Arrivée à l’aeropuerto d’Ezeiza | Guide 2024

Même si rien ne ressemble plus à un aéroport qu’un autre aéroport, un aperçu de ce que vous réserve celui d’Ezeiza pourrait vous être utile.

En complément de l’article dans lequel je présente les moyens de quitter chaque aéroport de Buenos Aires (bus public ou privé, taxi, remís, VTC), procédons donc à une petite visite guidée de l’aeropuerto international d’Ezeiza, photos à l’appui.

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Pas le temps de tout lire ? Voici les infos à retenir :

• Les étapes entre la sortie de l’avion (contrôle de passeport, retrait de bagages, etc.) et l’accès au hall des arrivées internationales peuvent être franchies aisément. La signalétique est claire et le personnel est courtois.

• Le hall des arrivées internationales dispose d’un large panel de services (kioscos, station de charge, banque, etc.). Veillez à adopter rapidement les réflexes de « survie » en Argentine en évitant, par exemple, sauf impérieuse nécessité, de faire des retraits aux distributeurs automatiques de billets.

• L’accès aux moyens de transport pour rejoindre Buenos Aires est simple. Un mini-plan est fourni pour repérer l’emplacement des bus dans le cas où vous décideriez d’opter pour les transports en commun.

Besoin d’explications complémentaires ? Voici ce que propose cet article :

À la sortie de l’avion : suivre les panneaux jusqu’au contrôle de passeport

Pour vos premiers pas sur le sol argentin, vous n’aurez qu’à suivre la signalétique (textes en espagnol et en anglais, assortis de pictogrammes explicites) jusqu’au contrôle de passeport.

Ce parcours ne pose aucun problème particulier.

Contrairement à ce que l’on peut voir dans d’autres aéroports, le temps de marche dans les couloirs est relativement court.

La première inconnue sera le temps d’attente. Vous pouvez faire la queue 10 minutes ou 1 heure, selon l’affluence (imprévisible) au moment de votre arrivée. Ce sera donc une surprise.

Si vous devez prendre un vol intérieur à Aeroparque et que le temps de battement entre les 2 vols est relativement court, ce sera une bonne ou une mauvaise surprise. Il faut au moins (vraiment au moins !) 50 min en véhicule personnel pour aller d’un aéroport à l’autre. Alors, si vous avez seulement 3 ou 4 heures entre vos 2 vols et qu’il faut attendre 1 heure au contrôle de passeport, autant dire que votre deuxième vol sera perdu.

Pensez-y au moment d’organiser vos combinaisons de vols et/ou correspondances.

Je me répète, mais j’ai connu de tout en arrivant à Ezeiza : contrôle de passeport express ou file d’attente qui n’en finissait jamais.

Par ailleurs, contrairement à Aeroparque (où j’ai eu à 2 reprises des expériences un peu pénibles, avec des agents qui me posaient des questions assez poussées sur les raisons de mon voyage en Argentine), les agents effectuant les contrôles de passeport à Ezeiza sont très cools.

Jamais aucun problème à signaler de 2001 (première arrivée à Ezeiza) à 2024 (dernière arrivée à Ezeiza). Les agents vous demanderont seulement si vous avez un billet de retour et la date de votre retour :

• Si vous repartez dans moins de 90 jours, ça passera sans question complémentaire.

• Si vous repartez dans plus de 90 jours, et que vous n’avez pas sollicité de visa pour l’Argentine il faudra donner quelques précisions (avez-vous prévu de sortir du pays dans les 90 premiers jours ? Avez-vous prévu de demander une prolongation pour 90 jours supplémentaires ?), en anglais ou en espagnol.

Dans les 2 cas, l’agent ne devrait pas vous en demander beaucoup plus sur ce point.

En revanche, systématiquement, il faudra fournir une adresse en Argentine. L’adresse de votre premier logement (hôtel à Buenos Aires, par exemple) suffira. Pensez à préparer cette information. Si besoin en la montrant à votre interlocuteur à l’aide de l’écran de votre téléphone.

En dehors de cela, les contrôles biométriques supposeront de regarder dans une webcam et de poser votre pouce sur un appareil de reconnaissance des empreintes digitales.

Après le contrôle de passeport : retrait des bagages

La deuxième étape (sauf pour ceux – dont je ne fais pas partie ! – qui savent voyager léger) consistera à récupérer vos bagages.

En principe, c’est clair, rapide et efficace.

Mes bagages sont toujours arrivés sains et saufs.

Une seule fois, le temps d’attente a été longuet (pas loin de 30 minutes pour les récupérer) et comme j’avais un vol à Aeroparque juste après, bonjour le stress !

