Visiter San Nicolás à Buenos Aires en 2025

Ce que l’on désigne habituellement sous le nom de Microcentro de Buenos Aires correspond peu ou prou à 2 des 48 quartiers de la capitale : Monserrat et San Nicolás, traversés par les 2 artères les plus emblématiques de la ville, l’Avenida de Mayo et l’Avenida 9 de Julio.

Vue de l'Avenida 9 de Julio avec l'Obelisco en arrière-plan dans le quartier de San Nicolás à Buenos Aires

Compte tenu de la quantité d’attractions touristiques concentrées dans ces 2 secteurs de la ville, j’ai créé 3 guides. Les lignes qui suivent présentent les principaux sites d’intérêt de San Nicolás en commençant, bien sûr, par le plus fameux d’entre eux : l’Obelisco.

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⏳ Temps de lecture 31 minutes

Pas le temps de tout lire ? Voici les infos à retenir :

  • Difficile de snober l’Obelisco, monument emblématique de Buenos Aires. Une pause (photographique) s’impose.
  • Depuis l’Obelisco, empruntez l’Avenida Corrientes jusqu’à l’intersection avec l’Avenida Callao. Théâtres, libraires, pizzérias, etc. : l’animation de la bien nommée « rue qui ne dort jamais » est un spectacle en soi.
  • 4 pour le prix d’1 : se diriger vers la belle Plaza Lavalle permet de découvrir 3 monuments majeurs du quartier (le Teatro Colón, le Palacio de Justicia et le Mirador Massué). 

Besoin d’explications complémentaires ? Voici ce que propose cet article :

Un peu d’histoire pour les nuls (dont je fais partie)

San Nicolás est le quartier le plus central de Buenos Aires.

Il a pris son nom actuel vers 1720, lorsque l’église de San Nicolás de Bari a été construite l’initiative de Domingo de Acassuso. Elle était située à l’angle des actuelles rue Carlos Pellegrini et Avenida Corrientes, à proximité du site où été érigé l’Obelisco.

Obelisco à l'intersection des Avenidas 9 de Julio et Corrientes dans le quartier de San Nicolás à Buenos Aires

À quelques mètres de là se trouvait la Plaza de San Nicolás, qui était alors un lieu de rencontre pour les commerçants et la destination des charrettes chargées de marchandises. Le Tercero del Medio, un ruisseau qui constituait la limite ouest de la ville jusqu’au début du XIXe siècle, coulait par l’actuelle rue Libertad. Depuis, le quartier a été considérablement transformé avec le tracé de la Diagonal Norte et l’élargissement de la rue Corrientes pour en faire une avenue.

L’église a été démolie, puis reconstruite sur l’Avenida Santa Fe (au numéro 1352), hors du quartier à qui, 2 siècles auparavant, elle avait donné son nom :

Entrée de la nouvelle église San Nicolás de Bari sur l'Avenida Santa Fe à Buenos Aires

Carte des lieux à visiter à San Nicolás

Obelisco

L’Obelisco est le plus grand symbole de Buenos Aires, tout comme la tour Eiffel pour Paris ou la statue de la Liberté pour New York.

Il a été inauguré le 23 mai 1936 pour célébrer le 4e centenaire de la première fondation de Buenos Aires. Ce monument a été érigé à l’endroit où le drapeau national a été hissé pour la première fois dans la ville, sur le site de l’ancienne église de San Nicolás de Bari.

Il est l’œuvre de l’architecte Alberto Prebisch, l’un des principaux représentants du modernisme argentin et également auteur du Teatro Gran Rex voisin. Il a été construit en seulement 31 jours par une entreprise allemande, ce qui est un exploit remarquable pour l’époque.

Avec une hauteur de 67,5 m et une base de 6,8 m de chaque côté, il possède une seule porte d’entrée (vers l’Avenida Corrientes en direction ouest), derrière laquelle se trouve un escalier de 206 marches, avec 7 paliers, menant au sommet. Là-haut, le belvédère doté de quatre fenêtres se termine par un paratonnerre invisible depuis la rue. L’accès n’est autorisé que dans des situations spéciales.

Les 4 côtés de l’Obelisco représentent des moments-clés de l’histoire de Buenos Aires : la première fondation en 1536, la seconde fondation en 1580, la première levée du drapeau argentin en 1812, et la construction de l’Obelisco en 1936.

Vue aérienne de l'Obelisco à l'intersection des Avenidas 9 de Julio et Corrientes dans le quartier de San Nicolás à Buenos Aires

Tout visiteur de Buenos Aires ne peut manquer de photographier ce monument iconique, situé stratégiquement à l’intersection de 2 des avenues les plus importantes : la 9 de Julio, qui figure parmi les plus larges du monde, et la « rue » Corrientes, l’un des principaux pôles culturels de la ville. L’Obelisco est également le point de passage du Metrobús, un système de bus sur voies dédiées, qui traverse le Microcentro par l’Avenida 9 de Julio, inauguré en 2013.

