Changer mes euros en pesos argentins en 2025

Pour transformer ses euros en pesos argentins, il faut éviter les bureaux de change officiels.

En effet, les bureaux de change parallèles permettent, généralement, de se procurer des pesos argentins (ARS) au meilleur taux, soit au taux de change blue, et donc de gagner en pouvoir d’achat.

Mais, changer ses euros au marché noir, dans une cueva (le mot qui désigne les bureaux de change parallèles), fait peur. Les messages que m’envoient les internautes en témoignent.

Cette crainte est tout à fait compréhensible. Mais elle est en largement injustifiée.

Laissez-moi vous expliquer pourquoi, en m’appuyant plus spécifiquement sur l’exemple de la rue Florida à Buenos Aires.

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⏳ Temps de lecture 18 minutes

Pas le temps de tout lire ? Voici les infos à retenir :

  • Sauf si vous voulez perdre de l’argent, évitez les bureaux de change officiels.
  • Ayant échangé des dizaines de fois des euros ou des dollars dans les bureaux de change parallèles (ou cuevas), je peux légitimement affirmer qu’il s’agit d’un moyen simple et sûr d’échanger ses euros contre des pesos argentins (ARS)
  • À Buenos Aires, les cuevas sont très nombreuses sur la rue Florida, notamment sur le secteur compris entre l’Avenida Corrientes et la Plaza San Martín
  • Quelques règles simples doivent être observées avant, pendant et après le déplacement dans une cueva.
  • En fin d’article, 2 contacts WhatsApp de cuevas rue Florida sont fournis

Besoin d’explications complémentaires ? Voici ce que propose cet article :

Mon expérience personnelle : pourquoi je suis légitime sur ce sujet

Si vous visitez la page « À propos », vous verrez que je passe une partie de ma vie en Argentine. Depuis fin 2019, j’y séjourne près de la moitié de l’année.

N’étant pas millionnaire (et heureusement !), je dois compter mes sous. Comme l’immense majorité d’entre vous, d’entre nous.

Et si je veux m’en sortir, une fois sur place, il faut que j’optimise mes dépenses.

J’ai rapidement compris que vendre mes euros aux taux de change parallèles (taux blue et taux Western Union, ce dernier s’ajustant au premier avec quelques jours de décalage) me permettrait d’obtenir la plus grande quantité d’ARS, et donc de vivre mieux en Argentine.

Compte tenu de cela, depuis 2018, j’utilise principalement 2 moyens pour obtenir des ARS :

  • les agences Western Union, où je peux récupérer de l’argent que je m’envoie à moi-même. Tout le monde peut le faire. Il suffit de créer un compte (une démarche simple et gratuite), puis d’effectuer des opérations quand on en a besoin.
  • les bureaux de change parallèles ou cuevas.

Voyageant généralement en solo, je me suis rendu des dizaines de fois dans une cueva, principalement sur la calle Florida de Buenos Aires ou dans le secteur piétonnier (proche de la Plaza San Martín) de Córdoba.

Je n’ai jamais eu aucun problème :

  • Je n’ai jamais été agressé.
  • Je n’ai jamais été menacé.
  • Je n’ai jamais été arnaqué (au sens où l’on ne m’a jamais refourgué de faux billets, ou alors je ne m’en suis pas aperçu et les commerçants les ayant eus ensuite dans leurs mains ne s’en sont pas aperçus non plus).

La seule chose que j’ai eu à faire est de négocier lorsqu’on me proposait un taux de change manifestement trop bas (autrement dit, un taux inférieur au taux blue du jour).

La concurrence étant rude rue Florida, il ne faut pas hésiter à marchander.

les arbolitos (employés d'un bureau de change parallèle) sont très nombreux sur la rue Florida à Buenos Aires. cette photo en montre 3, entourés en rouge, à quelques mètres les uns des autres.
Trois arbolitos (agents de change officieux), très proches les uns des autres, sur la rue Florida à Buenos Aires

Le seul inconvénient auquel j’ai été confronté : le refus de m’acheter mes petites coupures (les billets de 5 ou de 10 euros ne sont pas appréciés, et les pièces de monnaie n’en parlons même pas).

