouvez passer d’une pluie abondante à un soleil généreux, très rapidement, dans la même journée.
Avec 3 jours devant vous, vous aurez le luxe d’adapter plus facilement votre planning aux prévisions météorologiques. Par exemple, si vous avez prévu de visiter le côté brésilien, que la matinée s’annonce dantesque et l’après-midi clémente, partez visiter le barrage d’Itaipu ou allez faire du shopping à Ciudad del Este, puis revenez visiter le parc en vous concentrant sur la Trilha das Cataratas.
Quel côté privilégier ? L’Argentin ou le Brésilien ?
Si vous avez peu de temps, vous pouvez visiter les 2 parcs le même jour, en commençant tôt, le plus tôt possible, et en les parcourant très partiellement, au pas de course. Certains le font, fréquemment, alors pourquoi pas vous ?
Avoir fait autant de kilomètres pour vivre cette expérience dans de telles conditions serait vraiment regrettable. Sans faire l’éloge de la lenteur (quoique…), autant se donner le temps et l’espace de profiter du spectacle.
Mais, il se peut que vous ayez 1 seul jour devant vous. Alors, vous vous demanderez de quel côté aller en priorité ?
La question est fréquente, car les 2 parcs sont complémentaires. Comme on l’a vu, depuis le côté brésilien, on profite des vues panoramiques les plus spectaculaires tandis que du côté argentin on s’approche au plus près des chutes.
Selon la formule consacrée (mais qui me semble quelque peu erronée, j’y reviendrai juste après), d’un côté (Brésil) on voit les chutes d’Iguazu tandis que de l’autre (Argentine) on les sent.
Alors que choisir ? La réponse habituelle (à laquelle je souscris) est la suivante : si vous devez faire un choix, visitez le côté argentin.
En effet, au Brésil, le circuit majeur peut être parcouru en 2 h.
De ce point de vue, le site argentin est plus généreux. Le circuit inférieur y offre de belles vues panoramiques. S’ils n’égalent pas ceux que propose le côté brésilien, ces panoramas permettent de voir :
Il est donc faux de dire que le côté argentin serait essentiellement celui du sentir (même si la grande proximité avec la bouillonnante et humidifiante Garganta del Diablo justifie à elle seule le voyage).
Les activités incluses dans l’entrée côté argentin, qui plus est, se conjuguent harmonieusement : on s’imprègne totalement des chutes ainsi que de l’environnement naturel. Même si l’on se contente des circuits traditionnels, 1 jour n’est pas de trop.
Malgré tout, cette réponse habituelle est discutable. J’en suis totalement conscient.
Par exemple, si vous venez du Brésil et/ou que votre budget de voyage est très serré, choisir le côté brésilien est tout à fait défendable. Pour moins de 20 € (sans compter le casse-croûte), et en 1 demi-journée, vous vivrez un moment mémorable et repartirez avec des souvenirs inoubliables. Et de ce côté aussi, vous les sentirez les chutes, je peux vous le garantir. Une preuve parmi d’autres :
Des 2 côtés, le spectacle est époustouflant (et heureusement que j’ai un dictionnaire des synonymes pour varier les superlatifs). Donc si, pour une raison ou une autre, vous devez vous contenter du côté brésilien, il n’y a aucune raison de vous morfondre : vous en aurez pour votre temps et pour votre argent. Aucun doute à avoir.
Conseils pratiques et astuces pour votre visite
À présent, passons en revue une série de conseils et de recommandations (quitte à répéter quelques points abordés précédemment, en filigrane). J’aurais aimé les avoir tous en tête avant d’y aller pour la première fois en 2001.
- Prenez votre passeport (version physique si vous traversez la frontière ; copie numérique dans le cas inverse), car l’existence de tarifs résidents et de tarifs étrangers peut donner lieu à des contrôles d’identité.
- Essayer d’arriver à l’ouverture des parcs et de commencer vos visites par les activités qui vous tentent le plus. Vous aurez ainsi l’éphémère privilège d’échapper à la foule.
- Indépendamment de la date à laquelle vous visitez les chutes, emportez des vêtements légers et, surtout, un imperméable.
Comme le faisaient remarquer Charly et Lulu, le feu ça brûle et l’eau ça mouille. En l’occurrence, ça éclabousse, et encore plus sur la passerelle pour atteindre la Garganta del Diablo, puis sur le mirador la surplombant. Et si vous faites une traversée en bateau, je n’en parle même pas. Si vous n’avez pas d’imperméable, vous pourrez en acheter un sur place, mais les marchands du temple vous verront venir, vous et votre portefeuille.
- Dans le même ordre d’idée, il vaut mieux apporter des vêtements de rechange. En 2001, j’ai passé plusieurs heures complètement trempé. J’ai définitivement appris que le feu ça brûle et que l’eau ça enrhume.
- Toujours dans la même logique, préparez-vous à marcher ! Vous le ferez parfois sur des passerelles métalliques mouillées, potentiellement glissantes. Des chaussures de marche (basiques et confortables) peuvent vous préserver des ampoules et d’un vol plané. Même si le meilleur conseil est (et restera) le suivant : ne courez pas et prenez le temps de vivre ce moment probablement unique dans votre vie.
