Mafalda à Buenos Aires : sur les traces du célèbre personnage de Quino

Si vous êtes un amateur de bande dessinée, en voyage à Buenos Aires, vous ne pouvez pas manquer une rencontre avec Mafalda.

Plusieurs lieux de la capitale argentine rendent hommage à cette adorable petite fille, enfant terrible et philosophe, et à son créateur, le dessinateur Joaquín Salvador Lavado Tejón, plus connu sous le pseudonyme de Quino.

Dans cet article, carte interactive à l’appui, je vous guiderai sur les pas de Mafalda à Buenos Aires. De l’immeuble où elle habitait aux statues à son effigie, en passant par la rue à son nom et la fresque murale dans le métro, les points de rencontre avec cette icône argentine n’auront plus de secrets pour vous.

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⏳ Temps de lecture 14 min

Pas le temps de tout lire ? Voici les infos à retenir :

  • À Buenos Aires, le quartier de San Telmo est celui qui rend le plus hommage à Mafalda (statue, plaques commémoratives, boutiques, etc.). Logique : la fillette y vivait ainsi que ses amis et son créateur, Quino.
  • Tous les sites mentionnés dans cet article sont librement accessibles. Pas encore de musée Mafalda avec un prix d’entrée s’alignant sur celui du Cementerio de la Recoleta. Tant mieux, cela prouve que la petite héroïne est plus vivante que jamais.
  • Des expositions temporaires relatives à Mafalda et/ou à l’œuvre de Quino sont régulièrement organisées à Buenos Aires. Pour ne rien manquer, il est conseillé de consulter l’agenda culturel de la ville.

Besoin d’explications complémentaires ? Voici ce que propose cet article :

Mafalda, une fillette de 60 ans, mondialement célèbre

Si vous êtes ici, vous avez certainement déjà entendu parler de Mafalda. Peut-être que, comme moi, vous êtes l’heureux possesseur d’une édition intégrale de Mafalda. Mon Toda Mafalda acheté en Argentine compte 666 pages et pèse un poids diabolique. Si tel est le cas, vous pouvez passer allègrement à la section suivante.

Toutefois, pour les passionnés de BD les plus jeunes, quelques petits rappels seront utiles.

Née le 29 septembre 1964 (comme tenait à le rappeler Quino), dans les pages de la revue Primera Plana, Mafalda est une petite fille, caractérisée par ses cheveux noirs volumineux, son grand ruban et son regard curieux sur le monde qui l’entoure.

En apparence, elle mène une vie normale, entourée de sa famille et de ses amis, mais son caractère la distingue immédiatement : Mafalda s’interroge sur les injustices du monde (son globe terrestre est l’un de ses objets fétiches), critique les dérives des systèmes politiques et adopte une posture engagée :

"Attention! Irresponsables au travail" peut-on lire sur ce dessin de Quino représentant Mafalda et son globe terrestre. Extrait du livre Toda Mafalda, page 639.
« Attention ! Irresponsables au travail » : un constat actuel | Toda Mafalda, Ediciones De La Flor, page 639

À travers les bandes dessinées, avec une simplicité désarmante et une intelligence redoutable, elle n’hésite pas à poser des questions qui dérangent les adultes mettant aux supplices ses parents, notamment son père, bien souvent incapables de lui répondre.

Jusqu’au 25 juillet 1973 (date de publication de la dernière bande dessinée à proprement parler), Mafalda a partagé ses réflexions sur la société, la politique et la condition humaine. Avec un humour tendre et mordant.

Si Mafalda est une porte-parole des préoccupations sociétales des années 60 et 70, ses considérations restent d’une étonnante modernité. Il suffit de penser aux dialogues entre Mafalda et Susanita qui questionnent le rôle des femmes dans la société.

Très attachée à la paix (son grand projet est de devenir diplomate internationale et interprète) et à la liberté, elle déteste par-dessus tout la soupe dont l’ingestion lui est rituellement imposée par ses parents.