À l’instar de la tour Eiffel, l’Obelisco a rencontré une grande résistance au début. En effet, 3 ans après son inauguration, le conseil municipal a voté sa démolition, invoquant des raisons de sécurité, esthétiques et économiques. Cette décision a finalement été contestée par le président de la Nation Roberto Ortiz, puis annulée par le maire de l’époque, Arturo Goyeneche. Après avoir été fortement décrié, l’Obelisco semble désormais faire la quasi-unanimité (j’écris « quasi », car mon amie porteña Nadia adore sa ville, mais déteste ce monument, et je suppose qu’elle n’est pas la seule).

En effet, il est l’un des principaux lieux de rassemblement lors des manifestations politiques et des célébrations des succès sportifs. Des milliers de milliers de personnes s’y sont retrouvées pour chanter, danser et célébrer à la suite du succès lors de la Coupe du monde de football 2022 ou, plus récemment, lors de la Copa America 2024.

L’Obelisco est souvent mis à contribution pour marquer des événements spéciaux ou des causes importantes. Par exemple, il a déjà été illuminé en rose pour soutenir la lutte contre le cancer du sein. En 2005, il a été recouvert d’un préservatif géant pour une campagne de sensibilisation au VIH/SIDA.

Plaza Lavalle

Vue aérienne de la Plaza Lavalle dans le quartier de San Nicolás à Buenos Aires

Située entre le Palacio de Justicia et le Teatro Colón, la Plaza Lavalle couvre 3 pâtés de maisons situés entre les rues Libertad, Lavalle, Talcahuano et l’Avenida Córdoba.

Au début du XIXe siècle, la zone était un terrain vague traversé par l’un des ruisseaux les plus importants de la ville, le Tercero del Medio, qui se jetait dans le Río de la Plata.

Un parc d’artillerie a été installé sur ce site en 1822. Ce quartier militaire disposait d’une manufacture d’armes et d’un dépôt de poudre. Avec le temps, ce quartier périphérique s’est transformé en espace public et a pris le nom de Place du Parc.

Vers 1857, la gare du Parc a été inaugurée à proximité. La locomotive La Porteña, protagoniste du premier voyage en train de l’Argentine, y a pris son départ. En 1886, la décision a été prise de démolir la gare. Puis, en 1890, la construction du nouveau Théâtre Colón a été engagée sur ce site.

En 1878, la place a adopté son nom actuel en mémoire de Juan Lavalle, un militaire (général lors des guerres d’indépendance) et homme politique argentin. Sur le site, une statue lui rend hommage :

Plaza Lavalle dans le quartier de San Nicolás à Buenos Aires

Teatro Colón

Teatro Colón dans le quartier de San Nicolás à Buenos Aires

Le Teatro Colón est l’une des salles lyriques les plus importantes du monde, avec une programmation culturelle inégalée, en plus d’être un véritable patrimoine architectural.

Souvent comparé à la Scala de Milan, à l’Opéra Garnier de Paris et au Royal Opera House de Londres, le Teatro Colón est incontournable dans le monde de l’opéra. Nommé ainsi en l’honneur de Christophe Colomb (Colón en espagnol), il est régulièrement classé parmi les 5 meilleurs salles d’opéra en raison de ses dimensions, son design, son histoire et son acoustique.

Pour la petite histoire, de 1857 à 1888, le premier Teatro Colón était situé sur la Plaza de Mayo, à côté de la Casa Rosada, là où se trouve aujourd’hui la Banco de la Nación Argentina.

Le bâtiment actuel a été inauguré le 25 mai 1908 avec une représentation d’Aida de Giuseppe Verdi. Depuis les plus grands chefs d’orchestre, chanteurs et danseurs de l’histoire ont illuminé sa scène. Parmi eux, on peut citer Igor Stravinsky, Herbert von Karajan, Maria Callas, Luciano Pavarotti, Plácido Domingo, Rudolf Noureev, Julio Bocca, Paloma Herrera, etc.

Ce monument est l’œuvre des architectes Francesco Tamburini, Victor Meano et Jules Dormal. La construction a duré près de 20 ans et a impliqué 1 500 personnes. La coupole mesure 318 m² et était à l’origine ornée de peintures de Marcel Jambon, qui se sont détériorées dans les années 1930. C’est pourquoi, dans les années 1960, il a été décidé d’en commander de nouvelles à Raúl Soldi.

Salle de spectacle du Teatro Colón dans le quartier de San Nicolás à Buenos Aires

Ses conditions acoustiques et architecturales sont d’une qualité exceptionnelle : la salle en forme de fer à cheval crée une distribution idéale du son et les 3 étages de loges assurent une absorption optimale grâce à l’utilisation de matériaux souples tels que tissus, bois et tapis. De plus, dans les étages supérieurs, des matériaux durs comme le marbre et le bronze ont été utilisés pour perfectionner la réflexion des ondes.