- Si les sentiers en forêt sont ombragés, tel n’est pas le cas de la plupart des passerelles. Comme on l’a vu, le feu (du soleil) ça brûle : un chapeau ou une casquette, des lunettes de soleil et de la crème solaire seront donc utiles (et ce, même si la journée commence sous la pluie).
- Du répulsif antimoustique est vivement recommandé. Honnêtement, le risque de malaria ou de fièvre jaune est quasiment nul. Mais, on ne peut pas en dire autant de la dengue, qui fait désormais l’objet d’une attention publique et médiatique quasi constante en Argentine. Et quand j’écoute mes amis de Córdoba ou de Buenos Aires – qui ne sont pas des zones tropicales – me parler des douleurs par lesquelles ils sont passés pendant plusieurs jours et nuits, je me dis que la dengue mérite d’être prise au sérieux.
- Emportez de l’eau et un casse-croûte, surtout si votre budget est serré. D’une part, personne n’est à l’abri d’une fringale. D’autre part, si les 2 parcs proposent différents points de restauration, les prix sont plus agressifs qu’un jaguar affamé.
- Respectez la faune et la flore, ce qui suppose de circuler sur les chemins balisés et de ne pas nourrir les animaux, en général, et les coatis, en particulier. Ça peut être tentant, surtout pour les enfants, qui voient les petits mammifères évoluer à quelques mètres (voire centimètres) d’eux. Mais le faire ne rendra service à personne.
- Si vous disposez de plusieurs jours sur place, consultez la météo (celle du ciel et celle des taux de change) avant d’effectuer votre visite. Autant éviter que le ciel ne vous tombe sur la tête (car il peut pleuvoir fort, très fort). De plus, si les taux de change parallèles entre l’ARS et l’euro sont favorables, vous pourrez réduire de manière significative le coût de l’entrée dans le parc argentin.
Où dormir ?
Puisque Ciudad del Este au Paraguay a été volontairement mise de côté, voici quelques adresses où faire étape à Puerto Iguazú ou Foz do Iguaçu.
Côté argentin
Il est possible (et il en ira de même côté brésilien) de séjourner à l’intérieur du parc, en l’occurrence à l’Hôtel Gran Meliá Iguazú. Bien entendu, loger dans ce 5 étoiles ne sera pas accessible à toutes les bourses.
Pour ceux qui ne peuvent pas dépenser sans compte, je me contenterai de conseiller 3 valeurs sûres :
- Hostel Iguazu Falls (établissement doté d’une piscine et très bien situé)
- Cataratas Jazz Hostel
- Alma Pura Iguazu
Pour ceux qui préfèrent un Airbnb, vous constaterez que des logements entiers sont accessibles à partir de 20 € la nuit.
Côté brésilien
L’hôtel à l’intérieur du parc brésilien s’appelle l’Hôtel Belmond Las Cataratas.
Ensuite, pour un hébergement en ville, il est judicieux de viser le carré formé par les avenues República Argentina, Paraná, Jorge Schimmelpfeng et Juscelino Kubitschek. Vu la superficie de Foz do Iguaçu, opter pour le secteur central facilitera vos déplacements.
Je me contenterai de 2 adresses :
- CLH Suítes Foz do Iguaçu
- Hostel Bambu (un peu plus éloigné du TTU que le précédent)
Sur Airbnb, vous verrez que les prix planchers ne sont pas sensiblement différents que du côté argentin, même si l’offre est plus abondante.
Que voir et que faire à proximité des chutes d’Iguazu ?
Plus de 3 millions de visiteurs par an, à proximité de 2 grandes villes (et même 3 avec Ciudad del Este) : tous les ingrédients sont réunis pour que l’offre touristique soit abondante dans les environs des chutes d’Iguazu. Et tel est effectivement le cas. Je vais donc essayer de ne pas vous abrutir d’informations.
Toute d’abord, un passage par le carrefour des 3 pays (Argentine, Brésil et Paraguay) est incontournable, en raison de son caractère symbolique. Si vous séjournez à Puerto Iguazú, le site s’appelle Hito Tres Fronteras. À Foz do Iguazu, il s’agit du Marco das Três Fronteiras.
Ensuite, je me contenterai de mentionner 2 sites mondialement réputés, l’un du côté brésilien et l’autre du côté argentin, en fournissant quelques informations pratiques.
Barrage d’Itaipu
J’ai déjà mentionné brièvement la visite du barrage d’Itaipu lorsque j’ai cité un exemple d’activité alternative dans la région, en cas de météo exécrable.
Cette formulation peut donner l’impression qu’il s’agit d’un second choix. Et ce n’est pas faux : il faudrait avoir un cœur de pierre pour s’émouvoir davantage devant cette grande muraille de béton que devant les 275 cascades de la rivière Iguazu. D’autant plus que la construction de ce monumental ouvrage d’art est allée de pair avec la destruction irrémédiable d’une autre merveille du monde : la cascade des 7 chutes sur le rio Paraná.
