Que faire autour de Buenos Aires en 2025 ?

Une vie ne suffirait pas pour apprendre à connaitre la capitale de l’Argentine et ses secrets. Mais peut-être que visiter Buenos Aires en 2 jours vous aura suffit et que vous aurez, ensuite, envie d’ailleurs.

Justement, à moins de 2 h de la métropole, de nombreuses destinations valent le détour et enrichiront votre séjour. Je vous propose de passer en revue les principales attractions et activités qui s’offrent à vous.

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⏳ Temps de lecture 30 minutes

Pas le temps de tout lire ? Voici les infos à retenir :

  • Tigre et San Isidro donnent l’opportunité de découvrir la côte argentine (le delta du Paranà pour l’un et les rives du Rio de la Plata, pour l’autre).
  • Le Bioparque Temaiken et la lagune de Chascomús feront le bonheur des amateurs de nature.
  • San Antonio de Areco (haut lieu de la culture gaucho) et La Plata (avec son centre historique et son musée) satisferont les assoiffés de culture.
  • Colonia del Sacramento est la destination le plus accessible pour ajouter un pays (l’Uruguay) à votre CV de voyageur.

Besoin d’explications complémentaires ? Voici ce que propose cet article :

Un point sur les distances et les transports

Cet article explore diverses destinations et activités incontournables à 2 h environ de la capitale argentine. Cette distance permet d’envisager une excursion d’une journée (même si un week-end est conseillé pour prendre son temps). J’ai donc exclu des destinations plus lointaines, quoique fort intéressantes (par exemple, Tandil, célèbre pour ses fromages et charcuteries ou ses randonnées, ou Mar del Plata, principale cité balnéaire sur la côte Atlantique).

Toutes les destinations listées ci-après sont accessibles en voiture, en excursion organisée (avec agence ou guide privé) et en transport en commun (bus, train ou ferry).

En fonction de vos possibilités et de votre budget, il vous appartiendra de choisir le moyen de locomotion le plus approprié. Évidemment, la voiture offre une certaine liberté (notamment, pour aller explorer des sites plus éloignés ou aller se loger en périphérie) tandis que les transports en commun sont bien plus économiques.

Tigre et le delta du Paraná : un bain de nature

Passer une journée à Tigre est probablement l’excursion d’un jour la plus célèbre au départ de Buenos Aires. Les tours organisés ne manquent pas. J’y ai dédié un article complet : vous y trouverez toutes les explications et conseils pratiques pour réussir votre escapade, en toute autonomie, de Buenos Aires à Tigre.

Situé à un peu plus d’1 h au nord de Buenos Aires, aisément accessible en train depuis la gare du Retiro, le delta du Paraná est la meilleure option pour s’évader de l’agitation de la ville.

vue aérienne du delta du Paraná (forêts et bateaux) à Tigre dans la province de Buenos Aires

Parcourir le delta en bateau permet d’admirer la faune et la flore locales. C’est surtout l’occasion d’aller d’ile en ile. Il suffit de débarquer sur l’une d’elles, puis de suivre les sentiers et passerelles pour découvrir une végétation luxuriante et se laisser charmer par ce lieu, loin, si loin, de la jungle urbaine.

San Antonio de Areco : la capitale des gauchos

Le berceau de la tradition (cuna de la tradición) : c’est ainsi que San Antonio de Areco se présente. De fait, cette petite ville (25 000 habitants) est une destination de choix, à proximité de Buenos Aires, pour découvrir tout à ce qui a trait aux gauchos (les célèbres gardiens de bétail) ainsi qu’à l’histoire et à la culture rurale argentine.

maison ancienne à l'angle d'une rue de San Antonio de Areco dans la province de Buenos Aires

Comment aller à San Antonio de Areco ?

Si vous souhaitez vous y rendre en transport en commun, des bus assurent des liaisons quotidiennes depuis la gare routière de Retiro.

Carte des lieux à visiter à San Antonio de Areco

Une journée dans une estancia : vivre la vie de gaucho

L’activité la plus prisée consiste à passer une journée dans une estancia, une sorte de ranch situé sur un vaste domaine rural avec des bâtiments anciens. Nombre d’entre elles accueillent des touristes (nationaux ou étrangers) tout au long de l’année et proposent un programme culturel et gastronomique sur le thème d’une journée à la campagne (día de campo).

Si vous restez un jour, je vous conseille de vous limiter à cela. Si vous bénéficiez d’une journée supplémentaire, vous pourrez explorer le centre-ville qui propose des sites d’intérêt et des restaurants forts recommandables.

Le programme du día de campo dépend de l’estancia, mais il inclut généralement :

  • des boissons de bienvenue et des empanadas
  • un asado complet (barbecue traditionnel) à midi
  • une balade à cheval
  • la découverte du domaine
  • un spectacle de doma india (dressage de chevaux traditionnel, basé sur la connexion entre l’homme et l’animal) :
Doma India à San Antonio de Areco dans la province de Buenos Aires
  • un goûter (merienda) avec des pâtisseries, du café et du mate pour clore la journée.