De 1968 à 1972, une extension a été réalisée sous la houlette de l’architecte Mario Roberto Álvarez. Sous la place et la rue Cerrito se trouvent les secteurs de production théâtrale, les ateliers de scénographie, les salles de répétition, les bureaux administratifs et un réfectoire pour le personnel.

En 2008, le gouvernement de la ville a entrepris une restauration en profondeur, qui a redonné tout son éclat au bâtiment et l’a équipé des plus récents outils technologiques. Il a été réinauguré pour le Bicentenaire, en 2010.

À la billetterie ou sur le site web du théâtre, vous pouvez acheter des places pour les spectacles, mais aussi pour une visite guidée.

Au début, le théâtre engageait des compagnies étrangères. Mais à partir de 1925, il a formé ses propres ensembles stables : orchestre, ballet et chœur. De plus, en 1963, ses propres ateliers de décoration de matériel et de confection des costumes ont été créés. D’autres sections techniques (conception de production, lumières, effets spéciaux électromécaniques, audio et vidéo) se sont progressivement ajoutées.

Aujourd’hui, il est l’un des rares théâtres-usines dans le monde et il a la capacité de réaliser la totalité de ses productions grâce au professionnalisme de ses équipes techniques spécialisées. En plus de la visite guidée, l’expérience « Colón Fábrica » permet de découvrir les grandes productions issues de ses ateliers : décors, costumes, perruques, chaussures, effets spéciaux et vêtements.

Le Teatro Colón abrite également l’Institut Supérieur d’Art qui forme les futurs chanteurs lyriques et danseurs.

Les chiffres donnent le tournis et les anecdotes dopent l’envie :

– Il a une capacité totale de 2 478 places, et environ 500 personnes debout.

– En 1912, le chef d’orchestre tempétueux Arturo Toscanini a décidé de quitter une répétition, mécontent de la performance d’un clarinettiste. Comme il n’y avait pas d’autre interprète de cet instrument à Buenos Aires, les autorités du théâtre ont dû convaincre Toscanini de revenir sur sa décision. Finalement, il a accepté, mais le clarinettiste, offensé, a ensuite refusé de jouer sous sa direction.

– L’architecte italien Francesco Tamburini, concepteur initial du Teatro Colón, est mort avant le début des travaux. Son associé, Victor Meano, a alors assumé la responsabilité du projet. Cependant, il a été assassiné avant l’inauguration. En plus de partager le même pays d’origine et le malheur de ne pas avoir pu terminer son travail, ils avaient un point en commun : ils sont tous les 2 morts à 44 ans. À l’époque, attrait pour les légendes urbaines aidant, l’idée selon laquelle le monument était surtout le théâtre d’une malédiction s’est rapidement répandu. Un coup du fantôme de l’opéra ?

– La soprano italienne Claudia Muzio avait l’habitude de jeter de l’eau bénite sur la scène, mais au Teatro Colón tout ne s’est pas passé comme prévu : dans une séquence qui aurait fait le bonheur des aficionados de Vidéo Gag, elle a glissé, puis chuté dans la fosse de l’orchestre.

Palacio de Justicia – Tribunales | Palais de Justice – Tribunaux

Façade du Palacio de Justicia dans le quartier de San Nicolás à Buenos Aires

Face à la Plaza Lavalle se trouve l’un des bâtiments emblématiques de l’Argentine : le Palacio de Justicia, siège du pouvoir judiciaire et de la Cour suprême de justice de la Nation. Aussi connu sous le nom de Tribunales, cet édifice de 8 étages est de style néoclassique avec des influences grecques et romaines.

Au-delà de son importance institutionnelle, il est intéressant d’un point de vue architectural et historique.

Le bâtiment a été conçu par l’architecte français Norbert Maillart. Sa construction a débuté en 1905. Si la Cour suprême s’y est installée en 1912, l’ouvrage a été terminé en 1942.

Son architecture maintient une rigoureuse symétrie, accompagnée à chaque étape de symboles renvoyant à l’idée de justice, tels que la balance de la Justice ou de petites haches entourées de faisceaux de baguettes, symboles du pouvoir romain. Dans le hall d’entrée, le public est accueilli par une œuvre monumentale du sculpteur argentin Rogelio Yrurtia : une statue en bronze, haute de presque 3 m, représentant la Justice. Sur les côtés, on peut voir les Tables de la loi soutenues par des figures humaines.

Les incontournables du palais :

  • Patio d’honneur

Vestibule de la Salle d’audience de la Cour suprême, cet espace est entouré de grandes colonnes classiques. Sur les côtés, sur des plaques de marbre, sont gravés les noms des membres de la Convention constituante de 1860. Le patio est couvert d’un plafond voûté et le vitrail, construit avec des vitres anglaises blanches et colorées, permet l’entrée de la lumière naturelle.

Hall du Palacio de Justicia dans le quartier de San Nicolás à Buenos Aires
  • Salle d’audience de la Cour suprême

Ce grand espace allongé est situé sur l’accès principal du bâtiment, avec vue sur la Plaza Lavalle. De l’intérieur du bâtiment, on y accède à travers le patio d’honneur.