La plus grosse surprise a été de voir à quel point le fonctionnement observable sur la calle Florida, au vu et au su de tout le monde (autorités et polices incluses !), est bien huilé.

365 jours sur 365 (ou 366, car n’oublions pas les années bissextiles), le même manège se répète, avec des centaines (peut-être même des milliers) d’Argentins et de touristes. Inlassablement. Qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il neige (peu probable, certes, à Buenos Aires). Jours ouvrables, jours ouvrés ou jours fériés.

La plus grosse surprise a été de voir à quel point ces bureaux de change parallèles ressemblent en tous points à un bureau de change officiel.

On se retrouve généralement face à un guichet ; une vitre nous séparant de notre interlocuteur. Et ce dernier compte l’argent, les euros et les ARS, devant vous, sous votre contrôle, à l’aide des compteuses automatiques de billets.

Si l’on a déjà changé des devises une fois dans sa vie, on est donc en terrain connu.

Bref, mon expérience n’a rien d’extraordinaire. Je me répète : des centaines voire des milliers d’Argentins et de touristes se rendent rue Florida chaque jour.

Ils participent à des opérations de change tout à fait banales en Argentine, qui font partie du décor quotidien, et qui constituent un secteur économique à part entière (bien que totalement informel).

Dans tout commerce, a fortiori lorsqu’il est très concurrentiel, le commerçant n’a aucun intérêt à arnaquer son client. Sinon, ce dernier ne reviendra pas, se plaindra et ça finira par se savoir.

Par exemple, si un boulanger parisien vend tous les jours du pain rassis, vu le nombre de boulangeries au kilomètre carré dans la capitale, il ne mettra pas longtemps à fermer boutique.

Il en va de même avec les cuevas. Felipe (un des acteurs de ce système ; je reparlerais de lui un plus tard) me disait que les rares rigolos qui essaient d’abuser les clients sont rapidement démasqués et réprimés par les collègues (car la présence d’un mauvais joueur dans la partie peut nuire à l’ensemble du jeu) et/ou par la police.

Certes, les bureaux de change parallèles à proximité de l’Obelisco ont une piètre réputation à la suite de plusieurs soucis par le passé. Mais, il n’en va pas de même pour ceux exerçant sur la rue Florida (et qui sont bien plus nombreux).

Bien entendu, rappel d’usage, qui va de soi : dans toute activité humaine, en règle générale, le risque zéro n’existe pas.

Mais, j’espère que ces lignes auront rassuré nombre d’entre vous.

Après plusieurs voyages dans les cuevas, ce qui est une expérience touristique à part entière en Argentine, je suis sain et sauf.

Totalement entier. Physiquement et mentalement (à ma connaissance en tout cas !)

Cela dit, on peut déplorer l’existence des bureaux de change parallèles. Je faisais remarquer un jour, à Eduardo (un de mes meilleurs amis porteños), que l’économie argentine ira sans doute mieux le jour où les cuevas et les arbolitos (autrement dit, les agents de change officieux qui pullulent rue Florida) auront disparu du paysage. Mais c’est une autre histoire, qui n’est pas l’objet de cet article.

Changer des euros calle Florida à Buenos Aires : guide pratique

Après avoir fait part de mon expérience (qui, encore une fois, est totalement banale en Argentine), je vais détailler le processus (avant, pendant, après) en prenant l’exemple de la calle Florida de Buenos Aires.

En effet, si vous décidez de changer des euros contre des ARS au taux parallèle, il est probable que vous soyez amené à le faire rue Florida, puisque Buenos Aires (en tout logique) sera votre point d’arrivée en Argentine.

Autant décrire la situation qui concernera le plus grand nombre d’entre vous.

Avant d’aller changer ses euros rue Florida

Le fait que l’opération soit banale et sûre ne veut pas dire qu’on doit faire n’importe quoi. Quelques règles très simples, à la portée de tous, sont à observer.

Prévoir de grosses coupures

Les petites coupures (surtout 5 et 10 euros) risquent de vous être refusées. Et, si elles sont acceptées, vous risquez de subir une décote.