Bande extraite du livre Toda Mafalda (page 91) illustrant le fait que Mafalda déteste la soupe
La soupe de poisson n’est pas le seul poison à la mettre dans tous ses états | Toda Mafalda, Ediciones De La Flor, page 91

Ses aventures aux côtés de ses parents, de son petit frère Guille (avec sa tétine à la bouche) et de ses amis attachants (parmi lesquels, Felipe le doux rêveur, Susanita l’aspirante mère au foyer et Manolito le cancre capitaliste) ont connu un succès fulgurant. Elles ont été publiées dans plus de 50 pays et traduites en une trentaine de langues (en commençant par l’italien en 1968). Cela doit beaucoup au style graphique de Quino, minimaliste et expressif, qui rend chaque bande accessible, peu importe l’âge ou le bagage culturel du lecteur.

Adorée en Argentine et dans le monde entier, Mafalda est devenue un véritable symbole universel qui continue de résonner dans le cœur de ses lecteurs. Jusqu’à sa mort le 30 septembre 2020, Quino a régulièrement accepté de redonner de la voix à Mafalda pour défendre certaines causes. En 1977, avec l’UNICEF, Mafalda a porté la campagne mondiale visant à diffuser la Déclaration des droits de l’enfant. Autre exemple, en 1983, lorsqu’elle a participé, avec Manolito, à une campagne des odontologues argentins en faveur de l’hygiène bucco-dentaire.

La France n’a pas échappé au phénomène. La bande dessinée Mafalda a été traduite pour la première fois en français en 1971. Quino a été fait Officier des arts et des lettres le 23 avril 2010, puis Officier de la Légion d’honneur le 7 mars 2024. Puis, lors de la 41e édition du Festival international de la bande dessinée d’Angoulême (30 janvier au 2 février 2014), une grande rétrospective a été proposée pour fêter, comme il se doit, les 50 ans de Mafalda et les 60 ans de carrière de Quino. À Angoulême, il est désormais possible d’emprunter un passage Mafalda.

Cela dit, plus que partout ailleurs, Buenos Aires, la ville qui l’a vue naitre, n’a pas l’intention d’oublier son éternelle citoyenne d’honneur. Tout se passe comme si Mafalda faisait à jamais partie de l’histoire collective de ses habitants. À chaque coin de rue où elle apparaît, c’est un peu de leurs espoirs et de leurs démons qu’elle évoque.

Carte interactive : où trouver Mafalda à Buenos Aires ?

Cette carte rassemble les lieux les plus célèbres, mais ne saurait prétendre à l’exhaustivité.

Tout d’abord, j’ai volontairement écarté la Galeria de los Idolos Populares, un espace qui se situe à l’intérieur de la Casa Rosada (le palais présidentiel sur la Plaza de Mayo). En effet, la Casa Rosada n’est plus ouverte aux touristes (et ce jusqu’à nouvel ordre). Ce n’est donc pas là que vous pourrez saluer Mafalda.

Ensuite, des expositions temporaires ou des rétrospectives dédiées à Mafalda et, plus généralement, à l’œuvre de Quino sont régulièrement organisées à Buenos Aires. Il importe donc d’être attentif à l’agenda culturel de la ville.

Ces avertissements ayant été présentés, sachez que la majorité des lieux se trouvent dans le quartier de San Telmo, facilement accessible en taxi ou en bus depuis le centre-ville.

Tous ces sites sont gratuits. Une fois sur place, pour rencontrer cette star de la modestie, vous n’aurez pas à débourser un centime.

Bien entendu, si vous voulez embarquer des objets à l’effigie de Mafalda, il faudra sortir son portefeuille. Les commerces de San Telmo et, plus généralement, les boutiques de souvenirs en proposent pour tous les goûts : cartes postales, figurines, magnets, mugs, pins, tabliers, etc.

magnet à l'effigie de Mafalda, posé sur le réfrigérateur des parents de Jérôme Dufaur, créateur du site www.argentinamo.com
Ce beau magnet orne le frigo de mes parents

Chile 371 : l’immeuble de Mafalda

Quino est né à Mendoza. D’ailleurs, le 5 décembre 2022, il a été annoncé qu’un espace culturel portant son nom devrait y voir prochainement le jour, dans le Parque General San Martín.