De nombreuses estancias proposent également des musiques et danses folkloriques, des balades en calèche et des jeux de gauchos. Le mieux est de consulter les activités proposées avant de faire votre choix.

Parfois jugée trop touristique, cette activité ne manque pourtant pas d’authenticité. S’il n’existe plus véritablement de gauchos en Argentine, les estancias sont le meilleur moyen d’avoir un aperçu de ce qu’était leur vie. S’y rendre permet de contribuer à préserver ces lieux.

Sachez que les estancias sont nombreuses à San Antonio de Areco et que certaines sont de très grandes propriétés qui possèdent des salles à manger pouvant accueillir plus de 100 invités. On fait mieux en matière d’intimité. De plus, on peut s’interroger sur la manière dont les chevaux sont traités dans ces endroits qui ressemblent à des usines touristiques.

Pour faciliter votre séjour, je vous en recommanderai donc 2 :

  • El Ombú de Areco, propriété datant de 1880, est ouverte aux touristes depuis 1993. Fort de son savoir-faire, El Ombu propose une expérience bien rodée à même de satisfaire le plus grand nombre. Le programme est tout à fait conforme à ce que l’on est en droit d’attendre d’un día de campo. Il est possible de passer la nuit dans une des 11 chambres de l’établissement.
  • La Florita est une petite propriété familiale juste à l’extérieur de la ville. Les propriétaires animent eux-mêmes la journée : ils prennent la guitare, chantent et partagent le maté avec les visiteurs. Pour profiter pleinement de l’expérience, il vaut mieux parler un minimum espagnol.

Si, malgré tout, vous avez des difficultés à faire un choix et voulez être aiguillé par un local parlant anglais, je vous conseille de consulter Areco Host sur Instagram. Bernie sera à votre écoute et pourra vous donner des conseils adaptés à vos attentes.

Découvertes culturelles et plaisirs gastronomiques

À San Antonio Areco, la vie urbaine s’organise autour de la Plaza Ruiz De Arellano. Conçue par l’architecte et urbaniste Carlos Thays (dont j’ai déjà parlé à plusieurs reprises, notamment dans l’article dédié à la visite du quartier de Palermo à Buenos Aires), elle est entourée de bâtiments bien conservés parmi lesquels se distinguent l’église et certains des meilleurs restaurants de la ville.

Vue aérienne de la Plaza Ruiz de Arellano à San Antonio de Areco dans la province de Buenos Aires

Depuis ce point central, vous pourrez visiter à pied la plupart des sites d’intérêt de San Antonio de Areco. Sur la place elle-même, vous trouverez l’atelier-musée d’orfèvrerie des frères Draghi. Ayant emboité les pas de leur père, les Draghi figurent parmi les artisans les plus réputés du pays. Leurs pièces valent le coup d’œil, même si votre porte-monnaie pourrait en prendre un coût : il pourrait être tentant d’acheter quelques œuvres pour les ramener chez vous.

À 1 cuadra, vous trouverez le Museo de Arte La Recova qui appartient à la famille de peintres Gasparini. Miguelangel, né en 1953, se fera une joie de vous accueillir et d’échanger avec vous. Spécialisé dans les représentations de gauchos, il vous montrera ses œuvres (qu’il est possible d’acquérir) et partagera sa passion pour son art.

Si vous partez en direction du Rio de Areco, il suffira de marcher 5 cuadras pour atteindre le Puente viejo. Ce joli pont piétonnier figure sur de nombreuses brochures promotionnelles.

Puente Viejo à San Antonio de Areco dans la province de Buenos Aires

Puis, après avoir traversé le fleuve, il faudra poursuivre 3 cuadras pour parvenir au Museo Gauchesco Ricardo Giraldes. Dédié, comme son nom l’indique, à la préservation de la tradition et de la culture locales, ce musée se situe dans le Parque Criollo du même nom, un espace vert de 200 hectares.

Museo Gauchesque Ricardo Güiraldes au milieu du Parque Criollo à San Antonio de Areco dans la province de Buenos Aires

Si vous partez dans l’autre direction, vous trouverez, à 4 cuadras de la place, le Museo Las Lilas de Areco. Ce musée est dédié à Don Florencio Molina Campos, un artiste de la première moitié du XXe siècle, célèbre, lui aussi, pour ses représentations de gauchos. Y sont exposés ses œuvres et ses objets personnels. Le bâtiment bien conservé vaut également le coup d’œil.

Si flatter vos papilles est tout aussi important que nourrir vos pupilles, allez faire un tour à La Olla De Cobre. Cette chocolaterie est également connue pour la qualité de ses alfajores, l’une des gourmandises les plus populaires en Argentine. Par précaution, en cas de petit creux sur le voyage de retour à Buenos Aires, il pourra être opportun d’en emporter quelques-uns.

