Avec ce site internet, j’ai bien sûr l’objectif de répondre à la question « que faire à Buenos Aires ? », autrement dit d’informer sur les meilleures choses à visiter dans la capitale argentine.
Mais pour qu’un séjour soit réussi, il importe tout autant de savoir ce qu’il NE FAUT PAS FAIRE, ou plutôt ce qu’il est déconseillé de faire (car personne ne vous enverra au cachot – ou ne vous foudroiera, contrairement à ce que peut laisser penser l’illustration de cet article – si vous ne suivez pas les 17 conseils listés dans les lignes qui suivent).
Même si cela peut sembler fourre-tout, j’ai concocté une liste de 17 conseils pour vous aider à passer le meilleur voyage possible.
⏳ Temps de lecture 17 minutes ⏳
Pas le temps de tout lire ? Voici ce que propose cet article :
- Visiter La Boca (El Caminito) après la tombée de la nuit
- Être insouciant avec son téléphone
- Être tape-à-l’œil (voire bling-bling)
- Visiter les bidonvilles (villas miserias)
- Avoir peur de prendre le métro ou le bus
- Payer avec sa carte bancaire et se tromper dans le change de devises
- Ignorer les heures de repas locales
- Se précipiter pendant les repas
- Oublier de laisser un pourboire
- Être à l’heure
- Aller à une milonga sans aucune connaissance ni préparation
- Rester au centre-ville
- Sous-estimer les distances
- Privilégier la poignée de main
- Snober la cuisine locale ET manger que de la viande
- Refuser un mate
- Commander un café ou de l’eau sans précision
- En conclusion
- Un mot sur l’auteur
Visiter La Boca (El Caminito) après la tombée de la nuit
Globalement, si vous vous demandez si vivre à Buenos Aires est dangereux, je réponds que la ville est sûre, praticable à pied, même après la tombée de la nuit.
Cependant, après le coucher du soleil, tel n’est pas le cas d’une des destinations les plus touristiques et populaires : le Caminito et La Boca.
En effet, il est de notoriété publique parmi les résidents de Buenos Aires qu’il faut éviter La Boca lorsqu’il fait nuit.
La première fois que j’ai visité le quartier, en 2013, ma meilleure amie, Nadia, 100 % porteña, avait tenu à m’accompagner, en bus. Nous avions effectué la visite en journée.
Ce n’est pas que le quartier devient sauvage la nuit, mais la police y patrouille moins et la zone devient plus problématique. Il est donc préférable de l’éviter.
Par conséquent : à l’approche du coucher du soleil, appelez un taxi ou prenez un bus. De nombreuses lignes (la 64, la 20, la 29, etc.) circulent sur l’Avenida Don Pedro de Mendoza et se dirigent vers le centre-ville.
Être insouciant avec son téléphone
Prendre un verre en terrasse ou manger en plein air est très agréable, à Buenos Aires comme ailleurs.
Mais, gardez votre téléphone dans votre sac et votre sac sur vos genoux (et non à vos pieds).
Le vol à la tire étant le principal risque en matière de sécurité, laisser votre smartphone dernier cri sur un coin de table à la vue de tous est une très mauvaise idée.
N’utilisez pas non plus votre téléphone dans la rue où il pourrait être facilement arraché par un motochorro (voleur circulant en deux roues et spécialisé dans ce type de larcin).
Pour éviter tout problème, si vous voulez ou devez consulter votre smartphone, entrez dans une boutique ou éloignez-vous de la chaussée (par exemple, en vous mettant à l’abri dans un renfoncement ou à proximité de l’entrée d’un bâtiment).
Être tape-à-l’œil (voire bling-bling)
Le style en Argentine est, généralement, très décontracté et sobre. Vous verrez beaucoup de robes simples, de jeans, de bermudas, de baskets, etc. Donc autant éviter de tomber dans ce genre de clichés :
Les talons aiguilles ne sont pas courants et, en raison des trottoirs accidentés et des pavés, je ne les recommande pas. Vous cherchez à gagner en hauteur ? Portez des talons à plateforme ou compensés, qui sont davantage prisés par les locaux.
Laissez vos bijoux de famille (au sens propre… n’ayez pas l’esprit mal tourné !) et vos pierres précieuses à l’hôtel (et de préférence à la maison). Les gros diamants se remarqueront et il n’est pas nécessaire de voyager avec un objet dont la perte ou le vol vous briserait le cœur.
Bien entendu, c’est une bonne règle à suivre partout dans le monde. Pas seulement en Argentine.