Autrement dit, la cueva acceptera vos petites coupures (si elle les accepte) à un taux inférieur aux taux de l’euro blue du jour.

Pour éviter cet écueil, emportez avec vous des grosses coupures. Les billets de 50 euros se trouvent facilement en France, y compris dans les distributeurs automatiques de billets. Si vous pouvez avoir des billets de 100 euros, c’est encore mieux.

Mais, en pratique, le bureau de change parallèle appliquera le taux du jour, sans broncher, en présence de billets de 50 euros.

En revanche, il est difficile de changer les billets de 200 euros ou 500 euros. Donc, je répète, prenez des billets de 50 euros ou 100 euros maximum.

Une petite mise en garde (conseil d’expérience) : au moment de faire vos bagages et de les planquer dans vos valises, pensez à bien protéger les billets, à l’aide d’un film plastique, par exemple.

J’ai eu la désagréable surprise, cette année, d’arriver en Argentine et de voir que mes billets étaient imbibés de shampoing. Le flacon s’était ouvert pendant le vol ! Heureusement, j’ai pu récupérer les billets, les sécher et les changer sans problème. Mais, je ne suis pas passé loin d’une mini-catastrophe économique.

À bon entendeur !

Vérifier le taux de l’euro blue

Vérifier le taux de l’euro blue, le jour même, avant de se rendre rue Florida est indispensable.

2 outils gratuits pour cela :

taux de change de l'euro blue sur le site internet www.ambito.com en date du 30 octobre 2024
  • le site internet du quotidien Clarín : il suffit de taper « Clarin euro blue » dans votre moteur de recherche préféré et d’observer le premier résultat. Parfois, vous n’aurez même pas à cliquer, puisque l’information apparaîtra directement sur la page des résultats de recherche.
résultats de la requête "clarin euro blue" sur Google. Le taux de change de l'euro blue est communiqué dans la liste des résultats.

Les 2 outils ne donnent pas exactement le même taux. Mais les différences sont minimes.

Toutefois, les plus perfectionnistes d’entre vous consulteront sans doute les 2 sites pour se faire une idée aussi précise que possible de la situation, le jour J.

Comme je l’ai écrit précédemment, vérifier le taux du jour permet de s’assurer que les opérateurs de change vous proposeront un taux correct. Tout simplement.

Ainsi, vous pourrez négocier si le taux proposé est en deçà de vos légitimes attentes. Et les plus hardis d’entre vous pourront être tentés de faire jouer la concurrence.

Ne soyez quand même pas trop gourmands ! N’oubliez pas que vous avez en face de vous des gens qui exercent une activité informelle (sans aucune sécurité sociale donc !), qui ne deviennent pas millionnaires grâce à ce travail (loin s’en faut !) et qui résident dans un pays dont la majorité de la population vit sous le seuil de pauvreté.

Chacun fait comme bon lui semble et s’arrange avec sa conscience. Mais, à mon humble avis, les règles de décence élémentaires invitent à ne pas pousser le bouchon trop loin.

Si le taux proposé colle à ce que vous avez vu sur Ambito et/ou sur Clarín, inutile de se prendre la tête. Qui plus est, plus vous irez plus vite, plus vous aurez de temps pour ce qui est vraiment important : découvrir Buenos Aires.

Laisser votre passeport dans votre logement

Un bureau de change officiel (tel que celui de la Banco de la Nacíon Argentina à l’aéroport d’Ezeiza) ou ceux de la rue Florida (car cette artère en compte aussi) vous demandera une pièce d’identité : votre passeport. En principe, la version physique du document et non une version numérique.

Rien de tel dans une cueva.

Encore une fois, on est en présence d’une économie informelle.

Ce qui intéresse le vendeur d’ARS, c’est l’achat de vos euros, dollars, réals brésiliens ou autres.

Ce n’est pas votre identité ni votre CV ni votre pedigree.

Donc, inutile d’emporter votre passeport et de prendre le risque de le perdre.