Mais, c’est à Buenos Aires, 10 ans avant la naissance de Mafalda, que la carrière de dessinateur de Quino a véritablement été lancée.

entrée de l'immeuble situé rue Chile, au numéro 371, dans le quartier de San Telmo à Buenos Aires. Selon la bande dessinée, il s'agit du domicile de Mafalda.
Entrée de l’immeuble de la rue Chile, numéro 371, à Buenos Aires

Plus précisément, Quino vivait dans le quartier de San Telmo, au 10e étage d’un immeuble de la rue Chile au numéro 371. Mafalda, quant à elle, vivait au même endroit, mais au 2e étage tandis que son ami Felipe résidait au 5e.

La bande dessinée fait référence à cette adresse à plusieurs reprises, comme en témoignent ces extraits de mon exemplaire de Toda Mafalda, compilation publiée par les Ediciones De La Flor :

Bande extraite du livre Toda Mafalda (page 188) illustrant le fait que Mafalda visait rue Chile, numéro 371
Toda Mafalda, Ediciones De La Flor, page 188
Bande extraite du livre Toda Mafalda (page 201) illustrant le fait que Mafalda visait rue Chile, numéro 371
Toda Mafalda, Ediciones De La Flor, page 201

Une plaque commémorative a été posée à l’entrée de l’immeuble en 2007. On peut, notamment, y lire : « Ici a vécu Mafalda, célèbre personnage et patrimoine culturel de la ville. »

plaque commémorative rendant hommage à Mafalda, à l'entrée de l'immeuble situé rue Chile, au numéro 371, dans le quartier de San Telmo à Buenos Aires

Attention : il s’agit d’un immeuble d’habitation tout à fait ordinaire (bien qu’ayant eu des occupants extraordinaires) et non d’un musée. Il n’y a rien de particulier à voir à l’intérieur.

Intersection Chile et Defensa : la statue de Mafalda

À quelques mètres de cette plaque commémorative, à l’intersection des rues Chile et Defensa, une statue de Mafalda a été inaugurée le 30 août 2009. Cette œuvre en résine époxy, renforcée avec de la fibre de verre, a été créée par le plasticien argentin Pablo Irrgang.

Aujourd’hui, Mafalda, tout sourire, y est assise sur un banc blanc. Initialement seule, elle est désormais entourée de ses amis Susanita et Manolito. Elle semble vous y attendre pour une photo voire une embrassade :

statue de Mafalda, entourée de ses amis Susanita et Manolito, à l'intersection des rues Chile et Defensa dans le quartier de San Telmo à Buenos Aires

Dans les jours qui ont suivi le décès de Quino, malgré la pandémie et le confinement, des passants désireux de consoler ces 3 enfants tristes se relayaient pour y déposer des fleurs.

En plus de sa proximité avec Chile 371, la statue de Mafalda est idéalement située. En effet, les rues Defensa et Chile sont les axes principaux de la Feria de San Telmo, un grand marché à ciel ouvert, très animé, qui se tient dans le quartier chaque dimanche.

stands installés sur la rue Chile le dimanche, jour de la Feria de San Telmo à Buenos Aires. des produits à l'effigie de Mafalda sont en vente.

Plus encore que les autres jours de la semaine, il faut prendre son mal à patience pour aller s’asseoir aux côtés de Mafalda et ses amis et immortaliser la rencontre en prenant une photo.

En effet, les fans font la queue, sur plusieurs dizaines de mètres, pour repartir avec un souvenir inoubliable. Photo et vidéo à l’appui :

File d'attente de plusieurs dizaines de mètres pour aller prendre une photo aux côtés de la statue de Mafalda, dans le quartier de San Telmo à Buenos Aires

Vous l’aurez compris, cet endroit est prisé des touristes. Chaque jour des centaines voire des milliers de personnes y passent. Alors, arrivez tôt, surtout si vous y allez le dimanche, pour éviter la file d’attente.