Visiter les bidonvilles (villas miserias)
Buenos Aires peut surprendre et dépayser pour une autre raison : si la misère est visible, elle l’est parfois en plein centre-ville.
L’expérience la plus significative est certainement celle de l’arrivée en bus à la gare routière de Retiro. D’imposants bidonvilles (le barrio Mugica, également connu sous le nom de villa 31) s’étendent à une centaine de mètres des quais. Et les quelques minutes séparant la descente du bus et la première bouche de métro s’apparentent à la traversée de la Cour des miracles…
Apparemment (car tout est possible en ce bas, parfois très bas, monde), il existe un tourisme de la misère : des gens paient pour aller dans les bidonvilles. Visiter les townships d’Afrique du Sud ou les favelas du Brésil (entre autres destinations prisées) fait le bonheur de guides ou d’agences de voyages.
Comme me l’a fait remarquer un lecteur (Laurent) – et je l’en remercie – ce type de service existe aussi en Argentine. L’agence Ajayu, créée par des habitants du quartier, organise des visites pédestres du barrio Mugica
Par ailleurs, rien ne vous empêche de vous rendre dans une villa par vos propres moyens. Vous pourriez être agréablement surpris par l’accueil qui vous y serait réservé. Et entendre quelques témoignages sur les joies du confinement dans une pièce partagée par trois familles privées d’eau courante (idéal pour se laver les mains et en chasser le Covid-19).
Cependant, pour des raisons évidentes, j’ai plutôt tendance à vous le déconseiller, surtout si vous découvrez Buenos Aires et que vous n’y connaissez personne.
Avoir peur de prendre le métro ou le bus
Pour moi, le métro et le bus sont des meilleurs moyens de se déplacer dans la ville. Forts d’un réseau dense et efficace, ils sont une alternative idéale au taxi. Les MetroBus (il s’agit bien de bus !) ont, qui plus est, une voie réservée qui leur permet de contourner les embouteillages.
Surtout, les transports en commun sont incomparablement moins chers. Pour vous donner un ordre d’idée, le trajet coûte entre 0,50 et 1 €.
Si la manière de prendre le bus peut surprendre (mais on s’y fait vite), le métro est similaire à n’importe quel autre métro dans le monde. Évidemment, faire attention aux pickpockets est le b.a.-ba, surtout aux heures de pointe (grosso modo, entre 8 h et 10 h et entre 17 h et 19 h).
Une fois que vous vous serez procuré votre carte SUBE (à l’aéroport ou dans une station de métro) – qui est indispensable pour prendre le bus ou le métro – il vous suffira de la charger (et recharger à votre guise) pour pouvoir aller d’un bout à l’autre de la ville.
Payer avec sa carte bancaire et se tromper dans le change de devises
De prime abord, l’argent en Argentine est un casse-tête. Voyager dans un pays où il existe autant de taux de change est dépaysant pour un Français. Choisir son moyen de paiement en Argentine doit être mûrement réfléchi.
Depuis les années (de 1991 jusqu’à l’effondrement économique de 2001) où un peso argentin (ARS) valait un dollar, la situation a toujours été tendue et confuse pour les touristes.
Actuellement, le taux MEP (proche du taux officiel) est celui que vous obtiendrez lorsque vous utiliserez votre carte bancaire pour payer ou retirer de l’argent dans un distributeur.
Le taux blue, quant à lui, est le taux de change du marché parallèle. Il doit son existence à la forte demande de devises étrangères des locaux : le dollar (principalement) est la monnaie dans laquelle les Argentins ont coutume d’épargner et l’achat de dollars au cours officiel fait l’objet de limitations légales depuis de nombreuses années.
Au moment de la rédaction de cet article (juillet 2024), l’écart entre le taux officiel et le taux blue est considérable. Acquérir des ARS au taux blue permet de gagner plus de 50 % de pouvoir d’achat.
En France, vous êtes certainement habitué à utiliser votre carte bancaire, a fortiori depuis que le sans contact s’est démocratisé et qu’avoir de l’argent liquide dans sa poche s’est raréfié.
En Argentine, il est préférable de payer en espèces, des espèces obtenues au taux blue.
Pour en obtenir, 2 options s’offrent à vous :
- vendre vos euros dans une cueva (bureau de change non officiel) ;
- vous envoyer de l’argent en Argentine via Western Union qui applique un taux parallèle (et non le taux officiel) lors de ces transactions.
Si vous retenez la première option, vendez des moyennes ou grosses coupures, non marquées et impeccables. Ainsi, vous obtiendrez des ARS au taux le plus avantageux.