Se préparer à transporter les billets discrètement

Repartir avec ses billets discrètement : cela aurait plutôt sa place dans la section « Après être allé changer ses euros rue Florida ». C’est exact et j’y reviendrai.

Mais, prévoir où ranger ses ARS, après les avoir obtenus, cela se prépare. En amont.

Certes, les billets de 10 000 ARS circulent désormais massivement. Donc, il n’est pas exclu que le bureau de change parallèle vous donne principalement des billets de 10 000 ARS.

Sauf si vous changez une somme colossale en une seule fois (ce que je déconseille, car l’inflation reste significative), vous pourrez sans doute ranger vos billets de 10 000 ARS dans votre portefeuille, dans la poche de votre pantalon, par exemple.

Mais, vous ne pouvez pas préjuger à l’avance des coupures dont disposera la cueva avec qui vous ferez affaire.

Si votre niveau d’espagnol le permet, vous pouvez demander à votre interlocuteur s’il dispose de billets de 10 000 ARS avant de conclure la transaction avec lui. Cette pratique est tout à fait envisageable.

Dans la majorité des cas, toutefois, vous ne saurez pas à quoi vous entendre. Le plus probable, ce sera des billets de 10 000 ARS, des billets de 2 000 ARS, des billets de 1 000 ARS ou des billets de 500 ARS (heureusement, les brouettes de billets de 100 ARS se font désormais rares dans les cuevas).

Je peux vous dire que des liasses de 100 billets de 1 000 ARS ça prend vite de la place.

Alors, réfléchissez en amont où vous les planquerez.

Pas besoin d’une inventivité folle.

Pour ma part, je prends en général une veste légère, avec des poches amples dotées d’une fermeture éclair. Ou une sac banane. Ou encore un sac à dos (bien accroché à mes épaules). Et, par temps de pluie ou par temps menaçant, une pochette plastique pour bien protéger les billets avant de les ranger.

Voilà qui suffit amplement.

Il faut aller au plus simple. Le tout est de ne pas sortir de la cueva avec des liasses de billets dans les mains. Ça vous paraît évident. À moi aussi. Pourtant, il n’est jamais inutile de rappeler des évidences.

Les cuevas sont secure, certes. Mais à quoi bon aller tenter le diable avec des signes extérieurs de richesse ? Une liasse de 100 billets de 1 000 ARS, exhibée aux yeux de tous, pourrait être tentante pour quelqu’un qui ne sait pas ce qu’il mangera demain.

Au moment de changer ses euros rue Florida

Où aller précisément ?

Le théâtre des opérations sur la rue Florida est le secteur compris entre l’Avenida Corrientes et la Plaza San Martín.

secteur de la rue Florida à Buenos Aires (entre l'avenida Corrientes et la plaza San Martín) où se concentrent le plus grand nombre de bureaux de change parallèles

Ces 6 cuadras se situent entre le microcentro (quartier de San Nicolás) et le quartier du Retiro, donc dans une zone très fréquentée de la ville.

Il est donc aisé de combiner une visite touristique et une opération de change, et ainsi de ne pas perdre trop de temps si jamais votre séjour à Buenos Aires est particulièrement court.

La calle Florida est piétonne. De plus, elle comporte de nombreuses galeries marchandes.

Voilà sans doute pourquoi, cette rue est devenue l’épicentre de la vente et de l’achat de devises au taux parallèle.

Comment repérer un arbolito ?

Il suffit de s’engager dans une cuadra de ce secteur de la rue Florida pour voir les arbolitos pulluler. La concentration de ces petits arbres est très dense. Une forêt d’arbolitos ! Immobiles, en train de prendre racines, le temps qu’un client se présente.

Ils sont très aisément repérables. Non pas par leur tenue vestimentaire, car cette dernière ne les distingue pas des passants.

Ils sont repérables par leur posture : debout ou assis, surtout immobiles.

un arbolito (employé d'un bureau de change parallèle) dans une position caractéristique (debout, immobile) sur la rue Florida à Buenos Aires
Un arbolito, rue Florida, dans une posture caractéristique

Et par les mots qu’ils prononcent, à voix haute, comme des vendeurs à la criée :

« cambio »

« casa de cambio »

« para cambiar »

« dolares, euros, reales »

Voilà, ce que vous entendrez souvent et très distinctement.