  • Salle des délibérations

Y est exposé un portrait (peinture à l’huile) du président Bartolomé Mitre, qui a signé le décret instituant la première Cour suprême. La Salle d’audience et la Salle des délibérations, ainsi que le Salon de thé et celui des ambassadeurs, forment l’ensemble des dépendances à usage exclusif des membres de la Cour, orientées vers la place, sur la rue Talcahuano.

  • Bibliothèque

C’est l’une des dépendances les plus fréquentées par les fonctionnaires, les magistrats et les étudiants en droit. Elle conserve le mobilier original ainsi que les dispositifs d’éclairage.

Mirador Massué

Mirador Massué sur la Plaza Lavalle dans le quartier de San Nicolás à Buenos Aires

Ce vieux mirador fait partie d’un bâtiment conçu par l’architecte Alfred Massué. Ayant vocation à devenir un immeuble d’appartements, sa construction a été engagée en 1903.

Son architecture initiale était marquée par le style art nouveau : façades ondulantes, balcons en fer forgé, vitraux et motifs floraux.

Dans les années 1990, les architectes Luis Caffarani et Eduardo Vainstein ont restauré le mirador en créant un bâtiment moderne aux murs en verre, œuvre qui fait désormais partie du patrimoine architectural urbain… après avoir fait l’objet de vives controverses (certains allant jusqu’à le qualifier de Frankenstein moderne avec le nez de Marylin Monroe…).

Avenida Corrientes

Avenida Corrientes de nuit dans le quartier de San Nicolás à Buenos Aires

Piétonne le soir et témoin de l’âge d’or du tango, « La rue qui ne dort jamais » est l’axe culturel majeur de Buenos Aires.

En 1936, il a été décidé d’élargir ce qui était encore la rue Corrientes pour la transformer en avenue et la rendre plus accessible aux piétons et véhicules.

Cette longue et large voie commence dans le quartier de Puerto Madero (à l’est) et se termine dans celui de Chacarita (à l’ouest). Ses 70 cuadras traversent les quartiers de San Nicolás, Balvanera (dans ses zones d’Once et Abasto, où se trouve le centre commercial du même nom), Almagro et Villa Crespo, tous très liés à l’histoire du tango et de la culture.

Active toute la journée, elle connaît une grande animation nocturne, principalement entre la rue Esmeralda et l’Avenida Callao, où se concentre le plus grand nombre de théâtres, librairies, pizzerias et bars, certains reconnus comme notables.

Depuis avril 2019, le tronçon allant de l’Avenida Callao à la rue Libertad se transforme en zone piétonne à partir de 19 h, pour accompagner les heures de plus grande affluence.

Avenida Corrientes de jour dans le quartier de San Nicolás à Buenos Aires

Son nom est un hommage à la ville (située à proximité de la frontière paraguayenne) qui a été la première du pays à soutenir l’indépendance argentine.

Elle a été témoin de l’âge d’or du tango dans les années 1930 et 1940, lorsque les grands artistes de la première moitié du XXe siècle tels que Carlos Gardel se produisaient dans des bars, théâtres et cabarets du secteur.

L’Avenida Corrientes est à la fois unique et multiple. Elle est aussi celle des années 1960 et du début des années 1970, avec ses débats politiques, culturels et littéraires dans les bars et cafés les plus emblématiques. C’est celle des librairies qui ferment tard, des cinémas d’art et d’essai et des pizzerias qui baissent leurs rideaux encore plus tard dans la nuit. C’est aussi celle des théâtres, tels que le Teatro San Martín, et des grandes affiches. C’est également celle des kiosques à journaux qui vendent les principales revues culturelles (et, si vous avez de la chance, des cartes postales).

  • Les théâtres

Vous y trouverez des dizaines de salles de théâtre pour tous les goûts : commercial et alternatif, drames et comédies, spectacles en solo et troupes si nombreuses qu’elles ne tiennent pas ensemble sur scène, méga spectacles et pièces underground…

  • Les pizzerias

S’y concentrent les pizzerias les plus emblématiques de la ville, comme Güerrín, Banchero, La Americana, etc. Manger dans ces établissements est une expérience en soi.

La pizza de Buenos Aires a ses propres caractéristiques. Bien que ce soit une recette importée par les immigrants génois qui se sont installés à Buenos Aires à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, elle a, au fil des années, pris son empreinte propre. Elle se distingue par la grande quantité de fromage, jusqu’à déborder, et le même critère d’abondance s’applique au reste des ingrédients : sauce tomate, jambon, poivron, oignon, légumes, etc.

On peut les commander à la portion et les déguster debout au comptoir au milieu de l’effervescence, surtout lors du coup de feu.

  • Les librairies

Buenos Aires est la ville avec le plus grand nombre de librairies par habitant au monde, et l’Avenida Corrientes est l’une des zones avec la plus grande concentration de ces magasins par m².