Au-delà des petits péchés gourmands, San Antonio de Areco ne manque pas de lieux pour se restaurer. Sur la Plaza Ruiz De Arellano :

  • El Mitre est réputé pour ses grillades et ses cocktails. Y prendre un dîner en terrasse est une valeur sûre.
  • El Tokio dispose d’une carte très variée : tous les classiques de la cuisine argentine répondent à l’appel. Goûter ses glaces artisanales est vivement conseillé.
  • Balthazar est une halte idéale pour un repas rapide à base de sandwichs.

A 1 cuadra de la place, la Boliche de Bessonart mérite toute votre attention. Le lieu déborde de charme : avec ses murs défraichis, sa caisse enregistreuse antique et son mobilier d’origine. La spécialité de la maison est la picada, un plateau de charcuterie et de fromages. Enfin, même si cette boisson est le cocktail numéro 1 dans la province de Córdoba, vous pourrez aussi y commander un fernet, étonnant mélange de liqueur amère aromatisée et de cola.

Le 10 novembre : Fiesta de la tradición

Une présentation de San Antonio de Areco ne serait pas complète sans parler de la Fiesta de la tradición qui se tient chaque année le 10 novembre. Cette journée est non seulement mon anniversaire, mais aussi et surtout celui de José Hernandez, auteur de El Gaucho Martín Fierro. Ce long poème épique qui raconte la vie d’un gaucho, de ses coutumes et de ses traditions, est le plus grand classique de la littérature gauchesque argentine.

Cavaliers en costume traditionnels lors de la Fiesta de la tradición à San Antonio de Areco dans la province de Buenos Aires

Ce jour-là, un défilé des meilleurs gauchos et troupes équestres des estancias est organisé. Il s’agit d’un véritable spectacle qui habituellement s’achève dans le Parque Criollo. Rodéos (à la façon argentine), asado et marché artisanal sont également au programme.

La Plata : capitale de la province de Buenos Aires

Buenos Aires, capitale fédérale de la République argentine, est en réalité une ville autonome, souvent désignée par l’acronyme CABA (Ciudad autónoma de Buenos Aires). La province de Buenos Aires (État fédéré), peuplée de près de 20 millions d’habitants, a, quant à elle, pour capitale La Plata, ville d’environ 200 000 âmes.

Si les porteños sont amenés à s’y rendre pour réaliser des formalités administratives, cette cité ne manque pas d’attraits touristiques.

Son plan, dessiné par des francs-maçons, est chargé de références symboliques propres à la confrérie. Le tracé du centre-ville tranche avec les caractéristiques des villes latino-américaines : les diagonales y occupent une place prépondérante.

Comment aller à La Plata ?

Il est aisé de s’y rendre en bus (par la ligne 129 qui s’arrête à la gare de Retiro et passe par l’Avenida 9 de Julio) ou en train (un départ toutes les 30 mn depuis la gare de Constitución).

Carte des lieux à visiter à La Plata

Catedral de La Plata

Située sur la Plaza Moreno (place centrale de la ville), la cathédrale de La Plata impressionne par ses dimensions majestueuses, son architecture raffinée ou encore ses vitraux colorés et détaillés. De style néo-gothique, elle s’inspire de celle d’Amiens, notamment. Si la construction a débuté en 1882, le monument n’a finalement été inauguré qu’en 1932.

Cathédrale de La Plata dans la province de Buenos Aires

Le musée de la cathédrale, en principe ouvert tous les jours, propose des expositions temporaires de qualité. Une visite guidée des clochers, via l’ascenseur, offre la meilleure vue panoramique sur la ville.

Casa Curutchet

Sur le chemin (une dizaine de cuadras) séparant la Plaza Moreno et le Museo de Ciencias Naturales, ne manquez pas une curiosité architecturale.

La Casa de Pedro Domingo Curutchet, chirurgien et inventeur argentin, est la seule œuvre de Le Corbusier dans toute l’Argentine. Elle a fêté ses 75 ans cette année.

La visite de cette maison-musée permet de découvrir le cabinet médical à l’avant et la demeure familiale à l’arrière.

Avant de s’y rendre, il est préférable de contacter le musée via Instagram afin de vérifier les jours et horaires d’ouverture.

Paseo del Bosque

En quelque sorte, La Casa Curutchet marque la limite entre le centre-ville et le plus grand espace vert de La Plata : le Paseo del Bosque.

Cet un immense parc de 60 hectares est (toutes proportions gardées) l’équivalent des Bosques de Palermo à Buenos Aires. Il abrite divers arbres indigènes, un lac ressemblant à celui du Rosedal du Parque Tres de Febrero, un stade de football, un observatoire et une faculté d’astronomie et de géophysique ainsi qu’un musée des sciences naturelles (dont il sera question juste après) :

Museo de Ciencias Naturales au milieu du paseo del Bosque à La Plata dans la province de Buenos Aires

Le terrain faisait à l’origine partie d’une estancia privée, appartenant à Martín Iraola. Elle a par la suite été transformée en jardin public. Le week-end, le parc est très animé. Les locaux louent des pédalos pour parcourir le lac, des artistes de rue jouent de la musique en direct, des structures gonflables et manèges font le bonheur des (petits et grands) enfants. Et, Argentine oblige, on s’y retrouve en famille ou entre amis pour partager un maté.