Retenez le mot « cambio », qui a l’avantage d’être totalement compréhensible par un non-hispanophone. Il se prononce, comme il se lit.

Faire affaire avec un arbolito

Il n’existe pas de critère permettant de déterminer à quel arbolito il faut s’adresser.

Ce sera selon votre propre inspiration : une femme ? Un homme ? Un jeune ? Un vieux ? (entre autres critères, parfois moins avouables).

Libre à vous de décider.

De toute façon, tous proposent le même service, au même taux (peu ou prou), même si une vérification de la justesse du taux proposé est conseillée (comme je l’ai déjà expliqué).

Si le taux vous semble convenable, un « ok » suffira (pas besoin d’être hispanophone).

Suivre l’arbolito jusqu’à la cueva

Une fois que vous êtes « ok », l’arbolito vous demandera de le suivre, car l’opération de change ne se déroule jamais dans la rue, aux yeux des passants.

L’opération se déroule dans un local, situé dans une galerie marchande à proximité, à quelques secondes ou une minute de marche.

C’est sans doute le moment le plus stressant lorsqu’on se rend dans une cueva pour la première fois.

Le temps passé à suivre l’arbolito peut sembler long, surtout lorsqu’on traverse des galeries marchandes labyrinthiques, plus ou moins bien entretenues, comprenant, parfois, des étages et/ou sous-sols.

« Où m’emmène-t-il ? » : vous vous poserez certainement cette question en votre for intérieur.

Et vous comprendrez alors pourquoi les bureaux de change parallèles sont appelés « cuevas » (grottes, en français).

Mais voyez ce petit moment passé à suivre l’arbolito comme une mesure de précaution : votre argent ne sera pas changé dans la rue ; il sera changé à l’abri des regards, dans un local fermé, qui rassemble quasiment en tous points à un bureau de change officiel.

Faire affaire dans la cueva

Passé ce petit moment d’inquiétude à déambuler dans des galeries (parfois immenses), l’arbolito vous conduira jusqu’au local où son ou ses collègues attendent patiemment les clients.

Vous serez rassuré de vous retrouver face à quelqu’un qui ressemble à n’importe quel autre commerçant et à n’importe quel autre agent de change.

Il s’agit de faire affaire. Et en France comme en Argentine, lors de toute transaction commerciale plus ou moins éphémère, les bons comptes font les bons amis.

représentation imagée d'une transaction commerciale entre deux personnes dans un bureau de change de la rue Florida à Buenos Aires
Ça ne se passe pas tout à fait comme ça, mais ça y ressemble beaucoup

Votre interlocuteur, derrière un guichet et dont vous serez généralement séparé par une vitre, comptera vos billets et les siens, à l’aide d’une machine appelée « compteuse automatique de billets ».

Les plus pointilleux repasseront les billets 2 fois dans la machine et vous laisseront le temps de les recompter (si jamais votre confiance dans la machine devait vaciller).

Les plus sympathiques échangeront quelques banalités avec vous et avec le sourire.

En quelques instants, l’affaire sera conclue.

Comme expliqué précédemment, à aucun moment, il vous sera demandé de décliner votre identité ou de la justifier à l’aide d’un document officiel.

Après avoir changé ses euros rue Florida

Planquer ses billets avant de quitter la cueva

Suivant mes judicieux conseils, vous vous serez préparé à ranger vos billets de manière à ce qu’ils soient invisibles une fois de retour dans la rue.

Encore une fois, je préfère rappeler une évidence :

Ranger les billets doit se faire avant de quitter la cueva.

Et non une fois que vous êtes sorti du local et que vous vous retrouvez dans la galerie marchande.

Suivre l’arbolito jusqu’au point de départ

Conscient que les « labyrinthes » peuvent être tortueux (a fortiori sur le chemin du retour), l’arbolito vous attendra pour vous raccompagner jusqu’à la rue Florida.

Après quelques formules de politesse, il ira reprendre racines, dans l’attente du prochain client.