Après le retrait des bagages : dernier contrôle aux rayons X

Avant d’accéder au hall d’arrivée (les portes sont juste en face !), il vous faudra poser vos bagages (tous !) sur un tapi roulant pour un dernier contrôle aux rayons X.

Cette étape se passe sans encombre et est très rapide.

Sas entre le dernier contrôle et le hall d’arrivée

Les séries de portes automatiques entre le dernier contrôle de bagages et le hall d’arrivée sont reliées par un petit sas.

Ce sas comprend uniquement des guichets d’entreprises (Tienda León pour le bus privé, puis taxis et remís) et des rabatteurs qui proposent des transferts d’Ezeiza à Buenos Aires.

Si vous savez déjà comment vous quitterez Ezeiza, continuez sans vous arrêter (même si un petit sourire aux rabatteurs – qui sont des êtres humains comme les autres – ne fera pas de mal).

Si vous n’avez aucune idée de la manière de quitter Ezeiza (ce qui veut dire que vous n’avez pas lu mon article détaillant les différentes options de transfert de l’aéroport à Buenos Aires, honte à vous !), considérez les offres qui vous sont proposées :

• Si vous êtes seul, Tienda León est une excellente option.

• Si vous êtes plusieurs, les taxis, remís et VTC seront plus avantageux.

Bien évidemment, le moins cher (prix imbattable !) reste les bus de la ligne 8.

Mais tout ça, je l’ai déjà expliqué dans l’article que vous n’avez pas lu. Honte à vous (bis) !

Hall des arrivées internationales : présentation détaillée

En face de vous, en sortant du sas

Votre première vue du hall ressemblera très certainement à celle-là :

• Au beau milieu, plusieurs personnes tiendront des pancartes avec le nom du voyageur qu’ils attendent (le vôtre y figurera si vous avez déjà réservé votre transfert, par exemple avec Enzo, chauffeur francophone, de BairesCab à qui j’ai fait appel à plusieurs reprises et dont je recommande les services | numéro WhatsApp : +54 9 11 7227 0001).

• Le café Havanna sera sur votre gauche.

• Le McDonald’s (car la McDonaldisation du monde n’est pas une vue de l’esprit) sera sur votre droite.

• Un point d’information se situera au milieu, derrière les porteurs de pancartes.

Vos oreilles, quant à elles, entendront diverses personnes vous proposer un service de transfert vers Buenos Aires. Ces personnes se font clairement entendre, mais ne sont jamais insistantes en cas de refus de votre part.

En principe, la sortie du hall se faisait par les portes situées derrière le point d’information.

Or, désormais, pour sortir, il faut prendre à droite (juste avant d’arriver au niveau du McDonald’s) et passer par les portes situées un peu plus loin, après les toilettes, sur votre gauche.

Est-ce que ce changement sera durable ? Je ne saurais le dire. En tout cas, la sortie est très clairement indiquée, impossible de se perdre :

Dos à vous en sortant du sas

Si vous faites un demi-tour et que vous regardez vers le sas par lequel vous avez rejoint le hall, vous verrez d’autres guichets d’entreprises (Tienda León, notamment) proposant des transferts vers Buenos Aires.

Si jamais vous êtes intéressé par leurs services, mais que le sas vous semblait un endroit un peu oppressant pour faire votre choix, n’hésitez pas à revenir sur vos pas et donc vers ces guichets.

Immédiatement sur votre gauche (et sur votre droite si vous regardez vers le point d’information), le guichet de Taxi Ezeiza se distingue nettement.

Il s’agit d’une solution parmi d’autres pour quitter l’aéroport. Personnellement, je ne l’ai jamais utilisée. Je ne peux donc rien en dire de positif ou négatif. Bref, je n’ai aucune raison de recommander (ou de déprécier) cette entreprise de taxi.

Le café Havanna

Inutile de présenter ce qu’est un McDonald’s, même si (conformément aux habitudes de la multinationale états-unienne) quelques hamburgers sont dotés des couleurs et saveurs locales.

Le café Havanna mérite, quant à lui, qu’on s’y arrête, car vous n’avez peut-être jamais entendu parler de cette enseigne.

Havanna est l’une des plus célèbres marques d’alfajor. L’alfajor, spécialité culinaire argentine, est un petit gâteau rond généralement fourré à la confiture de lait.

Havanna a développé (contrairement à la plupart des autres fabricants d’alfajor) une chaîne de cafés à son nom. Vous en trouverez un peu partout à Buenos Aires et dans les autres villes du pays.