Ignorer les heures de repas locales
À Buenos Aires, les habitants mangent souvent à l’heure espagnole (malgré la grande influence des traditions culinaires italiennes).
Le déjeuner est généralement pris entre 13 h et 15 h et le dîner vers 22 h (et même plus tard).
Ne soyez pas surpris si les restaurants sont vides avant. Cela ne veut pas dire qu’ils ne sont pas fréquentables (et qu’ils ne seront pas fréquentés, pour ne pas dire bondés, un peu plus tard).
Voyez cela comme un avantage : vous rendre à l’ouverture, dans un lieu prisé, est le meilleur moyen d’y trouver une place aisément, sans avoir à réserver.
Par exemple, j’ai tendance à faire mon pèlerinage dans les pizzérias de l’Avenida Corrientes vers 12 h, en commençant par ma cantine préférée : Güerrín. À cette heure-là, l’attente est quasiment nulle.
Or, vers 13 h, le lieu devient une véritable fourmilière et il faut faire la queue, puis se faire petit si l’on veut manger sa portion de pizza au comptoir, coude à coude, comme tout bon porteño.
J’avoue que j’ai du mal à me faire à ces horaires de déjeuner et dîner. Je reste plutôt fidèle à un rythme franco-français lorsque je mange seul.
Je fais un effort lorsque j’invite des amis à dîner : le rendez-vous est donné à 21 h, mais entre la non-ponctualité et les habitudes locales, on finit toujours par se mettre autour de la table à l’heure argentine.
Se précipiter pendant les repas
En Argentine, les repas au restaurant sont faits pour être appréciés. Prenez votre temps, savourez votre déjeuner ou dîner et la compagnie de ceux qui sont avec vous.
La notion de premier et de deuxième service n’existe pas. La serveuse ou le serveur ne vous mettra pas la pression pour libérer la table. Ouf !
De plus, l’addition (cuenta) ne vous sera pas apportée tant que vous ne l’aurez pas demandée. En fait, la serveuse ou le serveur ne reviendra probablement pas une fois la nourriture déposée, donc si vous voulez une autre boisson, du vin ou la carte des desserts, vous devrez l’appeler. Ce traitement n’a rien à voir avec le fait que vous soyez étranger.
Oublier de laisser un pourboire
Les chauffeurs de taxi ne s’attendent pas à un pourboire (propina), mais il est apprécié d’arrondir le montant de la course.
En revanche, dans 2 situations, il est très mal vu de ne pas en laisser.
Tout d’abord, dans les cafés et les restaurants, la règle tacite est de déposer sur la table un pourboire d’environ 10 % de l’addition.
Ensuite, dans les gares routières, des personnes se chargent de mettre et ranger vos bagages dans les soutes des bus. Il est d’usage de leur laisser un billet (dont le montant est à votre libre appréciation). Mais vu l’inflation actuelle, si vous vous contentez de lâcher 10 ARS ou 20 ARS, ne soyez pas surpris si le destinataire vous regarde avec mépris.
Être à l’heure
Même s’il ne faut pas généraliser (Gisela, une amie, arrive toujours avant moi – donc avant l’heure convenue ! – lorsque nous allons prendre un verre ensemble), les gens à Buenos Aires (et plus généralement en Argentine) ne sont pas ponctuels.
Le quart d’heure toulousain est de mise (un improbable hommage à Carlos Gardel, qui sait !), pour ne pas dire la demi-heure voire l’heure dans le meilleur des cas.
Il serait dommage de vous en offenser. Ce n’est pas une marque d’impolitesse. C’est juste comme ça !
D’ailleurs, certains pourront être surpris si vous êtes ponctuel. Vous pourriez rapidement être qualifié d’estructurado (structuré, pour la traduction littérale), autrement dit, de psychorigide. Ce qui, vous l’aurez compris, n’est pas vraiment un compliment.
Malgré tout, j’ai tendance à rester chroniquement ponctuel (on ne se refait pas). Cela me laisse le temps de lire des livres en attendant que des amis me rejoignent. Ou de regarder un épisode de Plus belle la vie en replay (entre autres possibilités envisageables).
Aller à une milonga sans aucune connaissance ni préparation
Si vous appréciez cette danse (qui est aussi un chant, une musique, un art de vivre, un emblème national, etc.), vous voudrez certainement voir du tango authentique, et non un spectacle de tango que vous jugerez peut-être touristique.