Cela dit, ce prodige technologique existe. Il produit près de 20 % de l’énergie électrique consommée au Paraguay et au Brésil. Les chiffres donnent le vertige :
- Puissance installée de 14 000 mégawatts
- Hauteur du barrage : 196 m
- Longueur du barrage : 7 235 m
- Superficie du réservoir : 1 350 km²
Plusieurs tours sont accessibles aux touristes et ont pour point commun le passage d’un contrôle de sécurité équipé d’une machine à rayons X (eh oui, vous êtes en zone de sécurité binationale).
Je vous conseille le tour dénommé Panorámica de Itaipú qui dure 1 h 10 min.
Comme son nom l’indique, cette visite trilingue (portugais, anglais et espagnol) donne un panorama complet sur le site (histoire, fonctionnement et comparaisons avec d’autres ouvrages).
Elle inclut un parcours en autobus, le long de la zone extérieure de l’usine et jusqu’au sommet du barrage. Ce parcours comprend 2 pauses photo (au belvédère central et au belvédère du déversoir).
En principe, Panorámica de Itaipú est organisé tous les jours de 8 h 30 à 17 h 30.
Départs toutes les 30 min.
Prix : 60 BRL (10 €) | 30 BRL (5 €) pour les enfants âgés de 6 à 11 ans et pour les personnes handicapées (sur présentation de justificatifs) | Gratuit pour les moins de 6 ans.
Les horaires et jours de visites pouvant être modifiés en raison de problèmes opérationnels dans l’usine, il vaut mieux s’assurer qu’il est ouvert avant d’y aller (WhatsApp : + 45 9 9131-9119).
Pour s’y rendre depuis Foz do Iguazu, il faut prendre un bus urbain de la ligne 101 ou 102. L’accueil des visiteurs se situe Avenida Tancredo Neves 6702.
San Ignacio et les missions jésuites
Certes, San Ignacio Miní se situe à 237 km au sud des chutes d’Iguazu, sur la route de Posadas.
Ce n’est donc pas la porte à côté. Mais si vous avez prévu de poursuivre votre voyage en Argentine et que vous prenez la direction de la capitale de la province de Misiones, il serait dommage de ne pas y faire étape. De plus, au départ de Puerto Iguazú, les bus de plusieurs compagnies desservent San Ignacio chaque jour (prix du trajet : 15 000 ARS environ).
Si vous êtes un minimum sensible à l’histoire coloniale, à celle des Guaranis et des Jésuites, si vous avez vu le film Mission de Roland Joffé, San Ignacio Miní ne manquera pas d’attirer votre attention.
Entre les années 1609 et 1768 – sur un vaste territoire se jouant des actuelles frontières entre le Brésil, l’Argentine, le Paraguay et l’Uruguay – s’est développé ce qu’on appelle la Province jésuitique du Paraguay. Initialement projet d’évangélisation des Guaranis, l’entreprise jésuite dans la région a abouti à une puissante organisation sociale, d’un niveau technologique et artistique remarquable, profondément originale. Véritable État dans l’État, cette expérience a fini par contrarier les plans et intérêts des empires espagnols et portugais. La mise au pas (mise en image par Joffé) et l’expulsion des Jésuites ont abouti au déclin irréversible des missions.
Grâce à leur niveau de conservation (et aux travaux de restauration effectués), les vestiges de la mission de San Ignacio Miní (mais aussi ceux des missions de Nuestra Señora de Loreto à 13 km et de Santa Ana à 16 km) permettent d’avoir une vue assez exacte de leur architecture et de leur fonctionnement au temps de leur splendeur.
Eu égard à leur importance, ces 3 sites font partie d’un ensemble de missions (en Argentine, au Brésil et au Paraguay) inscrites au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO en 1983.
Un centre d’interprétation au début de la visite de San Ignacio fournit les repères historiques essentiels : arrivée des premiers conquistadores, habitat des Guaranis, reconstitution des missions sous forme de maquette, vie sociale et culturelle au temps des missions, etc.
Ouvert de 7 h 30 à 18 h toute l’année.
Prix : 13 000 ARS | Gratuit pour les moins de 6 ans.
À noter que la journée s’achève par un spectacle son et lumière (un peu comme à la Casa Histórica de la Independencia de San Miguel de Tucumán), auquel vous pouvez assister à condition de remettre la main à la poche.
Enfin, les amateurs de littérature pourront compléter la découverte de San Ignacio Miní par la visite de la maison de l’écrivain uruguayen Horacio Quiroga. Un peu plus de 2 km les séparent.
En conclusion
Immersion totale dans la nature, spectacle à couper le souffle, aventure inoubliable, etc. Les superlatifs s’enchaînent et sont bien peu de choses, car lorsqu’il est question des chutes d’Iguazú, on est bien au-delà de la simple destination touristique.
Que vous choisissiez de les découvrir depuis l’Argentine, depuis le Brésil ou des deux côtés, vous repartirez avec des souvenirs impérissables et des photos dignes de cartes postales.
Je vous sens déjà impatient d’y aller. J’espère que cet article vous aura aidé à organiser votre visite.