Pour la petite histoire, il était initialement envisagé d’installer la statue de Mafalda face à Chile 371 voire sur le pas de la porte d’entrée de l’immeuble. Plusieurs habitants s’y opposèrent en expliquant que la popularité de Mafalda générerait un éternel pèlerinage d’admirateurs et de curieux, qui leur rendrait la vie impossible. La réalité leur a donné raison !

groupe de 7 adultes posant aux côtés de la statue de Mafalda, à l'intersection des rues Chile et Defensa dans le quartier de San Telmo à Buenos Aires

À noter que ces statues marquent le départ du Paseo de la Historieta (Promenade de la bande dessinée), un circuit urbain d’une quinzaine d’étapes. Créé par la ville de Buenos Aires, il permet aux curieux de découvrir les sculptures de personnages célèbres de la bande dessinée argentine : Isidoro Cañones, Don Fulgencio, Clemente, Patoruzú (qui aurait inspiré Astérix et Obélix), Gaturro, La Jirafa, El Eternauta, etc.

affiche présentant le Paseo de la Historieta (promenade de la bande dessinée) dans le quartier de San Telmo à Buenos Aires

Defensa 683 : le clone de Mafalda (statue non officielle)

Si vous êtes plus qu’impatient de prendre une photo avec Mafalda et/ou si vous êtes filophobe, il existe un plan B, juste à côté de la statue signée Pablo Irrgang.

La boutique de Defensa 683 a eu l’idée d’installer sa propre statue de Mafalda, à l’intérieur, sur un banc. Il est possible de s’y asseoir et d’y prendre la pose :

statue de Mafalda non officielle à l'intérieur d'une boutique (rue Defensa, numéro 683) du quartier de San Telmo à Buenos Aires

Bien que vêtue de sa classique robe rouge, ce n’est pas la vraie Mafalda. C’est un clone ! Ce qui pourrait expliquer que personne ne fait la queue. À ce qu’on dit, les gens préfèrent l’original à la copie.

Mais si vous n’êtes pas comme les gens, si vous détestez l’authenticité et considérez qu’une story Instagram avec Mafalda vaut bien toutes les compromissions, sachez qu’il existe cette solution de repli.

Balcarce 774 : Almacén Don Manolo

Une des forces de la bande dessinée réside dans l’entourage de la petite héroïne espiègle. En effet, l’univers de Mafalda compte son lot de personnages truculents. Son ami, Manolo, est l’un des plus illustres d’entre eux.

Ayant hérité de la fibre commerçante de son père, Manolo, il est toujours à la recherche de petites combines pour gagner de l’argent, même si ce résumé est bien trop réducteur.

Bien évidemment, si Mafalda vivait rue Chile au 371, l’épicerie du papa de Manolo ne pouvait pas être loin.

Devanture de l'Almacén Don Manolo, situé rue Balcarce, numéro 774, dans le quartier de San Telmo à Buenos Aires

Effectivement, vous trouverez l’Almacén Don Manolo, rue Balcarce au numéro 774. Toutefois, n’espérez pas y faire des emplettes. Le magasin semble avoir baissé le rideau au moment même où Mafalda tirait sa révérence.

Outre quelques plaques commémoratives, on peut tout de même voir « depuis 1907 » sur la devanture ainsi qu’un message affectueux, signé Quino, en direction de Raúl Alfonsín, président de la République argentine élu après le rétablissement de la démocratie en 1983.

Plaques commémoratives à côté de la grille de l'Almacén Don Manolo, rue Balcarce, numéro 774, dans le quartier de San Telmo à Buenos Aires

Dans le prolongement de l’Almacén Don Manolo, à l’intersection avec l’Avenida Independencia, vous découvrirez El Viejo Almacén, l’un des meilleurs dîners-spectacles de tango de Buenos Aires.

El Viejo Almacén, où est présenté un un célèbre diner-spectacle de tango, à l'intersection de la rue Balcarce et de l'avenida Independencia, dans le quartier de San Telmo à Buenos Aires
Si vous voulez inviter Mafalda à un spectacle, El Viejo Almacén est un très bon plan

Métros Perú et Catedral : fresque murale « El Mundo según Mafalda »

Dans le couloir du métro (subte) assurant la correspondance entre la station Perú ligne A et la station Catedral ligne D, vous pourrez admirer El Mundo según Mafalda (Le Monde selon Mafalda).

entrée du métro Perú à Buenos Aires où l'on peut voir la fresque murale "El mundo según Mafalda"

Cette fresque murale de 15 m de long, composée de 400 céramiques, a été inaugurée en novembre 2008. Ce jour-là, Quino a déclaré que ce lieu était un excellent choix, arguant que Mafalda avait emprunté ce chemin pendant des années. Quino faisait référence à ses trajets en métro, de son domicile de Chile 371 aux locaux du journal El Mundo, deuxième périodique porteño à avoir publié les histoires de Mafalda.