Donc, si vous arrivez au petit matin à Ezeiza et que vous voulez prendre un café, pourquoi ne pas vous arrêter chez Havanna et en profiter pour déguster un alfajor ?

Attention : si vous êtes un adapte du café noir, pensez à demander un « café negro » ou un « café solo », car les Argentins ont tendance à privilégier le café au lait ou le café noisette.

Même si vous n’avez pas un peso en poche, vous pourrez payer par carte bancaire et bénéficier du taux MEP qui est plus avantageux (très légèrement, ces derniers temps) que le taux de change officiel.

Certes, vous aurez d’autres occasions, bien d’autres occasions, de découvrir les alfajores. Même si Havanna est une valeur sûre, d’autres marques (je pense à Cachafaz ou à Guolis) sont vraiment excellentes. De plus, en ville, les prix seront bien plus intéressants.

Un aéroport reste un aéroport : tout y est plus cher qu’ailleurs et l’aeropuerto d’Ezeiza n’échappe pas à la règle.

Les kioscos Open 25 HS !

Le hall d’arrivée sera aussi l’occasion de découvrir les kioscos, si caractéristiques de l’Argentine. Ils y sont présents à tous les coins de rue et, tout naturellement, l’aeropuerto d’Ezeiza en compte plusieurs.

Leur offre de service s’apparente à celle d’un bureau de tabac, mais avec un côté supérette nettement plus marqué. On peut y acheter un éventail de produits nettement plus large que celui proposé dans les bureaux de tabac (quand ils en proposent).

Le premier kiosco Open 25 HS ! se situe à gauche lorsque vous regardez vers le point d’information. Il est donc du même côté que le café Havanna.

Ces kioscos méritent toute votre attention, car vous pourrez y acheter une carte SUBE et la charger.

La carte SUBE vous permettra de payer le bus public (ligne 8 semi-rapide ou ligne 8 régulière) en direction de Buenos Aires. Comme indiqué plus haut, prendre ce bus est, de loin, l’option la plus économique pour rejoindre Buenos Aires, et ce que vous voyagiez seul ou à plusieurs.

Certes, cette option ne va pas sans quelques inconvénients (temps de trajet plus long, pas de soute à bagages, nécessité de voyager debout en cas de forte affluence, etc.)

Voici les prix à la date de rédaction de cet article (4 novembre 2024) :

• achat de la carte SUBE : 880 pesos argentins (ARS)

• prix du trajet avec la ligne 8 semi-rapide : 1415,90 ARS

Les montants figurant ci-dessus sont fournis à titre indicatif, car les prix évoluent régulièrement (à la hausse, inflation oblige). Mais, en cumulant le prix d’achat de la SUBE, et le prix d’un trajet en bus, vous débourserez moins de 2,50 €. Sachant que la même carte SUBE peut être utilisée par plusieurs personnes, il est inutile d’en acheter plusieurs.

Le kiosco Open 25 HS ! situé plus loin dans le hall, en se dirigeant vers la droite juste avant d’arriver au niveau du McDonald’s, dispose d’une machine permettant de recharger sa SUBE.

Elle est très simple d’utilisation. Le seul inconvénient est qu’il faut disposer de billets argentins pour effectuer la recharge.

Le bureau de change et les distributeurs automatiques de billets

En vous engageant vers le couloir situé juste à droite du sas par lequel vous êtes entré dans le hall, vous vous dirigerez vers l’espace de l’aéroport d’Ezeiza destiné aux opérations financières. Il suffit de suivre le panneau « banco ».

Vous aurez alors la possibilité d’accéder aux distributeurs automatiques de billets de la Banco Galicia et de la Banco de la Nación Argentina. Mais, attention, sauf urgence, évitez de retirer de l’argent en Argentine aux DAB.

En plus du DAB, la Banco de la Nación Argentina dispose d’un guichet où vous pourrez changer vos euros contre des ARS au taux officiel. Le taux officiel étant le moins avantageux, changer vos euros ici est déconseillé.

D’autant plus que vous pourrez aisément payer votre transfert vers Buenos Aires par carte bancaire ou en euros (sauf dans le cas où vous voulez prendre le bus de la ligne 8).

Néanmoins, si vous tenez absolument à changer des euros au guichet de la Banco de la Nación Argentina, sachez qu’il est habituellement ouvert de 10 h à 15 h (horaires de la plupart des banques en Argentine) et fermé le dimanche.

La station de charge et l’adaptateur universel

Si la batterie de votre téléphone est dans le rouge, un petit tour par la station de charge sera bienvenu.