Si vous aimez l’odeur des livres, si vous êtes de ceux qui peuvent passer des heures à lire les quatrièmes de couverture et les critiques, si vous cherchez un titre épuisé ou souhaitez acheter la dernière nouveauté, vous devez prendre le temps de parcourir cette artère, spécifiquement entre la rue Esmeralda et l’Avenida Callao.

La plupart des ces libraires restant ouvertes bien après la tombée de la nuit, y est naturellement organisée, chaque année, « La Nuit des Librairies ». À cette occasion, les magasins restent ouverts jusqu’au petit matin, offrent des prix promotionnels et organisent diverses conférences, tables rondes et présentations de livres par des écrivains et des personnalités de la culture.

El Gato Negro, bar notable, sur l'Avenida Corrientes dans le quartier de San Nicolás à Buenos Aires
El Gato Negro, bar notable, est mon espace de détente préféré sur l’Avenida Corrientes

L’importance de l’Avenida Corrientes est telle qu’un site internet lui est dédié : distritoteatral.com Vous pouvez y découvrir les théâtres, restaurants et hôtels dans toute leur diversité et trouvez des réductions pour certains spectacles.

Teatro General San Martín

entrée du Teatro San Martín sur l'Avenida Corrientes dans le quartier de San Nicolás à Buenos Aires

L’un des espaces culturels les plus importants de la ville. Situé sur l’Avenida Corrientes et à quelques cuadras de l’Obelisco, le Teatro San Martín accueille 1 million de personnes par an.

Il fait partie du Complexe théâtral de Buenos Aires, qui dépend du Gouvernement de la Ville, chargé ces dernières années de mener à bien une profonde rénovation et modernisation de ses installations.

Conçu par les architectes Mario Roberto Álvarez et Macedonio Oscar Ruiz et inauguré en 1960, sa superficie est de 30 000 m². Il comprend 3 salles de théâtre, un cinéma qui organise des cycles (généralement de films d’art et d’essai), plusieurs salles d’exposition et une photogalerie, répartis sur 13 étages et 4 sous-sols. Il est également le siège de la compagnie de Ballet contemporain et du Grupo de Titiriteros (Groupe de marionnettistes), reconnus à l’international. De plus y fonctionnent les ateliers de danse contemporaine et l’atelier-école de marionnettistes.

Salle de spectacle du Teatro San Martín sur l'Avenida Corrientes dans le quartier de San Nicolás à Buenos Aires
  • La salle Martín Coronado est la plus grande, avec une capacité de 1 049 spectateurs, et porte le nom de l’un des pionniers de l’art dramatique argentin.
  • La salle Casacuberta a été baptisée en hommage à Juan José de los Santos Casacuberta, un remarquable interprète dramatique du XIXe siècle. Elle peut accueillir 566 spectateurs.
  • La salle Cunill Cabanellas est la plus petite et la plus récente dédiée à l’activité théâtrale. Destinée à des propositions expérimentales, elle a une capacité approximative de 200 personnes.
  • La salle de cinéma Leopoldo Lugones a reçu la visite de réalisateurs et figures prestigieuses du cinéma international.
  • La PhotoGalería Banco Ciudad, située dans le hall de communication du théâtre (entre l’Avenida Corrientes et la rue Sarmiento) est devenue une salle d’exposition permanente de photographies.
  • Le Centre de documentation de théâtre et danse dispose d’archives théâtrales, d’une bibliothèque et d’une revue spécialisée, d’une vidéothèque et d’un espace numérique moderne.
  • Enfin, le hall central Alfredo Alcón est le lieu informel où se croisent les artistes et le public. Avec une capacité d’accueil allant jusqu’à 2 000 spectateurs, il accueille des récitals, des spectacles pour grands et petits, ainsi que des conférences, des tables rondes et des projections spéciales. L’entrée est toujours libre et gratuite.

Dans le même pâté de maisons, mais avec une entrée par la rue Sarmiento, se trouve le Centro Cultural San Martín, théâtre d’une intense activité culturelle, avec de nombreuses salles dédiées aux arts de la scène, conférences, expositions d’art, congrès, cours, cycles de cinéma et de théâtre.

Le Teatro San Martín propose des visites guidées (au prix de 3 000 pesos argentins à l’heure où étaient écrites ces lignes). En espagnol, anglais ou langue des signes, elle permettent de découvrir les coulisses et les aspects techniques du théâtre.

Paseo La Plaza

Couloir d'entrée du Paseo La Plaza dans le quartier de San Nicolás à Buenos Aires

Au cœur de l’Avenida Corrientes, ce complexe se distingue par la qualité et la diversité de ses propositions théâtrales. Mais il offre également beaucoup plus que des spectacles ! C’est un grand espace en perpétuelle ébullition.

Ouvert du matin jusqu’à l’aube, vous pouvez y profiter d’un bon déjeuner ou d’un dîner sous les étoiles ou encore voir une pièce dans son amphithéâtre en plein air.

En effet, il combine une riche programmation artistique avec le plaisir des rencontres, du shopping et de la nourriture, car il est également le siège de Manduca, un passage gastronomique dont le slogan est « La cuisine est culture ».