Avant toute chose, je vous assure que les spectacles de tango dits « touristiques » sont spectaculaires, professionnels et rendent un juste hommage au tango. À mon humble avis, vous devriez en voir au moins un. Et un voyage à Buenos Aires est plus que jamais l’occasion de le faire.
Mais, aller à une milonga, autrement dit une salle où l’on se réunit pour danser, est tout à fait possible. Si vous pratiquez le tango, vous serez d’autant plus tenté de vous y rendre.
Avant de vous engager sur la piste, il faut savoir que le bal est très codifié. Il existe des codes de conduite stricts, non dits et non écrits, dans les milongas de Buenos Aires.
Comment demander à quelqu’un de danser ? Comment s’habiller ? Telles seront quelques-unes des questions qu’il faudra légitimement vous poser.
Par exemple, souvent les hommes sont d’un côté et les femmes de l’autre. L’invitation à danser se fait par un échange de regards, suivi d’un consentement par un léger hochement de tête. Les partenaires peuvent alors se rejoindre sur la piste. Et pas avant !
Si vous le pouvez, je recommande vivement d’y aller avec un local (c’est ce que j’ai fait) ou d’effectuer une visite guidée. Il serait dommage de mettre vos 2 pieds gauches dans le même soulier.
Rester au centre-ville
Si votre temps est TRÈS limité, disons 1 ou 2 jours, vous serez tenté de trouver un hébergement à proximité de l’Avenida 9 de Julio ou de l’Avenida de Mayo. C’est légitime.
Lorsqu’on a peu de temps, on a tendance à se concentrer sur le centre-ville. Et à Buenos Aires, ce dernier propose une offre hôtelière pléthorique, notamment avec des établissements faisant partie de grandes chaines. Y loger est donc le meilleur moyen de limiter le temps passé dans les transports. CQFD.
Bien qu’il soit impressionnant et incontournable, le Microcentro, notamment l’Avenida 9 de Julio, n’est pas la plus belle zone de Buenos Aires. Il manque globalement de charme.
Palermo ou Recoleta, mais aussi San Telmo, La Boca, Colegiales, Villa Crespo et Belgrano sont des quartiers qui offrent beaucoup plus en matière de restaurants, d’authenticité, de richesse architecturale, etc. Plus vous aurez de temps à consacrer à Buenos Aires, plus vous gagnerez à vous éloigner du Río de la Plata et de la Casa Rosada.
Sous-estimer les distances
Buenos Aires est une grande ville, très étendue. Sauf si vous êtes Yohann Diniz (et encore, il faudra être dans un grand jour), oubliez l’idée de visiter toute la capitale à pied en une journée.
Je vous recommande de planifier vos déplacements et d’utiliser les transports en commun ou les taxis pour vous déplacer efficacement. Si vous vous demandez comment se déplacer à Buenos Aires, Google Maps et Cómo Llego sont d’excellents moyens de définir, en quelques clics, un trajet en transport en commun pour se rendre d’un point A à un point B.
Bien entendu, la marche à pied est le meilleur moyen de découvrir une ville et de s’imprégner de son atmosphère, mais on en a vite fait d’enchainer les kilomètres et tôt ou tard notre corps (et nos cors, si l’on est mal chaussé) finit par s’en rendre compte.
Par exemple, lorsque j’habitais à proximité de la station Malabia, j’avais coutume de partir en métro pour manger une pizza du côté de l’Obelisco, puis de revenir à pied. Rein de plus simple : il suffit de suivre l’Avenida Corrientes. Se perdre relèverait de l’exploit.
Si l’on part d’Avenida Corrientes 1 000, il faut environ 1 h 30 pour arriver à Avenida Corrientes 5 300. Ça n’a l’air de rien, mais on le sent passer. D’autant plus que circuler sur cette immense avenue c’est aussi une dépense d’énergie mentale : il faut rester sur le qui-vive en permanence vu la densité de la circulation piétonne et routière.
Privilégier la poignée de main
Les Argentins sont, en général, plus chaleureux, expressifs et démonstratifs que ce à quoi vous êtes habitué.
Vous pensiez dégainer votre paluche pour serrer la main de votre alter ego… Vous aurez tôt fait d’être salué par une bise sur la joue et réagirez trop tard !
Si vous serrez la main à un Argentin, vous ne serez pas non plus puni par une combustion spontanée vous donnant un aperçu des flammes de l’enfer. Vous devriez donc échapper au péril mis en évidence par Pink Floyd :
Mais, la bise (1 seule) est vraiment la manière la plus habituelle de se dire bonjour (même entre les hommes). N’en soyez pas surpris.