Les céramistes Teodolina García Cabo, Eugenia Castillo, María Garriga, Graciela González, Carlos Jordán et Stella Maris Laboret se sont appliquées à reconstituer les vignettes et les bandes de Quino.

Partie de la fresque murale "El Mundo según Mafalda" dans le couloir du métro de Buenos Aires reliant la station Perú et la station Catedral.

Le temps ayant fait sa basse besogne, 10 ans plus tard, il manquait 76 pièces en céramique. À la demande la ville de Buenos Aires, l’œuvre originale a été restaurée par une équipe dirigée par Aldana Köller et Daniela Ottone.

Colegiales : Plaza Mafalda

Situé dans le quartier de Colegiales, entre Palermo et Villa Crespo, la Plaza Mafalda est un parc public qui porte fièrement le nom de la petite philosophe.

Il abrite diverses installations artistiques célébrant son héritage. Certaines se combinent harmonieusement avec les aires de jeux :

fresque représentant Mafalda à vélo, à côté d'une aire de jeux de la Plaza Mafalda dans le quartier de Colegiales à Buenos Aires

Ce jardin paisible, inauguré le 28 novembre 1995, est délimité par les rues Santos Dumont, Concepción Arenal, General Martínez et Conde.

Plusieurs vignettes tirées de la bande dessinée et reproduites avec des couleurs vives sont intégrées au paysage et aux aires de jeux. En revanche, aucune statue à l’effigie des personnages de la bande dessinée n’y a été érigée.

fresque représentant Mafalda en train de parler à son globe terrestre, visible sur la Plaza Mafalda dans le quartier de Colegiales à Buenos Aires
Mafalda en pleine discussion avec son globe terrestre : un grand classique

Si l’endroit est parfait pour se détendre et (re)lire quelques-unes des planches les plus marquantes de Quino, de nombreuses installations soient dégradées par l’usure du temps. Dommage !

fresque, nettement dégradée, représentant Mafalda à la plage, visible sur la Plaza Mafalda dans le quartier de Colegiales à Buenos Aires

À noter qu’un autre espace vert, la Plaza Clemente, hommage au personnage de bande dessinée créé par Carlos « Caloi » Loiseau, prolonge la Plaza Mafalda. Face à la Plaza Clemente, vous pourrez visiter le Mercado de las Pulgas, un marché d’antiquités.

Parque Patricios : la rue Mafalda

Depuis avril 2022, une rue du complexe résidentiel Estación Buenos Aires, porte le nom de Mafalda :

plaque de la rue Mafalda dans le quartier de Parque Patricios à Buenos Aires

Ce lotissement se situe au sud du quartier Parque Patricios, à 200 m du stade de football du Club Atlético Huracán.

Stade de football d'Huracan à Buenos Aires, à proximité de la rue Mafalda

Les habitants ont été consultés pour baptiser les rues. Des personnalités du sport (Juan Manuel Fangio) ou de la culture (Astor Piazzolla, grand nom du tango) ont, notamment, été retenues. Pas un seul politicien ou militaire ne figure dans la liste. Voilà qui aurait plu à Mafalda !

En conclusion

Que vous soyez déjà fan ou désireux de faire la connaissance de Mafalda, un voyage à Buenos Aires est une occasion à ne pas rater.

Visiter les lieux mentionnés dans cet article sera, qui plus est, un excellent moyen de redécouvrir ses réflexions intemporelles sur notre monde.

Un mot sur l’auteur

Présentation de Jérôme Dufaur, créateur de argentinamo.com et auteur des articles: "Tombé amoureux de l’Argentine lors d’un semestre d’études en 2001, Jérôme Dufaur y passe entre 3 et 6 mois par an. Conscient du besoin de disposer d’informations de qualité sur ce magnifique pays, il a créé ArgentinAmo pour partager des conseils de voyage et transmettre sa passion."

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