Vous pourrez y admirer les vitrines (librairies, magasins de souvenirs, boutiques d’artisanat) et applaudir une quantité de pièces, récitals et concerts qui se produisent dans les salles Pablo Picasso et Pablo Neruda. Les grandes productions coexistent avec des spectacles de stand-up.

Salle Pablo Neruda du Paseo La Plaza dans le quartier de San Nicolás à Buenos Aires

Le Paseo La Plaza a été construit en 1989 sur le site de l’ancien Mercado Modelo. Il conserve une partie de ce charme initial tout en réussissant une parfaite synthèse des nouvelles tendances.

Parcourir le Paseo La Plaza, c’est se promener dans des espaces en plein air qui invitent à se détendre, à contempler diverses espèces d’arbres. Ses petites rues sinueuses, avec des ponts et quelques escaliers, interconnectent tout le complexe et permettent un accès direct à trois voies (Avenida Corrientes, rue Sarmiento et rue Montevideo).

Manduca, passage gastronomique en plein air qui fonctionne dans le Paseo, offre des saveurs pour tous les goûts : un comptoir à ceviche, des cocktails, de la cuisine du Sud-est asiatique, des options végétaliennes, des pizzas, des sandwiches, des glaces et du café spécialisé. Sur place ou à emporter, avant ou après un spectacle de théâtre. De plus, des restaurants et brasseries disposent de salles couvertes, terrasses et patios, idéaux pour déjeuner, dîner ou prendre un verre. Cuisine argentine et internationale, brasseries, sandwicheries, restos-bars et cafés artistiques vous attendent.

Ici se trouve le premier et unique musée dédié aux Beatles en Amérique Latine : un refuge pour la Beatlemania, un hommage au groupe mythique de Liverpool. Selon le Guinness des records, il regroupe la plus grande collection de souvenirs relatifs aux Beatles au monde.

Mercado de San Nicolás | Marché de San Nicolás

Mercado de San Nicolás dans le quartier de San Nicolás à Buenos Aires

À ses débuts en 1905, le Mercado de San Nicolás fonctionnait en plein air. En 1966, les marchands ambulants de la zone y ont pris leurs quartiers. Mais avec le temps, de nombreux stands ont fermé et le marché s’est détérioré.

En 2019, il a été remis en valeur (rénovation des toits et des structures métalliques, construction de nouveaux sanitaires, etc.) et le nombre de stands a augmenté de 60 % passant de 11 à 18.

Désormais, avec une esthétique moderne et une très bonne offre gastronomique, il invite à prendre un repas après le shopping.

Outre ses stands de produits frais et son patio gastronomique, il propose un espace de coworking, particulièrement prisé, car la zone compte de nombreux bureaux et universités.

La décoration du plafond avec des parapluies multicolores donne un cadre joyeux et moderne, invitant à passer un bon moment.

Il est ouvert du lundi à vendredi de 8h à 20h et le samedi de 9h à 14h.

Teatro Nacional Cervantes

Façade du Teatro Nacional Cervantes dans le quartier de San Nicolás à Buenos Aires

L’inauguration du Teatro Cervantes, le 5 septembre 1921, avec la pièce La dama boba de Lope de Vega, interprétée par l’actrice espagnole María Guerrero, a constitué un véritable événement culturel et social pour Buenos Aires.

Elle concrétisait le rêve de María Guerrero et de son époux Fernando Díaz de Mendoza, qui ont engagé leur fortune personnelle pour faire aboutir le projet.

Même le roi d’Espagne, Alphonse XIII, a été impliqué dans la construction, car María Guerrero a réussi à obtenir son engagement pour que le théâtre soit une œuvre de toute l’Espagne. Le roi a ordonné que les navires de charge espagnols de son gouvernement arrivant à Buenos Aires transportent les éléments artistiques indispensables à sa construction.

Plusieurs villes espagnoles ont contribué au somptueux théâtre :

  • Les carreaux et les damasquines sont venus de Valence.
  • Les carreaux rouges pour le sol de Tarragone.
  • Les fauteuils du parterre, les miroirs, bancs, grilles, ferrures, carreaux de Séville.
  • Les candélabres, lampes, lanternes de Lucena.
  • La peinture pour les fresques ornant le plafond de Barcelone.
  • Les tapisseries et le rideau de scène, qui représente le blason de la ville de Buenos Aires brodé en soie et en or, de Madrid.

La conception et l’exécution de l’œuvre ont été confiées aux architectes Fernando Aranda et Emilio Repetto, qui ont convenu avec María Guerrero que la façade du bâtiment reproduirait les détails de l’université d’Alcalá de Henares, dans le style Renaissance. La construction et l’ornementation du Cervantes ont nécessité près de 700 personnes, entre ouvriers et artistes.