Snober la cuisine locale ET manger que de la viande
McDonald’s, Burger King, Starbucks, etc. sont partout (ou presque) à Buenos Aires. Y trouver refuge est la garantie de remplir votre estomac, surtout si vous êtes lost in translation.
Lors de mes premiers pas à São Paulo, bégayant mon português do Brasil, il avait été très pratique de pouvoir commander un Bic Mac, mots ayant l’avantage de se prononcer de la même manière dans toutes les langues. Si vous en faites de même, je ne vous jugerai pas.
Mais, sauf si vous êtes végétarien, essayez les parrillas (grills) locales pour déguster de la viande de bœuf élevé dans la Pampa argentine. Le pays est mondialement célèbre pour la qualité de sa viande.
En Argentine, la viande se mange à point. Donc si vous ne jurez que par le saignant (jugoso) ou le bleu (vuelta y vuelta), il faudra être très insistant. Sachez-le.
Si vous cherchez un plat typique de l’Argentine, au-delà du bœuf et de l’asado, je vous invite à tester les empanadas, le locro ou les desserts à base de dulce de leche. Découvrir la cuisine argentine dans toute sa diversité fait aussi partie du voyage.
Refuser un mate
Refuser un mate, voilà l’affront ultime !
Si vous sympathisez avec un Argentin, tôt ou tard, il vous proposera de partager un mate. Sauf si vous tombez sur mon amie Luciana, cette créature étrange (bicho raro) qui déteste ce breuvage (saluez-la quand même de ma part).
Vous et vos papilles gustatives pourriez être allergiques à l’amertume. Et donc craindre légitimement un premier contact avec le mate.
De plus, partager la même bombilla, pour aspirer le divin nectar, et donc partager les microbes, pourrait vous dissuader.
Mais il serait vraiment dommage (pour ne pas dire malvenu) de vous esquiver. Sauf en cas de situation épidémique, franchissez le pas et (dans l’idéal) n’en restez pas à la première impression. Personne n’est à l’abri d’une agréable surprise.
Et négociez l’ajout de sucre ou d’édulcorant pour adoucir un mate amargo. Ça passera bien mieux.
Commander un café ou de l’eau sans précision
Le café au lait (cafe con leche) et l’eau gazeuse (agua con gas) sont la règle. Ou, en tout cas, ils sont beaucoup plus populaires qu’en France. Ils ont donc tendance à être servis d’office.
Donc, si vous êtes un adepte du café noir (cafe solo) ou de l’eau plate (agua sin gas) exprimez-le clairement au moment de votre commande.
Ainsi, vous éviterez les mauvaises surprises.
En conclusion
Chaque ville ou pays ayant ses particularités, ses codes culturels, etc. savoir ce qu’il faut NE PAS FAIRE peut contribuer grandement au succès d’un voyage.
J’espère que cette liste, forcément subjective et non exhaustive, vous y aura aidé.
Bonjour, article très intéressant, je suis actuellement à Buenos Aires. La Villa 31 peut se visiter avec des guides : https://www.lanacion.com.ar/buenos-aires/snacks-andinos-y-las-huellas-de-un-martir-como-son-los-tres-tours-a-pie-que-ofrece-una-agencia-de-nid24082021 (pas testé). Je m’y suis juste aventuré en vélo sans savoir la nature du quartier.
Bonjour Laurent. Merci pour votre commentaire. J’ignorais que des visites de la Villa 31 sont organisées. Grâce à votre vigilance, je viens de corriger l’article et d’y insérer un lien vers le site d’Ajayu Turismo. Je vous souhaite un très bon séjour à Buenos Aires ! Jérôme
Bonjour, chouette votre site.
Je regrette de ne le découvrir qu’au bout de mes 3 jours a Buenos aires. Plein de petites infos utiles.
J’ai louer un vélo sur gorriti Vers les 4000 et qq de la rue.
Les distances sont grandes, le vélo c’est bien et bien accepté par les automobilistes.
Bonjour Jean,
Merci pour votre message.
Vous avez tout à fait raison, même s’il faut être vigilant (à Buenos Aires, la voiture reste reine, même si ça s’améliore petit à petit).
Dès que j’en aurais le temps, j’écrirai un article au sujet du vélo.
D’ailleurs, vous avez peut-être remarqué qu’il existe des stations de vélo de couleur bleue.
Il s’agit des ecobici:
https://baecobici.com.ar/pases-turisticos/
J’ignore combien vous avez loué le vélo de votre côté, mais les ecobici peuvent également être une bonne option.
Cordialement,
Jérôme