Museo de Ciencias Naturales La Plata

Le Museo de La Plata est un musée des sciences naturelles situé au cœur du Paseo del Bosque, comme indiqué ci-dessus.

Ce musée a été fondé en 1884 par Francisco Pascacio Moreno (dit Perito Moreno, « perito » signifiant « expert »), notamment connu pour ses missions d’explorations en Patagonie (le plus célèbre glacier argentin porte son nom) et son action pour délimiter les frontières avec le Chili.

Cette institution regroupe une riche collection de fossiles, de minéraux et d’artefacts provenant de toute l’Argentine. Les pièces relèvent de plusieurs domaines : géologie, botanique, zoologie, paléontologie, anthropologie, etc. Les expositions (permanente ou temporaires) s’étendent sur 3 étages.

Le rez-de-chaussée retiendra nécessairement votre attention. Une grande galerie illustre la biodiversité argentine à travers les âges. Étant de forme ovale, il suffit de suivre le sens de visite pour revenir au point de départ. Cet espace est rempli de squelettes d’éléphant, rhinocéros, baleines, dinosaures, etc. Les vitrines, le long des murs, exposent bien d’autres animaux.

squelette dans la galerie du Museo de Ciencias Naturales à La Plata dans la province de Buenos Aires

À noter que le musée accepte uniquement les paiements par carte. Il est possible d’acheter les billets en ligne et, ainsi, de bénéficier d’une petite ristourne (3 000 pesos argentins contre 3 500, à l’heure où est écrit cet article), mais le virement est le seul moyen de règlement envisageable.

República de los Niños

La República de los Niños est un parc à thème pour enfants situé à 25-30 minutes en bus de la Plaza Moreno. S’étendant sur 53 hectares, il s’agit d’un grand parc éducatif et ludique qui prétend avoir inspiré Walt Disney. Il faut dire que ce parc a été inauguré par Juan Domingo Perón en 1951, 4 ans avant l’ouverture du premier Disneyland, en Californie.

Parc à thème La República de los Niños vue du ciel, à La Plata dans la province de Buenos Aires

Comme son nom l’indique, la República de los Niños est une communauté construite à hauteur et à l’échelle d’un enfant de 10 ans. Il comporte des jeux, mais aussi des hôtels, des restaurants, une église, un parlement, un palais de justice, un commissariat, une banque, des terrains de sport, un aéroport, etc.

L’entrée est gratuite. Des activités sont payantes une fois à l’intérieur.

Bref, il peut s’agir d’une étape intéressante, complémentaire à la visite du Museo de La Plata, surtout si vous voyagez avec des enfants.

San Isidro : centre historique et front de mer

San Isidro est une petite ville située à une vingtaine de km au nord de Buenos Aires. Son centre historique rappelle le passé aristocratique européen de l’Argentine et le front de mer (ou plutôt le front de fleuve) baigne dans une ambiance artistique et sportive, orientée vers les activités de plein air.

Plaza Mitre à San Isidro dans la province de Buenos Aires

Cette localité se trouve à un court trajet en train du centre de Buenos Aires et constitue donc une parfaite excursion d’une journée pour, entre autres possibilités envisageables, bruncher dans un manoir et/ou faire du sport nautique sur le fleuve.

Comment aller à San Isidro ?

Depuis la gare ferroviaire de Retiro, il existe 2 options pour aller à San Isidro en train. À vous de choisir celle qui vous convient le mieux selon que vous soyez prêt à changer de ligne ou que vous souhaitez un trajet direct. Dans un cas comme dans l’autre, il est possible d’arriver en bord de fleuve ou de descendre à proximité du centre-ville.

  • La Línea Tigre est la plus directe. Si votre objectif est le bord du fleuve (Peru Beach, par exemple), descendez à la station Acassuso et marchez le long de la rue Peru pendant 15 à 20 mn. En poursuivant jusqu’à l’arrêt suivant, la station San Isidro, vous serez immédiatement plus proche du centre historique.
  • Le Tren de la Costa est un itinéraire plus pittoresque et populaire qui longe la côte de Buenos Aire à Tigre. Si vous partez de Retiro, une correspondance est nécessaire. Une fois arrivé au terminus de la ligne Mitre, il faut sortir de la gare, traverser le marché aux antiquités pour rejoindre le terminal du Tren de la Costa. Une fois à bord, descendez à Barrancas pour explorer la partie côtière : El Bajo de San Isidro, son marché aux antiquités et Peru Beach. Prolongez jusqu’à l’arrêt San Isidro (station suivante) pour arriver à côté de la cathédrale et du centre-ville.