Salle de spectacle du Teatro Nacional Cervantes dans le quartier de San Nicolás à Buenos Aires

En raison des coûts de maintenance élevés ayant entraîné un fort endettement, 5 ans après son inauguration, le couple Guerrero-Díaz de Mendoza a décidé de mettre le bâtiment aux enchères publiques. Grâce à la mobilisation de personnalités du monde de l’art et de la culture, le théâtre a été acquis par l’État.

En 1933, une loi a créé le Teatro Nacional de la Comedia, placé sous l’autorité de la Commission nationale de Culture, et le Teatro Cervantes lui a été attribué pour son fonctionnement.

En 1961, un incendie a détruit une grande partie des installations du Cervantes, et les travaux de reconstruction ont duré 7 ans. À cette occasion, une annexe a été ajoutée au théâtre, conçue par l’architecte moderniste Mario Roberto Alvarez. Le théâtre a rouvert ses portes en 1968 et a été déclaré monument historique national en 1995.

Actuellement, le Cervantes abrite également l’Institut national des études théâtrales, le musée du Teatro Cervantes, les archives théâtrales et une bibliothèque spécialisée.

Seul théâtre national du pays, le Teatro Nacional Cervantes et a été reconnu pour son apport inestimable à la culture avec une Mention spéciale des Prix Konex en 2021.

Galerías Pacífico

Façade des Galerias Pacifico dans le quartier de San Nicolás à Buenos Aires

L’immeuble abritant les Galerías Pacífico est l’un des principaux centres commerciaux de la ville, Il mérite une visite pour ses belles installations et, surtout, pour sa magnifique coupole, décorée de fresques réalisées par des peintres argentins éminents : Antonio Berni, Lino Enea Spilimbergo, Demetrio Urruchúa et Juan Carlos Castagnino.

Situé en plein centre-ville (à l’intersection de l’Avenida Córdoba et de la rue Florida), l’édifice a été conçu par les architectes Emilio Agrelo et Raúl Le Levacher en 1889, pour être le siège des magasins Au bon Marché, inspirés de la célèbre enseigne parisienne. À cette époque, d’autres grands magasins comme Harrod’s et Gath & Chaves commençaient à émerger. Cependant, il n’a jamais été utilisé à cette fin.

Peu de temps après son inauguration manquée, il a été vendu au chemin de fer Buenos Aires al Pacífico, qui lui a finalement donné son nom actuel.

De 1896 à 1940, il a abrité le Museo Nacional de Bellas Artes (désormais situé dans le quartier de Recoleta à Buenos Aires). Puis, il a été modifié par les architectes Aslan et Ezcurra en 1944.

Après plusieurs années d’abandon, le bâtiment a été restauré en 1990 pour devenir le centre commercial prévu à l’origine. Rouvert en 1992, il est aujourd’hui l’un des shoppings les plus fréquentés de la ville. Il accueille le public tous les jours de 10h à 21h.

Coupole ornée de peintures des Galerias Pacifico dans le quartier de San Nicolás à Buenos Aires

Avec ses boutiques spécialisées en cuir, marques internationales, personal shoppers, etc. les Galerías Pacífico donnent dans le spectaculaire et ne sont pas l’endroit idéal pour faire des économies à Buenos Aires.

Un espace de restauration (patio de comida) offre une large variété de choix allant des plats asiatiques aux grillades argentines, en passant par la restauration rapide et les glaces artisanales.

À l’angle donnant sur les rues Viamonte et San Martín, il abrite également le Centro Cultural Borges qui propose des expositions, spectacles, ateliers, projections de films et conférences.

Des visites guidées de 15 mn, avec des audioguides disponibles en espagnol, anglais, portugais et français, sont disponibles sur le site internet des Galerías Pacífico.

Luna Park

Vue aérienne de la salle Luna Park dans le quartier de San Nicolás à Buenos Aires

Pouvant accueillir jusqu’à 8 000 spectateurs, Luna Park est la salle où ont été vécus des moments sportifs, culturels et sociaux uniques.

Luna Park est né en 1932, à l’initiative de José Lectoure et Ismael Pace, sur un terrain qui appartenait auparavant au chemin de fer.

Comme Lectoure était un ancien champion amateur de boxe dans la catégorie poids léger, lui et son ami organisaient des combats dans différents endroits de la ville. Tout naturellement, Luna Park a commencé par accueillir des combats de boxe (avec des personnalités telles que Carlos Monzón, Ringo Bonavena, Nicolino Locche et Pascual Pérez).

Initialement dépourvu de toit, Luna Park a été couvert et doté de gradins 2 ans après son ouverture.

Cela dit, Luna Park est rapidement devenu un palais omnisports. Outre la boxe, des championnats mondiaux de volley-ball, de basket-ball, de tennis et de cyclisme s’y sont tenus. Pendant des décennies, il a également accueilli des événements politiques, religieux, et culturels majeurs.