Repartir jusqu’à son logement

Ce dernier conseil vaut surtout dans le cas où vous auriez échangé une grosse somme et que vous vous retrouveriez avec plusieurs liasses, volumineuses et encombrantes, d’ARS.

Dans ce cas, il vaut mieux aller mettre à l’abri, dans votre logement, les ARS dont vous n’avez pas immédiatement l’utilité.

Pour des raisons évidentes, il est déconseillé de se déplacer avec beaucoup d’argent liquide sur soi.

Bonus : 2 contacts d’arbolitos rue Florida

Même si vous pouvez faire affaire avec n’importe quel arbolito, je dispose de 2 contacts rue Florida, qui ont accepté que leurs coordonnées soient diffusées sur ce site.

panneau signalétique indiquant la présence d'un bureau de change officiel (casa de cambio) dans la rue Florida à Buenos Aires

Si vous préférez échanger avec quelqu’un avant de partir à l’aventure, leur écrire peut être une bonne option.

Sans surprise, vu que l’application de Meta est reine en Argentine, communiquer avec WhatsApp sera le meilleur moyen d’échanger avec eux. La fonction de traduction des messages textuels devrait rendre la discussion fluide, y compris si vous êtes non-hispanophone ou non-anglophone.

  • Felipe | numéro WhatsApp +54 9 11 6244 3787

Sa cueva n’est pas tout à fait sur la calle Florida. Elle est juste à côté.

Le bureau de change parallèle est à l’intersection de la rue San Martín et de l’Avenida Córdoba.

Il est très proche de la rue, ce qui ravira les allergiques aux galeries labyrinthiques de la rue Florida.

Vous pouvez lui écrire pour convenir d’un rendez-vous et indiquer la somme à changer (surtout si c’est un gros montant).

  • Alejandro | numéro WhatsApp +54 9 11 2342 1065

Sa cueva est située dans une galerie de la rue Florida, proche de l’intersection avec l’Avenida Córdoba.

En conclusion

Avec cet article, qui (je l’espère) est aussi complet que possible, je pense avoir répondu à la plupart de vos interrogations sur les bureaux de change parallèle en Argentine et, plus spécialement, sur ceux situés rue Florida à Buenos Aires.

En cas de question complémentaire, n’hésitez pas à les poser en commentaires. Je tâcherai d’y répondre au mieux.

Un mot sur l’auteur

Présentation de Jérôme Dufaur, créateur de argentinamo.com et auteur des articles: "Tombé amoureux de l’Argentine lors d’un semestre d’études en 2001, Jérôme Dufaur y passe entre 3 et 6 mois par an. Conscient du besoin de disposer d’informations de qualité sur ce magnifique pays, il a créé ArgentinAmo pour partager des conseils de voyage et transmettre sa passion."

2 réflexions sur “Changer mes euros en pesos argentins en 2025”

  1. Bravo Jérôme encore une fois pour cet article très complet.

    Il manque juste le « para cambiar », que vous écouterez tous les 5 mètres. Cela m’a rappelé le « massage » dans les rues touristiques de Thailand 😅.
    Pour ma part, la cueva était directement dans la rue, le gars m’a fait rentré dans un kiosque à journaux. 3 minutes montre en main, j’avais mes ARS dans mon sac à dos.
    Aucun soucis!

    1. Bonjour Aurélien. Merci pour votre message.
      Oui, c’est très simple. Mais comme ce n’est pas courant en France et que je reçois pas mal de questions à ce sujets, j’ai préféré faire un article complet. Ce sera plus clair et plus sécurisant ainsi. Je l’espère en tout cas.
      Je vais ajouter « para cambiar » qui s’entend presqu’aussi souvent que « cambio » et « casa de cambio », vous avez raison.
      Il existe une autre capitale mondiale du massage: Cusco au Pérou. Autour de la Plaza Mayor, les propositions de massages abondent (sans doute pour soulager les touristes qui se sont rendus en bus jusqu’au Machu Picchu, une hypothèse parmi d’autres). Si jamais vous avez un jour l’occasion d’y aller…

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