Carte des lieux à visiter à San Isidro

San Isidro, côté fleuve

Le centre-ville de San Isidro a été bâti sur une colline. El Bajo de San Isidro est la zone située en contrebas de l’autre côté des voies ferrées, en direction du Río de la Plata, sur des terres partiellement récupérées sur l’eau.

Le complexe sportif Peru Beach est le spot le plus renommé sur la côte d’El Bajo de San Isidro. On y trouve de quoi pratiquer de nombreuses activités sportives, notamment nautiques (planche à voile, kitesurf, kayak, etc.), ainsi que des bars et restaurants :

Peru Beach (vue sur le Río de La Plata et sports nautiques) à San Isidro dans la province de Buenos Aires

Bien évidemment, rien ne vous empêche de découvrir les parcs publics le long du fleuve, tels que le Parque Ribera Norte ou le Bosque Alegre qui proposent de belles ouvertures naturelles vers le Río de la Plata :

entrée du Parque Ribera Norte à San Isidro dans la province de Buenos Aires

L’ambiance dans ce secteur est, généralement, très jeune et détendue. De nombreux artistes y ont ouvert leurs ateliers. Chaque année, début novembre, se tient dans le secteur le festival Bocas Abiertas qui combine proposition gastronomique (avec une quarantaine d’exposants), ateliers et concerts en plein air.

Si vous arrivez par le train de la Costa (et donc que vous descendez à Barrancas, comme indiqué précédemment), ne manquez pas le marché aux antiquités. Il prend place chaque week-end sur les quais de la station :

Feria artesanal sur les quais de la station de train Las Barrancas à San Isidro dans la province de Buenos Aires

San Isidro, côté ville

Le centre historique de San Isidro vaut surtout pour ses monuments et belles bâtisses dont certaines ouvrent désormais leurs portes en tant que musées ou cafés.

Catedral San Isidro Labrador

Donnant sur la Plaza Mitre, cœur de San Isidro, cette cathédrale de style néo-gothique est dotée d’une tour qui s’élève à 68 m.

Cathédrale de San Isidro dans la province de Buenos Aires

Conçue par des architectes français Jacques Dunant et Charles Paquin, sa construction a été achevée en 1898. Elle a été bâtie là où se tenait une chapelle érigée en 1706 par le fondateur de la ville, le capitaine Domingo de Acassuso. En 2007, elle a été restaurée et a retrouvé son éclat d’origine.

De fait, avec celle de La Plata, cette cathédrale est l’un des plus beaux édifices religieux du pays.

Quinta de Anchorena

Le manoir Anchorena est l’une des maisons les plus anciennes du centre historique. Il se trouve à côté de l’entrée de la cathédrale, sur la Plaza Mitre.

Cette maison a toujours été fermée au public, sauf pour des événements privés.

Toutefois, un café y a été ouvert. Le patio, qui offre une magnifique vue sur la cathédrale, est un lieu idéal pour savourer un brunch ou prendre un café l’après-midi.

Feria Artesanal de San Isidro

Toujours sur la Plaza Mitre, en face de la cathédrale se tient un marché artisanal les samedis, dimanches et jours fériés.

Les stands vendent, notamment, des articles en cuir, des vêtements vintages, des produits biologiques, des bijoux, etc.

Quinta Los Ombúes

Toujours dans ce secteur, à proximité de la cathédrale, la Quinta Los Ombues, maison du XVIIIe siècle, ouvre ses portes au public.

L’entrée est gratuite, mais le week-end, vous pouvez faire un don volontaire de votre choix qui sera reversé à des œuvres de charité. 

La Quinta Los Ombues, demeure de la famille Beccar Varela, est, en fait, un excellent musée pour découvrir l’histoire de San Isidro, la grande comme la petite.

En effet, Maria Sánchez de Thompson, dite Mariquita, pionnière de la lutte pour les droits des femmes y a été cachée. Elle refusait un mariage arrangé par ses parents avec un homme de 40 ans son aîné. De plus, elle était éperdument amoureuse de son cousin, Martin Thompson. Tous 2 ont finalement pu se marier en 1805. Par la suite, ils ont joué un rôle majeur dans la lutte pour l’indépendance de l’Argentine.

À noter que la cour offre une vue panoramique sur El Bajo de San Isidro et le fleuve en contrebas.

Villa Ocampo

La Villa Ocampo a été la maison de Victoria Ocampo à partir de 1940. Cette illustre écrivaine argentine est également mise à l’honneur dans le quartier de Puerto Madero à Buenos Aires.

Ce manoir avait été construit à l’initiative de son père en 1891.

Cette demeure a également été un point de rencontre pour les écrivains argentins les plus connus de l’époque, dont Jorge Luis Borges.

jardin et façade de la Villa Ocampo à San Isidro dans la province de Buenos Aires

La vaste maison, entourée d’un tout aussi vaste jardin, a été léguée à l’UNESCO en 1973. Entièrement restaurée en 2003, elle abrite actuellement un centre culturel et est ouverte au public.