Elle est située dans la partie du hall que l’on découvre en prenant à droite juste avant le McDonald’s.

L’intérêt de cette station est qu’on peut y brancher son téléphone avec une prise USB.

De plus, les prises électriques sont dotées d’embouts ronds qui acceptent donc les fiches des chargeurs de téléphone utilisés en France. Aucune nécessité d’utiliser un adaptateur, sauf si l’appareil est doté d’une prise de type E (car le diamètre des broches parallèles rondes est un peu plus large que celui des broches de la prise de type C). Mais, en principe, les chargeurs circulant en France sont de type C.

Aucun risque d’y brancher votre doudou électronique, puisque les appareils électriques vendus en France sont parfaitement utilisables tels quels sur le réseau électrique argentin.

Sachez tout de même qu’un adaptateur de voyage universel pourra être acquis à l’aéroport. Si vous craignez que votre logement dispose uniquement de prise électrique argentine acceptant les broches plates, vous pourrez en acheter un. Mais encore une fois, qui dit aéroport, dit prix élevés. Vous trouverez le même adaptateur, nettement moins cher, dans une ferretería (quincaillerie) ou un bazar.

Pour vous donner un ordre d’idée : cet adaptateur affiché au prix de 10 000 ARS sur la photo peut être trouvé (même modèle) à 7 500 ARS en ville.

Les curiosités

J’ai écrit en début d’article que rien ne ressemble plus à un aéroport qu’un autre aéroport. Mais, il est toujours tentant d’essayer de découvrir ce qui les distingue. L’aeropuerto d’Ezeiza dispose de son lot de curiosités.

L’une d’entre elles est la présence d’une boîte à lettres. Un peu curieux dans un hall dédié aux arrivées internationales. Mais, cela tient sans doute à l’histoire de ce lieu.

En effet, jusqu’à récemment, ce hall était également dédié aux départs des vols internationaux. Or, les départs internationaux se font désormais dans un nouveau hall (flambant neuf, bien plus moderne). Si vous voulez y jeter un coup d’œil, sachez que ce hall est accessible en prenant à gauche juste avant d’arriver au point d’information.

L’autre curiosité, bien plus typique de l’Argentine, est la présence d’un distributeur d’eau chaude aux couleurs de Rosamonte, une célèbre marque de yerba mate.

Le mate étant la boisson argentine par excellence, très largement consommée au quotidien, la présence de ce distributeur d’eau chaude est tout à fait logique.

Pas de maté sans eau chaude !

Ce distributeur est tout de même un objet exotique pour quelqu’un qui vient de débarquer en Argentine et qui n’a pas encore eu le plaisir (amer) de savourer un maté.

À la sortie de l’aéroport : rejoindre les moyens de transport

Les abords immédiats de l’aéroport sont sans grand intérêt. Mais, il conviendra de vous diriger correctement vers le moyen de locomotion que vous aurez choisi.

Parfois, vous serez accompagné jusqu’à un véhicule :

• Au cas où quelqu’un vous attend avec une pancarte ;

• Au cas où vous auriez souscrit un taxi ou un remís auprès d’une entreprise ayant un guichet dans le hall.

Sinon, il faudra rejoindre, par vos propres moyens, les lieux où vous attendent les transports.

Comme expliqué précédemment, la sortie est bien indiquée.

Les taxis vous attendent à proximité immédiate du hall.

Pour les transports en commun (ligne 8 et bus Manuel Tienda Léon), il faudra marcher un peu et atteindre le cercle à proximité de la flèche rouge, sur la carte ci-dessous :

Pour atteindre cette zone, il faut nécessairement emprunter ce passage pour piétons, puis passer sous le passage couvert figurant sur la photo suivante. Les arrêts de bus sont situés juste après, sur la gauche :

Si vous optez pour la ligne 8, soyez bien vigilants. Les bus de la ligne 8 semi-rapide et ceux de la ligne 8 régulière se ressemblent beaucoup. Tous vous emmèneront à Buenos Aires. Le premier en 1 h 15 environ, le second (après un périple pittoresque par la banlieue, comme dirait mon ami Mariano) en 2 h voire 2 h 30. La différence est significative. En cas de doute, demandez au chauffeur s’il s’agit du servicio semi-rapido.

En conclusion

Avec ce rapide tour d’horizon des services proposés par l’aéroport d’Ezeiza (notamment, dans le hall des arrivées internationales), vous devriez vous repérer plus aisément une fois sur place.

N’hésitez pas à me faire part de vos retours et de vos suggestions d’améliorations en laissant un commentaire.

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