Luna Park, salle de spectacle, dans le quartier de San Nicolás à Buenos Aires

Sur le site web du Luna Park, il est dit : « Le Luna a un morceau de chacun d’entre nous, de nos parents et grands-parents, un souvenir, un moment. C’est sa magie et son principal capital ». Difficile de le nier, comme le prouve cette liste :

  • Les dépouilles d’Hipólito Yrigoyen, Julio Sosa et Ringo Bonavena y ont été honorées.
  • Les funérailles de Carlos Gardel (qui y avait donné son ultime concert en Argentine) y ont eu lieu.
  • Juan Domingo Perón et Eva Duarte s’y sont rencontrés pour la première fois lors d’un événement caritatif en 1942.
  • Sui Generis (groupe de Charly Garcia, l’une des plus grandes icônes du rock argentin) y a également organisé son dernier concert
  • Une réunion en présence du pape Jean-Paul II s’y est tenue.
  • Diego Maradona y a fêté son mariage.

Si, dans les décennies passées, le sport côtoyait certains spectacles internationaux (Frank Sinatra et Luciano Pavarotti, entre autres, y ont chanté), le Luna Park est désormais entièrement tourné vers la musique. Au sens large, voire très large, comme en témoigne l’organisation d’un meeting-concert en mai 2024 dont l’actuel président de la République était l’improbable frontman… Sa programmation s’ouvre à des artistes nationaux et internationaux de renommée mondiale et de tous les genres musicaux.

En 2007, cet édifice emblématique du style Art déco a été déclaré monument historique national.

Galería Güemes

Entrée de la Galeria Güemes sur l'Avenida Corrientes dans le quartier de San Nicolás à Buenos Aires

Connue et reconnue pour son architecture imposante et son mirador (rouvert au public en 2010, après des années de fermeture), la Galería Güemes possède une valeur patrimoniale inestimable qui lui a valu de nombreux honneurs :

• elle a été déclarée site d’intérêt culturel de la Ville de Buenos Aires.

• elle a été reconnue comme édifice emblématique de l’art nouveau de Buenos Aires par l’association AANBA.

• elle a reçu le label « Témoignage de la Mémoire Citoyenne » pour avoir conservé jusqu’à ce jour son caractère et sa décoration originaux, autrement dit son empreinte architecturale européenne de la fin du XIXe siècle, avec un style art nouveau nettement marqué.

Conçue par l’architecte italien Francesco Gianotti et inaugurée en 1915, la Galería Güemes propose un passage piéton de 116 m de long qui relie les rues Florida et San Martín. Elle était alors un lieu décidé au commerce et aux événements sociaux. Elle abritait aussi une salle de spectacles, un restaurant et un théâtre.

De plus, des bureaux et appartements de luxe pouvaient être loués dans ce qui était considéré comme le premier gratte-ciel de Buenos Aires. Il se distinguait par son élégance avec ses détails en bronze, ses ascenseurs modernes et ses imposantes coupoles en verre et en fer.

De nombreuses personnalités reconnues de Buenos Aires y sont passées, dont Carlos Gardel qui s’y est produit en 1917.

Aujourd’hui, de nombreux et divers magasins accueillent le public : chocolateries, maroquineries, librairies, cavistes, boutiques de mode, etc. La Galería Güemes abrite toujours des bureaux, qui cohabitent avec des restaurants et des salons de thé pour tout public. De plus, Piazzolla Tango, l’un des meilleurs diners-spectacles de tango de Buenos Aires, y est organisé.

Mirador de la Galeria Güemes dans le quartier de San Nicolás à Buenos Aires

L’un des plus grands attraits de ce bâtiment demeure le mirador, accessible par l’entrée Mitre. Depuis le 14e étage de l’édifice, à 87 m de hauteur, il offre une vue panoramique à 360 degrés de Buenos Aires. On peut y observer les bâtiments emblématiques de la ville, les coupoles classiques, le Río de la Plata et même la côte uruguayenne si le ciel est suffisamment dégagé.

Une halte idéale pour avoir un premier aperçu de la ville à l’arrivée ou pour revoir les lieux visités depuis les hauteurs à la fin du voyage.

Le mirador est ouvert du lundi au vendredi (sauf jours fériés et jours de pluie), de 10h à 13h et de 14h à 16h40. Le prix d’entrée est abordable (3 000 pesos argentins pour les étrangers, à l’heure où sont écrites ces lignes) et jusqu’à 25 personnes peuvent y accéder en même temps. Pas de réservation : l’accès se fait par ordre d’arrivée.

En conclusion

Encore une fois, il a été difficile de faire des choix, car le quartier de San Nicolás ne manque pas d’attraits. Mais, il n’était pas question de reculer devant l’obstacle !

Gageons que ces quelques suggestions vous aideront à organiser votre visite du centre de Buenos Aires.

Un mot sur l’auteur

Présentation de Jérôme Dufaur, créateur de argentinamo.com et auteur des articles: "Tombé amoureux de l’Argentine lors d’un semestre d’études en 2001, Jérôme Dufaur y passe entre 3 et 6 mois par an. Conscient du besoin de disposer d’informations de qualité sur ce magnifique pays, il a créé ArgentinAmo pour partager des conseils de voyage et transmettre sa passion."

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