Hipódromo de San Isidro

Si la visite de l’Hipódromo Argentino de Palermo était tout en haut de votre tourist list, alors vous vous ruerez (sans jeu de mots) sur l’Hipódromo de San Isidro.

Après tout, à chacun son dada… Un ami argentin, en visite à Paris pour la première fois, a passé plusieurs jours à aller de disquaire en disquaire, se désintéressant totalement du reste. Et il était manifestement heureux !

Bref. Fondé en 1935, cet hippodrome est le plus couru du pays après son homologue porteño.

Chascomús et sa lagune

Malgré son centre-ville charmant, Chascomús est surtout réputée pour ses nombreux lacs et sa vaste lagune où diverses activités nautiques peuvent être pratiquées.

Plaza Independencia à Chascomús dans la province de Buenos Aires

Cette ville d’environ 40 000 habitants, au sud-ouest de Buenos Aires, est construite sur les rives orientales de la lagune et tire pleinement parti de son front de mer.

Comment aller à Chascomús ?

Encore une fois, il est aisé de s’y rendre. Depuis la gare de Constitución, la ligne de train Roca vous y amène directement en environ 1 h. Depuis la gare routière de Retiro, des bus vous y conduisent en 1 h 45 (attention, suivant le type de service la durée du trajet peut monter jusqu’à 2 h 30).

Carte des lieux à visiter à Chascomús

Une lagune qui invite à la détente

Sans conteste, la lagune est l’attraction principale et la star de Chascomús.

Si les bars et restaurants sur la jetée ne vous tentent pas, n’hésitez pas à venir pique-niquer sur le rivage. Les locaux ne s’en privent et certains passent la journée à pêcher les carpes ou autres dorados.

Les terrains autour de la lagune sont des biens publics. Par conséquent, les 30 km de rivage sont accessibles.

vue aérienne de la laguna de Chascomús dans la province de Buenos Aires

Louez un vélo pour une bouchée de pain (j’exagère à peine) au centre-ville et partez explorer ce plan d’eau exceptionnel de 3 000 hectares. Il faut compter environ 2 heures pour faire le tour de la lagune, sans forcer ni se charger à la façon de Lance Armstrong.

Qui dit lagune, dit activités nautiques : kitesurf, windsurf, jet ski et régate sont quelques-uns des sports les plus couramment pratiqués. Pour une expérience plus relaxante, les balades en pédalo permettent de profiter du paysage en toute sérénité.

Le centre historique et son intrigante Capilla de los Negros

Si la place principale (Plaza Independencia), impeccablement propre et ordonnée, bordée de bâtiments historiques, ne manque pas de charme, la Capilla de los Negros est le monument le plus intrigant.

Entrée de Capilla de Los Negros à Chascomús dans la province de Buenos Aires

Elle a été créée en 1862 à la demande d’esclaves noirs et mulâtres qui, bien qu’affranchis, restaient au service des locaux. Fidèles à leurs traditions africaines, tout en incorporant les influences catholiques, car nombre d’entre eux étaient nés sur le sol argentin, ils souhaitaient bénéficier d’un lieu où se recueillir et organiser des réunions sociales et/ou festives.

Cette demande a été acceptée et ce modeste édifice rectangulaire a pu voir le jour. Initialement, ses murs étaient en adobe, enduits d’argile, peints en blanc à l’intérieur. Il était doté d’un toit en paille, soutenu par des cannes de bambou. Le sol était en terre battue.

L’histoire de ce bâtiment demeure en partie mystérieuse. On sait qu’en 1950, elle a été partiellement détruite par une tempête. Sa reconstruction a modifié sensiblement ses caractéristiques d’origine. Il faut dire qu’en Argentine, les informations sur l’histoire de l’esclavage et ce qu’il est advenu des descendants des affranchis ne sont pas abondantes. La plupart d’entre eux ont été effacés de l’histoire après avoir été largement utilisés comme chair à canon pendant la Guerre du Paraguay (ou Guerre de la Triple Alliance) de 1865 à 1870.

Autel de la Capilla de los Negros à Chascomús dans la province de Buenos Aires

Toujours est-il que cette chapelle demeure ouverte au public. À ce jour, elle est remplie d’icônes religieuses (s’y côtoient saints catholiques traditionnels et d’icônes africaines). On peut notamment y observer une statue de la Vierge Noire des Miracles ou encore une image de Saint Martin de Porres, un saint noir de l’ordre des dominicains, connu comme le saint au balai, cet objet étant le symbole de son humilité.

Temaikèn : un parc animalier éducatif

Pour ceux qui souhaitent en apprendre davantage sur la faune argentine et mondiale, le Bioparque Temaikèn, situé à Belén de Escobar, au nord de Buenos Aires, offre une belle expérience immersive.

Étalé sur plus de 34 hectares, ce parc, propriété d’une fondation à but non lucratif, simule divers habitats naturels abritant une grande variété d’animaux. Vous l’aurez compris : la structure tranche avec celle d’un zoo où les animaux sont parqués dans des enclos très artificiels. Le mot « Temaikèn » n’a pas été choisi par hasard : il dérive des termes tehuelches (un peuple originaire, qui vivait en Patagonie) « tem » (terre) et « aikèn » (vie).

Comment aller à Temaikèn ?

En un peu plus de 2 h, il est possible de s’y rendre en train depuis la gare de Retiro en empruntant la ligne de train Mitre. Un changement à la station Villa Ballester est à prévoir. Il faudra descendre à la station Escobar qui sera votre terminus.

Le bioparque étant situé à une demi-heure à pied de cette station, je vous conseille de prendre un taxi, remis ou VTC pour finir le trajet.

Objectifs du parc et prix d’entrée

Répondant à un objectif essentiellement éducatif, ce bioparc est tout à la fois un jardin botanique, un zoo, un aquarium, un musée d’histoire naturelle et d’anthropologie et un hôpital-école. En effet, accomplissant une mission de préservation de la faune, il effectue des opérations de sauvetage et de soins ainsi que de sauvegarde des espèces en voie de disparition.

zèbre en train de brouter dans un enclos dans le Bioparque Temaikèn à Belén de Escobar dans la province de Buenos Aires

Cette proposition originale et hautement louable a un prix. Un touriste étranger devra débourser environ 40 € (35 € pour les 3 à 10 ans) pour accéder au parc. L’entrée est gratuite pour les moins de 3 ans. Et vous ne pourrez pas jouer sur le taux blue euro pesos argentin pour réduire la note. En effet, seul le règlement par carte est accepté. Je vous conseille donc d’acheter vos places en avance sur le site internet du parc. Par ailleurs, il faudra prévoir une dépense supplémentaire : la restauration sur place. Il est interdit de pénétrer dans le parc avec de la nourriture ou des boissons.

Espaces thématiques

Une fois sur place, sachez que le parc est divisé en plusieurs grandes zones :

  • Afrique (hippopotames, guépards, zèbres, antilopes, suricates, etc.)
  • Asie (tigres, chauves-souris frugivores, écureuils de Prévost, etc.)
  • espèces autochtones (caïmans, tapirs, capybaras, tortues, pumas, guanaco, etc.)
  • espace des oiseaux (toucans, perroquets, flamants, condors, pélicans, etc.)
pelicans dans le Bioparque Temaikèn à Belén de Escobar dans la province de Buenos Aires
  • espaces aquatiques (une mare, une rivière et un aquarium contenant 1 million de litres d’eau de mer où les requins, notamment, nagent à quelques centimètres des visiteurs)
poissons dans un aquarium dans le Bioparque Temaikèn à Belén de Escobar dans la province de Buenos Aires

Par ailleurs, il existe une ferme avec des animaux domestiques. Les visiteurs peuvent avoir un contact direct avec des vaches et veaux, des moutons, des chèvres ou encore des poules. Bien évidemment, la ferme est très appréciée des enfants (tout du moins de ceux qui n’ont pas peur de s’approcher des animaux). D’autant plus que plusieurs activités sont proposées : nourrir les veaux, peigner les chèvres, participer à la traite.

ferme (un enfant caresse le museau d'une chèvre) dans le Bioparque Temaikèn à Belén de Escobar dans la province de Buenos Aires

Enfin, le Bioparque Temaikèn s’appuie sur des technologies novatrices : 3 centres interactifs et ludiques entendent surprendre le visiteur pour mieux lui apprendre à protéger les espaces naturels et leurs habitants.

Colonia del Sacramento : une escapade en Uruguay

Impossible de parler de ce qu’il y a à faire autour de Buenos Aires, sans évoquer l’Uruguay et, tout particulièrement, Colonia del Sacramento. Fondée en 1680, cette ville protégée fait partie du patrimoine mondial de l’UNESCO. Son architecture, combinant influences espagnoles et portugaises, lui a valu cet honneur.

Vue aérienne du Río de La Plata et du centre historique de Colonia del Sacramento en Uruguay

Comment aller à Colonia del Sacramento ?

Même si Colonia del Sacramento se situe sur l’autre rive du Río de La Plata, dans un autre pays, il est très facile de s’y rendre. Le trajet en ferry dure environ 1 h 15, ce qui laisse largement le temps de découvrir la ville et de revenir à Buenos Aires en fin de journée. Les formalités douanières sont simples : il vous suffit de vous munir de votre passeport et le ballet des agents argentins et uruguayens, qui œuvrent côte à côte, est très bien rodé.

L’entreprise Buquebus ou sa concurrente Colonia Express proposent plusieurs départs tous les jours. Évidemment, les tarifs varient suivant l’heure de départ et de retour. Acheter les billets largement à l’avance permet d’obtenir des prix largement plus avantageux et de pouvoir choisir les horaires. Le mieux est de comparer avant de faire votre choix. Pour vous donner un ordre d’idée, globalement, à la date de mise à jour de cet article, il fallait débourser entre 50 et 65 € par personne minimum pour faire l’aller-retour en une journée. A condition de payer en pesos argentins acquis au taux blue (car les paiements en espèces sont acceptés aux billetteries) et d’être flexible sur les dates et horaires.

Prévoir un départ de Buenos Aires à 8 h du matin et un retour d’Uruguay vers 18 h l’après-midi laisse suffisamment de temps pour découvrir Colonia à un rythme détendu. En plus, si vous êtes attendu pour un dîner à Buenos Aires, vous serez de retour à temps. Il est également possible de rentrer plus tard pour assister au coucher de soleil à Colonia, sachant que les derniers ferrys pour Buenos Aires partent vers 20 h 30 / 21 h.

Carte des lieux à visiter à Colonia del Sacramento

Museo de Colonia : une visite guidée du centre historique

Une fois descendu du ferry, il suffit de s’engager à gauche et de marcher un quart d’heure pour arriver au centre de la vieille ville. Lorsqu’on débarque de Buenos Aires, le premier contact avec Colonia est frappant : malgré l’afflux de touristes (surtout le week-end), la ville est calme, tranquille.

Prenez le temps de respirer et d’observer les élégants bâtiments qui vous entourent, notamment sur l’emblématique Calle de los Suspiros… sans oublier de prendre des photos (et de visiter Buen Suspiro, une épicerie goûteusement garnie).

Calle de los Suspiros à Colonia del Sacramento en Uruguay

Besoin de structurer votre visite ? Je vous conseille de suivre le parcours culturel proposé par le Museo de Colonia. Composé de 9 espaces d’exposition (Espacio Dr. Bautista Rebuffo, Vivienda Portuguesa, Espacio Portugués, Archivo Histórico Regional, Espacio del Azulejo, Espacio del Télégrafo, Espacio Indígena, Espacio Español, Espacio Paleontológico), au cœur de la vieille ville (à l’exception du dernier), ce musée invite à la parcourir et à se plonger dans sa riche histoire.

Qui plus est, le prix est vraiment modique : pour 150 pesos uruguayens (et 0 pour les moins de 12 ans), soit un peu plus de 3 € à la date de mise à jour de cet article, vous accéderez aux 9 sites. Les entrées sont uniquement en vente à l’Espacio Rebuffo.

Monter au sommet du phare

Construit en 1857, ce phare offre une vue panoramique sur l’ensemble de la ville et le fleuve… à condition d’avoir emprunté l’escalier et ses 118 marches.

Phare de Colonia del Sacramento en Uruguay

L’occasion de faire un petit coucou à Buenos Aires si vous avez déjà le mal du pays.

Flâner et déjeuner le long du fleuve

Moins sportif que la visite du phare, se promener le long du Río de La Plata est une activité incontournable à Colonia. Les bords du fleuve proposent plusieurs miradors et également un front de mer idéal pour faire trempette : finalement les belles plages de Buenos Aires vous attendent en Uruguay :

Plage de Colonia del Sacramento en Uruguay

2 restaurants hautement recommandables (Charco Bistro et Bohemia Bistro), situés à proximité l’un de l’autre (ce qui facilite la comparaison des cartes), permettent de déjeuner en profitant de la vue. Comme vous vous en apercevrez, en Uruguay comme en Argentine la viande est le mets de choix. Pour preuve : le sandwich national, le chivito, comprend du bœuf, du jambon, du bacon, un œuf au plat et de la salade.

De ce point de vue, la principale différence entre l’Argentine et l’Uruguay se situe au niveau des prix. Tout (ou presque) est bien plus coûteux de ce côté-ci du Río de La Plata. S’y nourrir ne fait pas exception à la règle. Il faut compter un prix plancher de 10 € (en jouant vraiment la carte de l’économie !) pour se restaurer en Uruguay. On trouve aisément des plats du jour 2 fois moins chers à Buenos Aires.

A noter que payer par carte bancaire vous donne droit, en tant que touriste non résident, à des exemptions (hôtels) ou réductions de TVA, en général de 9 % (restauration et location de véhicules).

En conclusion

Parcourir les alentours de Buenos Aires permet non seulement de découvrir des paysages fascinants, mais aussi de plonger au cœur de l’histoire et de la culture argentine. Quels que soient les destinations choisies, j’espère que cet article contribuera à la réussite de votre excursion.

Un mot sur l’auteur

Présentation de Jérôme Dufaur, créateur de argentinamo.com et auteur des articles: "Tombé amoureux de l’Argentine lors d’un semestre d’études en 2001, Jérôme Dufaur y passe entre 3 et 6 mois par an. Conscient du besoin de disposer d’informations de qualité sur ce magnifique pays, il a créé ArgentinAmo pour partager des conseils de voyage et transmettre sa passion."

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